Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • En Indonésie

    Des dizaines de militants islamistes ont attaqué, le 15 décembre, les boutiques de Surakarta (Java central, plus de 500.000 habitants) qui vendent des articles de Noël, et ont enjoint les commerçants à cesser ce commerce.

    Cinq groupes participaient à cet assaut : le Conseil de la charia, le Groupe des guerriers islamiques, la Brigade Ishlah, la Jemaah Anshorut Tauhid et la Jemaah Ansarus Sharia.

    La semaine dernière, un chef musulman a appelé le président indonésien Jokowi à ne participer à aucune célébration de Noël, et a demandé que ces célébrations soient discrètes pour ne pas perturber la sensibilité des musulmans.

    Dans l’Etat d’Aceh, qui est officiellement sous le régime de la charia, le maire de la capitale Banda Aceh a pris un arrêté municipal interdisant aux musulmans de participer à quelque manifestation de Noël que ce soit.

    (Asianews)

  • Nigeria : le massacre des chrétiens continue

    Boko Haram (Etat islamique) a tué 32 personnes et en a enlevé au moins 185 autres, dont de nombreuses femmes et des enfants, dans le village chrétien de Gumsuri, dans l’Etat de Borno.

    C’était dimanche matin, à l’heure de la messe.

    Les informations ont mis quatre jours à venir, à cause de l'absence de réseau de téléphonie mobile et des routes en mauvais état. Gumsuri se trouve à 70 km au sud de Maiduguri, le fief historique de Boko Haram, et sur la route de Chibok, où avaient été enlevées 200 lycéennes.

  • Il a découvert le trésor qu’on lui avait caché

    L'abbé Antoine-Marie Petit, 34 ans, est arrivé à Arreau (Hautes-Pyrénées) il y a un an et trois mois. Depuis septembre dernier il célèbre la messe de saint Pie V dans l’église du village tous les dimanches à 18h. La Dépêche du Midi (de la famille Baylet, rad-soc laïcarde de choc) lui consacre un article d’autant plus étonnant qu’il est sympathique. J’en extrais seulement les propos du prêtre :

    « Cette messe m'a été demandée par des fidèles. Ce n'est pas un retour en arrière, mais une découverte. J'avais l'impression qu'on m'avait caché un trésor. Et un trésor, c'est fait pour être partagé.»

    «Tous les prêtres peuvent dire cette messe. Benoît XVI a rendu cette pratique possible en juillet 2007.»

    «Une messe, c'est public. Vient qui veut. Lors d'une messe en français, on fonctionne avec l'intellect. Avec une messe en latin, on comprend au niveau du cœur. Il n'est pas nécessaire de connaître le latin. On rentre dans une prière qui ne nous appartient pas et c'est très beau.»

    (Via Paix liturgique)

  • Une grande interview du cardinal Burke

    Grande dans les deux sens du terme: longue, et importante, à lire dans son intégralité chez Benoît et moi.

    Trois petits extraits :

    Sur la messe

    - Auriez-vous imaginé en 1975 qu'un jour vous auriez célébré la Messe dans le rite qui avait été abandonné au nom du renouvellement?
    - Non, je ne l'aurais pas imaginé. Bien que je doive dire aussi que je le trouve très normal, car c'est un rite tellement beau que le fait que l'Eglise l'ait récupéré est un signe de très bonne santé. Mais à l'époque je dois dire que la réforme liturgique en particulier était très radicale et comme je le disais, même violente, et donc la pensée d'une restauration ne paraissait pas possible, vraiment. Mais grâce à Dieu elle s'est produite.

    Sur le synode

    Je pense que le rapport qui avait été produit au milieu de la session du Synode, qui s'est conclu le 18 octobre, est peut-être l’un des documents publics de l'Eglise les plus scandaleux que je puisse imaginer.

    Sur le pape

    La parole de Jésus est la vérité à laquelle nous sommes appelés à obéir et, tout premier, à laquelle le Saint Père doit obéir. Pendant le Synode, il a parfois été fait référence à la plénitude du pouvoir du Saint Père, donnant le sentiment que le Saint Père pourrait même, par exemple, dissoudre un mariage valide qui a été consommé. Et cela n'est pas vrai. La "plénitude du pouvoir" n'est pas pouvoir absolu. C'est la "plénitude du pouvoir" de faire ce que le Christ nous commande de faire en obéissance à Lui. Nous suivons donc Notre Seigneur Jésus Christ, à commencer par le Saint Père.

  • Encore une prophétie supprimée par la Bible de Jérusalem

    Le verset 38 du chapitre 3 du livre de Baruch a toujours été considéré, et à juste titre puisqu’il l’est de façon éclatante, comme une prophétie christique. Le voici avec les deux versets précédents (pour ne pas recopier tout le chapitre, mais c’est encore plus impressionnant de lire le verset 38, qui est le dernier, comme la conclusion de tout le chapitre) :

    « C’est lui qui est notre Dieu, et aucun autre ne lui est comparable. Il a trouvé (ou : scruté) toute voie de connaissance, et l’a donnée à Jacob son serviteur, et à Israël son bien-aimé. Après cela il a été vu (ou : il a apparu) sur la terre, et il a conversé avec (ou : parmi) les hommes. »

    On fait immédiatement le rapprochement avec le prologue de l’Evangile de saint Jean : « Le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous. »

    C’est toujours ainsi que la tradition l’a compris, selon son sens obvie, et ce texte se trouve même deux fois dans la liturgie byzantine de Noël (aux « grandes heures » du 24 décembre et aux premières vêpres de la Nativité).

    Lire la suite

  • O Adonai

    Les signes diacritiques ajoutés au mot YHWH dans les bibles en hébreu indiquaient (et indiquent toujours, du reste), que le nom ineffable doit se prononcer Adonaï. C’est-à-dire Seigneur. Mon Seigneur. Tel est le titre qu’a gardé l’antienne O de ce jour.

    Qui est ce Seigneur ? Le deuxième répons des matines en donne un portrait complet en trois phrases :

    . Praecursor pro nobis ingreditur Agnus sine macula, * Secundum ordinem Melchisedech Pontifex factus in aeternum, et in saeculum saeculi.
    . Ipse est rex iustitiae cuius generatio non habet finem.
    . Secundum ordinem Melchisedech Pontifex factus in aeternum, et in saeculum saeculi.

    Marchant devant nous, l’Agneau sans tache s’avance pour nous, ayant été fait Pontife, selon l’ordre de Melchisédech, pour l’éternité et les siècles des siècles. Lui-même est le Roi de justice, dont la génération n’a pas de fin.

    O Adonaï, * et Conducteur de la maison d’Israël, qui avez apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï : venez pour nous racheter par la puissance de votre bras.

  • Le cardinal Burke : « Restons unis dans le Seigneur Jésus »

    Le rédacteur en chef de LifeSiteNews a remis aujourd’hui au cardinal Burke, au sanctuaire Notre-Dame de Guadalupe de La Crosse dans le Winconsin, le livre contenant les presque 30.000 signatures de la « pétition » qui avait été lancée il y a un mois. Il s’agissait en fait de remercier le cardinal, au moment où il était limogé par François, pour tout ce qu’il avait fait jusqu’ici pour l’Eglise et pour la foi.

    En recevant le livre (où il y a mon nom dedans ! Bon, d’accord, je ne suis pas tout seul…), il a déclaré :

    « Maintenant nous devons tous aller de l’avant, rester unis dans le Seigneur Jésus, en défendant la vérité de notre foi, particulièrement en ce qui concerne le mariage et la famille. Nous pouvons être confiants, même si les choses peuvent nous sembler plutôt sombres, que si nous coopérons avec la grâce de Dieu, et si nous sommes de vrais défenseurs de la foi et promoteurs de la vérité sur le mariage et la famille, la grâce de Notre Seigneur ne nous manquera pas. »

    Je ne commenterai pas. Mais je ne peux m’empêcher de constater qu’il y a là, de la part d’un cardinal, un mot, ou un nom, qui manque… Et cela me paraît un silence criant…

  • Le ministre et les homos

    C’était le 2 décembre, sur Mega TV. Le ministre grec de la Justice, Charalampos Athanasiou, répondait à une question sur la légalisation du « mariage » homosexuel en Grèce :

    « Je n’en discute pas, je ne le conçois pas. En outre, la Convention européenne des droits de l’homme l’interdit. Quand elle parle du mariage, elle parle de l’homme et de la femme. Nous sommes un pays qui respecte les traditions, qui respecte la nature humaine, et qui ne peut pas autoriser, au moins avec ce gouvernement et ce ministère, ce “mariage”. »

    Et comme on lui faisait remarquer que la majorité des pays européens ont adopté une telle loi, il a répondu : « C’est leur affaire… Notre pays a des structures. Nous devons regarder cela du point de vue religieux, du point de vue politique, du point de vue social. Aucune pression de quiconque n’empêchera le ministre de la Justice d’examiner la question avec calme et sang-froid. »

    La déclaration a aussitôt suscité un tollé dans le lobby homosexuel, et le ministre était sommé de présenter ses excuses.

    Le lendemain, sur une autre chaîne (Sky), le ministre a persisté et signé, soulignant qu’il s’opposait catégoriquement à la possibilité même de légiférer sur cette question : « J’ai été clair. C’est ma philosophie, c’est ce que je crois. C’est cette philosophie que je vais proposer au gouvernement, et le Parlement décidera. » Il a corrigé son propos de la veille sur la Convention européenne : « J’ai fait une erreur matérielle sur le mot utilisé : la Convention ne l’interdit pas, mais elle ne le prévoit pas. »

    Nouveau tollé du lobby homosexuel, parce que le ministre ne s’est pas excusé d’avoir osé dire que le « mariage » homosexuel est contre la nature humaine…

    *

    Au fait, c’est la première fois que je vois ce prénom de Charalampos, qui est transcrit de diverses façons (j’ai choisi celle du gouvernement grec…)  et qu’on devrait plutôt écrire Kharalampos (Ou Haralampos comme font les Anglais, en soulignant que c’est un H très aspiré.) Tout en sachant que le “p” se prononce “b” depuis au moins l’époque byzantine et sans doute déjà au temps du Christ (d’où l’orthographe Haralambos). Or je découvre que c’est le nom d'un saint très populaire en Grèce, un prêtre martyrisé à Magnésie en 202 à l’âge de 107 ans. Selon Wikipedia il y aurait un culte de saint Charalampe  en Picardie et en Belgique (Hainaut). Χαρά-λαμπος : grâce lumineuse. Le diminutif est “Babis”.

  • Mystères de l’homme

    Un patient italien en état de conscience minimale depuis près de deux ans a été réveillé par un anxiolytique à base de midazolam dans un hôpital de Pise, nous apprend Gènéthique.

    Un infirmier avait administré ce médicament au patient, et a eu la suprise de le voir se réveiller et de lui parler de façon normale, avant de replonger dans son état habituel.

    Les médecins ont réitéré l’expérience, et de nouveau le patient s’est réveillé et a parlé de façon normale pendant quelques instants.

    C’est la première fois qu’on constate un tel phénomène.

    Malheureusement l’effet du midazolam (qui est également utilisé chez les patients en phase terminale…) est court et le risque de dépendance est très élevé.

  • A propos de schisme

    Les religieuses américaines de la LCWR, qui pour dire les choses simplement ne croient plus en rien de ce qui fait la foi catholique (voire même simplement chrétienne), avaient fait l’objet, comme le rappelle Radio Vatican, d’une « évaluation doctrinale très sévère de la part de la Congrégation pour la doctrine de la Foi ». Le rapport final de la longue visite apostolique qui avait été décidée par Benoît XVI a été publié hier. Et, comme par magie, il n’y a presque plus rien à leur reprocher.

    Un journal italien titre : « Le pape pardonne les sœurs rebelles; la paix est faite avec les religieuses américaines ». Et un autre conclut : « Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a réitéré "l'admiration, l'estime et la gratitude" du Saint-Siège "pour ce que les sœurs américaines ont fait, font et feront". »

    On lira avec intérêt l’article de Paul Deotto traduit par Benoît et moi. L’auteur rappelle que Massimo Introvigne (aujourd’hui grand apologiste de François) concluait ainsi une analyse des multiples dérives de la LCWR :

    « Il s'agit à présent de voir quelles mesures Rome voudra prendre sur ce qui semble un schisme. »