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  • Pause

    Je m’en vais pendant une bonne semaine. Oui, « déconnecté ».

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    Tje na otok z valovami obdani,
    v današnjih dnevih božjo pot Marije;
    v dnu zad stojé snežnikov velikani,
    poljá, ki spred se sprósti, lepotije
    ti kaže Bléški grad na levi strani,
    na desni griček se za gričam skrije.
    Dežela kranjska nima lepšga kraja,
    ko je z okolšno ta, podoba raja.

    L’île au milieu du lac est le lieu, aujourd’hui,
    d’un pèlerinage à la Vierge Marie ;
    pareil à des géants, les névés au loin veillent,
    à gauche le château de Bled semble observer
    les fertiles prairies que dore le soleil,
    sur la droite un sommet cache un autre sommet.
    La Carniole n’a pas de plus belle région
    que ce paradis avec ses beaux environs.

    France Prešeren

    (5e strophe - sur 53 - du poème Le baptême – du chef païen Črtomir, vaincu par l'armée chrétienne, et converti par la belle Bogomila, fille du prêtre païen de la déesse Jiva qu'on adorait sur l'île, devenu prêtre catholique. Les derniers mots disent littéralement que ce paysage est « l’image du paradis ». C’est pourquoi je ne me lasse pas d’y aller – et de manger le gâteau de Bled sur la terrasse de la maison même du poète.)

  • Reconquête N° 327

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    Reconquête

  • Aux Pays-Bas

    Le petit parti socialiste, la formation de gauche (genre Mélenchon) qui avait fait campagne pour le non à l’accord UE-Ukraine, avait proposé le vote d’une motion demandant le retrait « aussi vite que possible » de cet accord par le gouvernement.

    Il est intéressant de constater que – suite au référendum - cette motion présentée par un parti ultra-minoritaire a recueilli 71 voix, contre 75 (il y a 150 députés). Elle a donc été repoussée à une faible majorité, alors que la loi de ratification de l’accord avait été votée par 119 députés contre 31.

  • Double langage

    Jean-Claude Juncker, hier, devant le Conseil de l’Europe :

    « Une des raisons pour lesquelles les citoyens européens s’éloignent du projet européen est due au fait que nous interférons dans trop de domaines de leur vie privée et dans trop de domaines dans lesquels les États membres sont mieux placés pour agir.  Nous avons eu tort de réglementer à outrance et de trop interférer dans la vie de nos citoyens. »

    Mais le même Juncker n’envisage pas une seconde de modifier le traité qui rend ces agissements inéluctables (quand il ne les exige pas explicitement), et il n’a rien à objecter aux projets obsessionnels d’un nouveau traité qui supprime totalement les souverainetés nationales sur le plan économique et social, comme vient encore de le proposer Macron.

  • Hijab day

    Aujourd’hui c’est le « hijab day » à Sciences Po. Dans le cadre du « hijab day » mondial, lancé, non pas par des islamistes, mais par des dhimmis frénétiques.

    Ainsi voit-on les chaînes de télévision filmer avec complaisance ces pauvres filles affublées du voile islamique. Des libérales et des gauchistes qui, par volonté d’affirmer la « tolérance », font volontairement acte de soumission à une idéologie qui ne connaît aucune tolérance.

    Je suis prêt à cofinancer un voyage à ces oies de Sciences Po en Irak, où elles verront ce que signifie le voile islamique pour les étudiantes, et comment même les chrétiennes sont aujourd’hui obligées de porter ce signe de soumission à l’idéologie islamique.

    Mais je gage que ces oies sont si stupides qu’elles ne peuvent même pas comprendre pas de quoi il s’agit, et qu’en outre elles se moquent totalement de ce que subissent les chrétiennes dans les universités que l’oncle Sam a soumises à l’islam.

  • Ad cenam Agni providi

    L’hymne des vêpres au temps pascal, chanté par des maîtres de chœur, à Fontevraud, le 23 juillet 1989, sous la direction de Dom Le Feuvre.
    podcast

     Ad cenam Agni próvidi,
    Et stolis albis cándidi,
    Post tránsitum maris Rubri
    Christo canámus Príncipi.

    Invités au repas de l’Agneau,
    revêtus de nos robes blanches,
    après avoir passé la mer rouge,
    chantons au Christ notre Chef.

    Cujus corpus sanctíssimum
    In ara crucis tórridum,
    Cruóre ejus róseo
    Gustándo vívimus Deo.

    En goûtant sa chair toute sainte
    brulée sur l’autel de la Croix,
    en goûtant le vin de son sang,
    nous vivons de la vie de Dieu.

    Protécti Paschæ véspere
    A devastánte Angelo,
    Erépti de duríssimo
    Pharaónis império.

    Protégés au soir de la Pâque
    contre l’Ange exterminateur,
    nous avons été arrachés
    au dur pouvoir de Pharaon.

    Jam pascha nostrum Christus est,
    Qui immolátus agnus est :
    Sinceritátis ázyma
    Caro eius obláta est.

    C’est le Christ qui est notre Pâque,
    qui est l’agneau immolé ;
    azyme de sincérité,
    c’est sa chair qui est livrée.

    O vere digna hóstia,
    Per quam fracta sunt tártara,
    Redémpta plebs captiváta,
    Réddita vitæ prǽmia.

    O victime vraiment digne
    brisant la porte des enfers :
    le peuple captif est racheté,
    les biens de la vie sont rendus.

    Consúrgit Christus túmulo,
    Victor redit de bárathro,
    Tyránnum trudens vínculo
    Et Paradísum réserans.

    Le Christ se lève de la tombe ;
    il revient de l’abîme en vainqueur,
    poussant le tyran enchaîné,
    rouvrant l’entrée du Paradis.

    Quǽsumus, Auctor ómnium,
    In hoc pascháli gáudio,
    Ab omni mortis ímpetu
    Tuum defénde pópulum.

    Nous vous prions, Auteur de toute chose,
    en cette joie pascale
    de tout assaut de la mort
    défendez votre peuple.

    Glória tibi Dómine,
    Qui surrexísti a mórtuis,
    Cum Patre et almo Spíritu,
    In sempitérna sǽcula. Amen.

    Gloire à Vous, Seigneur,
    ressuscité d’entre les morts ;
    avec le Père et l’Esprit bienfaisant,
    dans les siècles éternels.
    Ainsi soit-il.

  • Ils sont marrants

    Je reçois un courriel d’une association intitulée « Les Amis du Collectif pour un Festival Hellfest Respectueux de Tous », qui annonce le lancement d’une pétition « pour dire stop à la haine anti-chrétienne diffusée par certains groupes de métal intervenant dans le cadre de la programmation du festival Hellfest de Clisson ».

    Ces braves gens soulignent qu’ils ne veulent pas l’arrêt du festival mais « mais un choix plus éclairé dans la programmation », qui n’incite pas « ouvertement à la haine, à la violence et à l’anti-christianisme ».

    Je suis prêt à offrir à ces braves gens un dictionnaire où ils verront que « Hellfest » veut dire « fête de l’enfer ».

    Avant que je signe leur pétition, il faudra donc qu’ils m’expliquent comment l’enfer peut être « respectueux de tous », comment il pourrait arrêter d’inciter à la haine, et particulièrement à la haine antichrétienne.

    Vont-ils lancer aussi une pétition pour que le jihadisme soit pacifique et qu’il y ait un jihad respectueux de tous ?

  • Le 1050e anniversaire de la Pologne

    Ci-après ma traduction du discours d’Andrzej Duda, président de la République de Pologne, le 15 avril dernier, à l’occasion du 1050e anniversaire du baptême de Mieszko Ier, le premier souverain polonais. Discours prononcé lors d’une session extraordinaire du Parlement, tenue à Poznan, devant les parlementaires, le Premier ministre et le gouvernement, un légat apostolique, le nonce apostolique, le primat et les évêques, de nombreux prêtres, des représentants de Parlements étrangers, des ambassadeurs… Un discours qui montre qu’il y a encore une Europe catholique.

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    Le baptême de Mieszko Ier est l'événement le plus important de toute l'histoire de l'Etat polonais et de la nation polonaise. Je ne dis pas : ce fut, je dis : c’est, car la décision prise par notre premier souverain historique a prédéterminé tout l'avenir de notre pays. Notre héritage chrétien continue de façonner les destinées de la Pologne et de chacun d'entre nous, nous le peuple polonais, jusqu'à ce jour. C’est ce que Saint-Père Jean-Paul II avait en tête quand il a observé : « Sans le Christ, on ne peut pas comprendre l'histoire de la Pologne. »

    La tradition veut que le baptême du chef des Polanes eut lieu le samedi saint 14 avril 966. Et c’est alors, à ce moment-là, que la Pologne est née. Elle a émergé des eaux baptismales pour une nouvelle vie chrétienne. Elle est née pour le monde, sortant de l'ère préhistorique pour entrer dans l'arène de l'histoire européenne. Elle est également née pour elle-même : en tant que communauté nationale et politique, puisque l'adoption du rite latin du baptême a défini notre identité polonaise. Depuis lors nous avons commencé à penser et à parler de nous-mêmes en tant que « Nous, les Polonais ».

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  • In diademate

    ℟. In diademate capitis Aaron magnificentia Domini sculpta erat: * Dum perficeretur opus Dei, alleluia, alleluia, alleluia.
    ℣. In veste enim poderis quam habebat, totus erat orbis terrarum, et parentum magnalia in quatuor ordinibus lapidum sculpta erant.
    ℟. Dum perficeretur opus Dei, alleluia, alleluia, alleluia.
    Glória…
    ℟. Dum perficeretur opus Dei, alleluia, alleluia, alleluia.

    Sur le diadème de la tête d’Aaron étaient sculptées les magnificences du Seigneur, tandis que s’accomplissait l’œuvre de Dieu, alléluia, alléluia, alléluia. Car en la longue robe qu’il portait se trouvait toute l’orbe de la terre, et les grandeurs des ancêtres étaient sculptées sur quatre rangs de pierres, tandis que s’accomplissait l’œuvre de Dieu, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ce répons des matines figure parmi les répons de ces jours-ci qui sont centrés sur l’Apocalypse. Or il s’inspire du livre de la Sagesse (18,24), évoquant le jour où Aaron le grand prêtre intercéda dans le désert pour le peuple rebelle et arrêta le massacre que Dieu avait décidé pour le punir. Il est manifeste que ce verset, qui se trouve enfoui dans le long exposé des antithèses entre le sort des Egyptiens et celui des Hébreux, a été extrait de son contexte parce qu’il montre en Aaron la figure du Christ vrai grand prêtre intercédant pour le peuple, et que la figure ici décrite est proche de celle de ce « Fils d’homme vêtu d’une longue robe » qui apparaît à saint Jean dès le début de l’Apocalypse. On trouve dans les deux textes le même mot « poderes », directement repris du grec, qui veut dire « descendant jusqu’aux pieds ». Il s’agit de la robe représentant tout le cosmos. Quant au diadème, il renvoie aux « nombreux diadèmes » que porte dans l’Apocalypse le « Verbe de Dieu » sur son cheval blanc, où est « écrit son nom que personne ne connaît si ce n’est lui-même ».

  • Orban à la manœuvre

    Viktor Orban va faire le tour des capitales européennes pour promouvoir son plan intitulé « Schengen 2.0 » qui est sa contre-proposition à ce que souhaite imposer Bruxelles.

    Il a présenté son plan vendredi dernier à Lisbonne, à une réunion de l’International démocrate centriste. « Il est inacceptable, a-t-il dit, que quelqu’un à Bruxelles décide que les pays européens doivent résoudre leurs problèmes démographiques et économiques grâce à l’immigration. Certains pays dans l’UE souhaitent peut-être résoudre leurs problèmes de cette manière, mais d’autres non. »

    Parmi ces autres, la Hongrie, qui préfère résoudre le problème par une politique économique et familiale adaptée.

    « En d’autres termes, l’UE ne peut pas créer un système dans lequel elle laisse entrer les migrants et imposer ensuite des quotas obligatoires de réinstallation pour chaque État membre. »

    C’est pourquoi il est important d’organiser un référendum sur le système de quotas, car « maintenant, nous avons la proposition de Bruxelles sur la table, et la pression est énorme. […] Si nous n’arrêtons pas Bruxelles avec un référendum, ils nous imposeront […] des masses de population, avec qui nous ne souhaitons pas cohabiter ».

    Un référendum évidemment dénoncé par la Commission européenne. Mais la Slovaquie a déjà engagé une action devant la Cour européenne de Justice contre la première répartition par quotas, la Pologne a rejeté ce plan, et le Premier ministre tchèque a déclaré hier que son pays porterait plainte s’il devait y avoir un système permanent, mais il pense que cela ne se fera pas car l’opposition sera trop importante.