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Mardi de la Pentecôte

L’évangile de ce jour est celui du bon pasteur. Comme au deuxième dimanche après Pâques. Mais il s’agit des versets qui précèdent. Quand Jésus dit qu’il est le bon Pasteur, mais aussi qu’il est la porte des brebis. Il faut passer par lui pour trouver les pâturages, pour être sauvé. Ceux qui se font passer pour des pasteurs mais ne passent pas par la porte sont des voleurs. « Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient plus abondamment. » Comme après Pâques, la parabole du bon pasteur est destinée aux nouveaux baptisés. Ici, plus précisément, pour les avertir qu’il y a de faux pasteurs qui tenteront de les entraîner dans le schisme et l’hérésie. Le bienheureux cardinal Schuster commente :

Il nous donne les marques qui distinguent sa religion, qui est la seule vraie, toutes les fausses sectes. En premier lieu, les propagandistes de celles-ci sont des voleurs qui, sans aucun titre, se sont frauduleusement introduits dans le troupeau d’un autre et ont ravagé les brebis. Ils ne sont pas passés par la porte, mais ils se sont glissés à l’intérieur par d’autres ouvertures, c’est-à-dire grâce à des moyens illicites, fraude et hypocrisie. Entre eux et les brebis, il n’y a pas eu de véritable entente ni correspondance d’affection ; ils se sont simplement imposés par abus de pouvoir, ils n’ont pas converti les cœurs. La conduite de semblables réformateurs a été scandaleuse. Ils ont bien fait marcher le troupeau, mais ne l’ont pas précédé par l’exemple d’une vie vertueuse. Quant à la fin de semblables entreprises de réforme, c’a été un immense désastre et une hécatombe d’âmes. Dans cette description faite par le saint Évangile, ne pouvons-nous pas discerner la genèse, les caractères et l’histoire de toutes les hérésies, depuis l’ancienne Gnose jusqu’au récent modernisme ? Seul Jésus est le bon Pasteur qui établit entre son cœur et le nôtre de solides courants de sainte dilection. Il nous précède par son exemple et guide nos âmes dans les pâturages fertiles de la divine grâce et des ineffables sacrements.

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