Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Sodome et le paradis

    La lecture des matines, ce jour, est le chapitre 13 de la Genèse. Celui où Abraham et sa femme, son neveu Lot, leurs serviteurs, leurs esclaves et leurs troupeaux, sortent d’Egypte pour s’installer en Chanaan, c’est-à-dire la terre (déjà) promise à Abraham et sa descendance. Abraham et Lot sont extrêmement riches, notamment en troupeaux, et il finit par y avoir des bagarres entre les bergers de Lot et ceux d’Abraham, car il n’y a plus assez de place pour tout le monde en un même endroit. Abraham décide donc de se séparer de Lot, et il lui demande de choisir le lieu qu’il voudra : si tu vas à gauche j’irai à droite, si tu vas à droite j’irai à gauche. Lot leva les yeux, dit la Bible, et vit le pays autour du Jourdain, qui était entièrement irrigué, et qui, avant que le Seigneur eut détruit Sodome et Gomorrhe, était « comme le paradis du Seigneur ». Et c’est ainsi que Lot s’établit à Sodome.

    Le mot « paradis » est très rare dans la Bible en dehors des deux premiers chapitres de la Genèse. L’expression « paradis du Seigneur », ou « paradis de Dieu », se compte sur les doigts d’une seule main. Et cette expression avec l’article défini (dans le texte grec de la Septante) ne se trouve qu’ici et en Ezéchiel.

    Cet emploi exceptionnel attire donc l’attention. Il ne s’agit pas d’un guide touristique dont toutes les destinations sont commercialement paradisiaques. Sodome et Gomorrhe se trouvent dans un pays qui est réellement « comme le paradis du Seigneur », comme le jardin d’avant la chute.

    Or « les hommes de Sodome étaient très mauvais, et extrêmement pécheurs devant Dieu ».

    Et l’on sait quel était ce péché, même si aujourd’hui c’est un délit de dire publiquement que c’est un péché…

    Dans le Nouveau Testament, en dehors de Jésus en croix s’adressant au larron, seul saint Paul emploie le mot « paradis », pour dire qu’il y a été ravi et qu’il y a entendu des choses ineffables. Et saint Paul affirme explicitement (I Cor 5,10), dans une liste des péchés les plus graves, que les homosexuels ne posséderont pas le royaume de Dieu.

    Telle est l’antithèse fortement établie dans le texte de la Genèse : « pessimi », les pires hommes habitent le pays qui est comme le paradis de Dieu. A cause du péché des hommes, Dieu n’hésitera pas à détruire ce pays et à en faire un désert apocalyptique.

    N’en déplaise aux amis de François, la Sainte Ecriture est en noir et blanc. « Que votre parole soit oui oui, non non, ce qui est en plus vient du Mauvais », dit le Seigneur (Matthieu 5, 37).

  • Quinquagésime

    Les trois répons des matines chantent les trois axes principaux de la liturgie de ce dimanche, annonçant le carême qui vient.

    Le premier souligne que le grand personnage du jour, après Adam à la Septuagésime et Noé à la Sexagésime, est Abraham. Et Abraham auquel Dieu demande de sortir de chez lui. C’est le début de l’exode d’Abraham, figure de l’Exode des Hébreux, figure de l’exode de 40 jours auquel nous sommes tous conviés pendant le carême : sortir du péché, sortir de nous-mêmes, fixer son regard et son désir sur le Royaume. « Et, bénissant, je te bénirai… »

    Le deuxième est l’annonce prophétique du sacrifice du Christ, l’holocauste du Vendredi Saint, point culminant du carême : Dieu n’a pas épargné son Fils qu’il aime, mort sur le bois pour notre salut éternel.

    Le troisième est le miracle raconté dans l’évangile de ce dimanche. Nous sommes des aveugles et pendant le carême nous devons demander à Dieu qui passe sur notre chemin qu’il nous ouvre les yeux afin que nous puissions, à Pâques, voir la Lumière, Lumen Christi.

    Ouvrir les yeux, voir la lumière… On remarquera que dans le texte évangélique l’aveugle répond simplement au Christ : « Seigneur, que je voie. » Très tôt, dans les versions syriaques et arabes (et géorgienne), puisque c’est déjà dans Tatien (IIe siècle), l’aveugle répond : « Seigneur, que mes yeux s’ouvrent et que je voie ».

    Et dans le répons liturgique a été ajouté : « lumen » : « Seigneur, que je voie la lumière ». C’est déjà ainsi dans l’antiphonaire de saint Grégoire. Est-ce le saint pape et docteur et liturge qui l’a ajouté ? Il a pu être inspiré par les Soliloques de saint Augustin, où on lit : « Et tu quidem Domine, lux mea, illumina oculos meos, ut videam lumen, et ambulem in lumine tuo… » Et toi, Seigneur, ma lumière, illumine mes yeux afin que je voie la lumière, et que je marche dans ta lumière…

    Cet ajout a inspiré l'antienne de prime (à moins que ce ne soit le contraire): « Iter faciente Iesu, dum appropinquaret Iericho, caecus clamabat ad eum, ut lumen recipere mereretur. » Tandis que Jésus, faisant route, passait à Jéricho, un aveugle criait vers lui pour obtenir de recevoir la lumière.

    Et aussi l’antienne de none : « Cæcus magis ac magis clamábat, ut eum Dóminus illumináret. » L'aveugle criait de plus en plus pour que le Seigneur l’illumine.

    Je reproduis ensuite ce répons tel qu’il se trouve dans l’antiphonaire des cordeliers de Fribourg, réalisé à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle. On remarque que l’aveugle dit bien « Domine », alors que dans presque tous les manuscrits (déjà dans l'antiphonaire de saint Grégoire) il dit « Rabboni » : contamination de l’évangile de saint Marc, dans un répons qui reprend l’évangile de saint Luc.

    ℟. Locutus est Dominus ad Abram, dicens: Egredere de terra tua et de cognatione tua, et veni in terram quam monstravero tibi: * Et faciam te in gentem magnam.
    ℣. Benedicens benedicam tibi, et magnificabo nomen tuum, erisque benedictus.
    ℟. Et faciam te in gentem magnam.

    Le Seigneur parla à Abram, disant : Sors de ta terre et de ta parentèle, et viens dans la terre que je t’aurai montrée, et je ferai de toi un grand peuple. Bénissant je te bénirai, et je magnifierai ton nom, et tu seras béni, et je ferai de toi un grand peuple.

    ℟. Tentavit Dominus Abraham, et dixit ad eum: * Tolle filium tuum, quem diligis, Isaac, et offer illum ibi in holocaustum super unum montium, quem dixero tibi.
    ℣. Vocatus quoque a Domino respondit Adsum: et ait ei Dominus.
    ℟. Tolle filium tuum, quem diligis, Isaac, et offer illum ibi in holocaustum super unum montium, quem dixero tibi.

    Le Seigneur mit Abraham à l’épreuve et lui dit : Prends ton fils que tu aimes, Isaac, et là offre-le en holocauste sur une montagne que je te dirai. Appelé par le Seigneur il répondit : Je suis là, et le Seigneur lui dit : Prends ton fils que tu aimes, Isaac, et là offre-le en holocauste sur une montagne que je te dirai.

    ℟. Caecus sedebat secus viam, transeunte Domino, et clamavit ad eum: et ait illi Dominus: * Quid vis ut faciam tibi? * Domine, ut videam lumen.
    ℣. Stans autem Iesus, iussit illum duci ad se, et cum appropinquasset, interrogavit eum, dicens.
    ℟. Quid vis ut faciam tibi?
    Glória Patri et Filio et Spiritui Sancto.
    ℟. Domine, ut videam lumen.

    Un aveugle était assis le long du chemin, tandis que passait le Seigneur, et il cria vers lui, et le Seigneur lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? – Seigneur, que je voie la lumière. Or Jésus s’étant arrêté ordonna qu’on le lui amène, et comme il approchait il l’interrogea, disant : Que veux-tu que je te fasse ? - Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit – Seigneur, que je voie la lumière.

    Caecus.jpg

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Christus virgo, mater virginis nostri virgo perpetua, mater et virgo. Jesus enim clausis ingressus est ostiis: et in sepulchro ejus, quod novum et in petra durissima fuerat excisum, nec antea quis, nec postea positus est. Hortus conclusus, fons signatus: de quo fonte ille fluvius manat, juxta Joel, qui irrigat torrentem vel funium, vel spinarum: funium, peccatorum, quibus ante alligabamur: spinarum, quae sufficiant sementem patrisfamilias. Haec est porta Orientalis, ut ait Ezechiel, semper clausa et lucida, operiens in se, vel ex se proferens Sancta sanctorum: per quam sol justitiae, et Pontifex noster secundum ordinem Melchisedech ingreditur, et egreditur.

    Saint Jérôme, lettre au sénateur Pammaque

    Le Christ est vierge, la mère de notre vierge est vierge perpétuelle (1), mère et vierge. Jésus en effet est entré, les portes étant closes (2) ; et dans son sépulcre, qui était neuf et creusé dans une roche très dure, personne ne fut déposé, ni avant, ni après lui (3). Jardin clos, source scellée (4) ; de cette source émane un fleuve, selon Joël, qui arrose le torrent des liens, ou des épines (5) : les liens des péchés par lesquels nous étions liés auparavant, les épines, qui étouffent la semence du père de famille (6). Elle est la porte orientale dont parle Ezéchiel (7), qui est toujours fermée et lumineuse, qui cache en elle-même ou qui fait voir par elle-même le Saint des saints ; par laquelle entre et sort le Soleil de justice (8) et notre Pontife selon l’ordre de Melchisédech (9).

    (1) Cf. « Ille virgo de virgine, de incorrupta incorruptus » (saint Jérôme, Contre Jovinien).
    (2) Jean 20, 19.
    (3) Luc 23, 53.
    (4) Cantique des cantiques 4, 12.
    (5) Joël 3, 18 dans la Vulgate, 4, 18 dans la Septante. Comme à son habitude quand il commente le texte sacré, saint Jérôme donne les deux traductions, de la Septante et la sienne, qui sera la Vulgate. Celle-ci, c’est le « torrent des épines ». Le mot hébreu que saint Jérôme avait était différent de celui qu’avaient les Septante, qu’ils ont traduit par σχοίνων : un mot qui veut dire « de joncs », ou tout ce qui est fait, tressé, avec des joncs. On remarque que pour saint Jérôme le mot paraît avoir perdu son sens de jonc pour désigner un « lien », une corde (tressée). Dans son commentaire du livre de Joël d’après les Septante, il traduit par le diminutif « funiculorum » : des cordelettes. Le mot qui figure dans le texte massorétique, Chittim, a été gardé tel quel, comme un nom propre, dans la Bible du rabbinat et quelques autres traductions. Chittim, ou Sittim, comme le lieu où les Israéliens couchèrent avec les femmes de Moab, et le dernier campement avant l’entrée dans la terre promise. Mais Joël ne peut pas parler ici de ce lieu, puisque précisément il ne faisait pas partie a priori de la terre promise dont parle ce verset. La majorité des traductions récentes donnent « la vallée » (ou « le ravin »)… « des acacias », parce que MM. Brown, Driver et Briggs en ont décidé ainsi…
    (6) Mat. 13, 7 ; Marc, 4, 7 ; Luc 8, 7.
    (7) Ezéchiel 44, 1.
    (8) Malachie 4, 2.
    (9) Psaume 109, 4 ; Hébreux 5, 1-9.

  • Petit pas…

    Les députés de Virginie-Occidentale ont voté mercredi, par 87 voix contre 12, une proposition de loi interdisant l’avortement après la 20e semaine…

    Le débat a tourné autour de la question de savoir si oui ou non un fœtus ressent la douleur à 20 semaines, car c’est la raison invoquée par la proposition de loi : « Pain-Capable Unborn Child Protection Act ». Et l’Association médicale américaine et le Congrès des obstétriciens et gynécologues affirment que le fœtus de 20 semaines ne peut pas ressentir de douleur et qu’on peut donc le tuer sans problème.

    Le texte doit passer au Sénat de l’Etat, où il sera également adopté, mais le gouverneur a déjà opposé son veto à une loi similaire… pas plus tard que l’an dernier. Au motif qu’une telle loi est restrictive pour la relation entre le médecin et sa patiente et qu’elle est donc anticonstitutionnelle…

    Lorsque le gouverneur aura opposé son veto il faudra revoter, et alors la loi passera… et elle sera sans aucun doute contestée au niveau fédéral par les militants de la culture de mort. Car il faut pouvoir continuer à tuer les enfants à naître, sans restriction, coûte que coûte…

    Le même jour, une loi similaire a été votée par les députés de Caroline du Sud, par 80 voix contre 27. Une telle loi a déjà été votée dans l’Oregon, mais rejetée en Virginie.

  • Le cardinal Marx nous traite de terroristes

    Propos du cardinal Reinhard Marx, président de la conférence épiscopale allemande, membre du « G9 » et coordinateur du conseil papal pour l’économie :

    « L’Eglise dit qu’une relation homosexuelle n’est pas au même niveau qu’une relation entre un homme et une femme. C’est clair. Mais quand ils sont fidèles, quand ils sont engagés pour les pauvres, quand ils travaillent, ce n’est pas possible de dire : Tout ce que vous faites, parce que vous êtes homosexuels, est négatif. »

    Non, dit comme ça, ce n’est pas clair du tout. Il ne s’agit pas d’une différence de niveau, mais d’une différence de nature. Le cardinal Marx ne connaît pas le catéchisme.

    « J’ai eu une discussion avec certains des étudiants qui m’ont demandé : Cardinal, est-il vrai que les jeunes sont plus traditionnels ? Et c’est vrai. Mais ce n’est pas dangereux. Je n’ai aucun problème avec la tradition. Mais nous avons aussi la tendance de gens qui veulent être clairs dans leurs positions. Le populisme noir et blanc grandit en Europe. Et cela est le début, peut-être, du populisme, du terrorisme, c’est clair. L’ambiance de réduire la complexité du monde, de donner des réponses simples, de donner des réponses en noir et blanc, grandit, et je pense que c’est très dangereux. »

    Ce qui est pratique, c’est qu’avec un cardinal comme ça on n’a pas besoin de penseurs ou chroniqueurs anti-chrétiens…

  • Islam de France…

    Le Courrier de l’Ouest a publié hier un article sur la future grande mosquée d’Angers, qui devrait être terminée fin 2016, et qui pourra accueillir 2.400 musulmans.

    Cette mosquée est « attendue depuis plusieurs décennies par la communauté musulmane locale », nous dit le journal.

    Mais on se souvient de la diatribe d’Abdel-Rahmène Azzouzi, où dans sa litanie francophobe il y avait un passage sur cette mosquée :

    Devrais-je faire semblant d’ignorer la politique islamophobe de l’État français qui, premier pourfendeur de la laïcité, s’immisce en permanence dans la gestion du culte musulman pour mieux l’empêcher de s’organiser, tel que le fait le préfet Burdeyron qui privilégie la gestion du culte musulman angevin par le consulat du Maroc plutôt que par les dignitaires angevins d’obédience musulmane ?

    Car en effet il s’agit d’une mosquée marocaine, et Abdel-Rahmène Azzouzi, le « dignitaire angevin », est algérien…

    (Via Fdesouche)

  • Il faut faire lire "Dar al-Islam"

    Je suis allé voir le numéro 2 du magazine francophone de l’Etat islamique, Dar al-Islam, pour lire cette interview de Hayat Boumeddiene, la veuve d’Amedy Coulibaly, dont tout le monde parle.

    Quoi qu’il en soit de cette interview (plutôt convenue), c’est une revue qu’il faudrait faire lire aux victimes du Padamalgam, s’il s’en trouve encore qui soient susceptibles de réfléchir et de raisonner.

    Car ce qui apparaît de façon spectaculaire, c’est que tous les articles sont pleins de citations du Coran et des Hadiths, ces citations formant toute l’armature des textes. Et bien sûr, la dernière page rappelle le verset 5 de la sourate 9 :

    Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

    J’aimerais donc qu’on m’explique en quoi tout cela n’a rien à voir avec l’islam, et pourquoi les textes cités, qui sont incontestablement des textes de l'islam, considérés comme inspirés (hadiths) ou divins (Coran), justifient l’action de l’Etat islamique.

    En passant, on remarquera le passage de l’article Attaquer ceux qui insultent le Prophète où il est rappelé que « ce torchon maudit qu’est Charlie Hebdo s’est moqué plus d’une fois du Messie Jésus et de sa mère Marie », mais que les chrétiens, « qui prétendent aimer le Messie et sa mère jusqu’à les adorer en dehors d’Allâh », n’ont rien fait. Les chrétiens doivent donc « accepter la seule religion qui défend les choses sacrées, la religion de tous les prophètes, la seule religion de vérité : l’islam »…

    (On remarque aussi que cette revue est rédigée par de parfaits francophones qui, eux, connaissent l’islam…)

     

    Addendum

    J’avais mis en lien le site Scribd qui donnait le PDF de cette publication. Scribd l’a supprimé. Je l’ai trouvé ailleurs, et cette fois j’en ai enregistré une copie, que je mets en lien.

    Il est significatif que dans notre société où l’on manifeste par millions pour la liberté d’expression, paraît-il, on ne veuille pas que les gens sachent ce qu’il y a dans les publications de l’Etat islamique.

    Parce que cela reviendrait à savoir ce qu’il y a dans le Coran et dans les hadiths.

    On dit que le premier numéro était truffé de fautes. Ce n’est pas le cas de celui-ci. Le seul indice sur les auteurs (ou les correcteurs) est qu’ils sont sans doute maghrébins ou d’origine maghrébine. Parce qu’ils écrivent systématiquement « Djihâd » alors cette orthographe est incongrue pour un ressortissant du Proche Orient (comme Djamel pour Jamal, etc.)

  • Les coptes enlevés (et assassinés ?)

    On apprend que les 21 coptes enlevés en Libye début janvier sont, sans surprise, entre les mains de l’Etat islamique, qui sur sa revue officielle en ligne revendique les enlèvements et publie des photos des « croisés d’Egypte » revêtus de tenues oranges et otages d’hommes armés au visage masqué, repris dans des poses et situations rappelant les images des séquestrés déjà assassinés par les jihadistes.

    L'article annonce que les coptes ont été "exécutés". Mais cela est pris avec prudence en Egypte.

    L’article reprend la vieille légende selon laquelle deux femmes auraient été séquestrées par l’Eglise copte et contraintes de renier leur conversion à l’islam (dans cette nouvelle version elles auraient même été torturées et tuées...), et il revient aussi sur le massacre de la cathédrale syro-catholique de Bagdad en 2010, qualifié de premier acte de vengeance à l’égard des violences commises par les coptes...

  • Oui nous allons vers l’Eglise des catacombes

    Suite aux profanations qui se multiplient dans son diocèse, et particulièrement aux vols d’hosties consacrées, Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars, a pris une ordonnance par laquelle il demande à tous les curés de retirer le Saint Sacrement des tabernacles, de le déposer dans un endroit sécurisé, et de laisser la porte des tabernacles ostensiblement ouverte.

    C’est hélas la seule solution, et le diocèse de Belley-Ars n’est hélas pas le seul touché.

  • Ponam arcum meum

    ℟. Ponam arcum meum in nubibus caeli, dixit Dominus ad Noë: * Et recordabor foederis mei, quod pepigi tecum.
    . Cumque obduxero nubibus caelum, apparebit arcus meus in nubibus.
    ℟. Et recordabor foederis mei, quod pepigi tecum.

    Je mettrai mon arc dans les nuées du ciel, dit le Seigneur à Noé. Et je me souviendrai de l’alliance que j’ai conclue avec toi. Lorsque j’aurai couvert le ciel de nuages, mon arc apparaîtra dans les nuages. Et je me souviendrai de l’alliance que j’ai conclue avec toi.

    Ce répons des matines est composé de morceaux des versets 13 à 15 du chapitre 9 de la Genèse. Il ajoute « cæli » et « dixit Dominus ad Noë » à la citation du début du verset 13, et au lieu de le continuer il met le début du verset 15, qui est ainsi avant le verset 14 qui est quant à lui cité en entier… néanmoins le répons se termine bien avec le verset 15…

    Ponam.jpg

    (Antiphonaire de Salzinnes, 1555)