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Une grande interview du cardinal Burke

Grande dans les deux sens du terme: longue, et importante, à lire dans son intégralité chez Benoît et moi.

Trois petits extraits :

Sur la messe

- Auriez-vous imaginé en 1975 qu'un jour vous auriez célébré la Messe dans le rite qui avait été abandonné au nom du renouvellement?
- Non, je ne l'aurais pas imaginé. Bien que je doive dire aussi que je le trouve très normal, car c'est un rite tellement beau que le fait que l'Eglise l'ait récupéré est un signe de très bonne santé. Mais à l'époque je dois dire que la réforme liturgique en particulier était très radicale et comme je le disais, même violente, et donc la pensée d'une restauration ne paraissait pas possible, vraiment. Mais grâce à Dieu elle s'est produite.

Sur le synode

Je pense que le rapport qui avait été produit au milieu de la session du Synode, qui s'est conclu le 18 octobre, est peut-être l’un des documents publics de l'Eglise les plus scandaleux que je puisse imaginer.

Sur le pape

La parole de Jésus est la vérité à laquelle nous sommes appelés à obéir et, tout premier, à laquelle le Saint Père doit obéir. Pendant le Synode, il a parfois été fait référence à la plénitude du pouvoir du Saint Père, donnant le sentiment que le Saint Père pourrait même, par exemple, dissoudre un mariage valide qui a été consommé. Et cela n'est pas vrai. La "plénitude du pouvoir" n'est pas pouvoir absolu. C'est la "plénitude du pouvoir" de faire ce que le Christ nous commande de faire en obéissance à Lui. Nous suivons donc Notre Seigneur Jésus Christ, à commencer par le Saint Père.

Commentaires

  • "Nous suivons donc Notre Seigneur Jésus Christ, à commencer par le Saint Père."
    Voilà une phrase catholique, ce que l'Eglise a toujours enseigné concernant le primat de Pierre.
    Au prochain conclave c'est le cardinal Burke qui sera élu, sauf embrouille. Les cardinaux tièdes et timides auront compris et ne voteront pas pour n'importe qui.

  • oui, prions pour que ce moment arrive bientôt

  • Bonsoir,
    Je ne comprends toujours pas comment, les paroles d'un tel Cardinal, peuvent-elles être sanctionnées par la hiérarchie catholique?
    Que dit-il qui n'est pas Chrétien?
    Que fait-il qui n'est pas acte de soumission au Pape? La contestation, dans l'église, a toujours existé. Ce n'est pas pour autant qu'elle s'est écroulée.
    Au contraire, je trouve saint que l'on puisse reprendre l'erreur.
    Continuez, cher Éminence, à dire la Vérité. Nous serons toujours derrière vous!
    Que DIEU vous bénisse et vous garde dans Sa Paix et Sa Joie!
    Merci!
    JFL

  • Il ferait un très bon pape et si le Conclave se réunissait aujourd'hui peut-être serait-il élu.

  • Je suis vraiment certain qu'il ne serait pas elu car il meparait tres evident que les 68tards sont au pouvoir

  • Le pouvoir, c'est comme la foi, cela peut se perdre

  • Oui, cette interview est vraiment un moment de vérité. Et c'est pourquoi, s'il est bon de la lire, il est encore meilleur de la "vivre" en regardant la vidéo (que l'on trouve sur pas mal de sites - je crois qu'un lien y conduit via Benoit ou le salon-). Et là on rencontre un homme, avec ses convictions, ses doutes aussi, son histoire personnelle, nourrie à la source d'eau vive, celle d'un enfant catholique américain ayant vécu un "âge d'or", celui d'avant le concile (pour faire court). Un croyant surtout, n'ayant vraiment qu'une crainte : celle de ne pas répondre ou de répondre imparfaitement aux exigences de Dieu... .

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