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Un missionnaire exemplaire

Longue interview, dans Eglises d’Asie, d’un « missionnaire » au Japon. Un prêtre, dois-je souligner… Extraits :

Ici, nous avons trois centres au total ; je m’occupe plus particulièrement du centre pour les jeunes, depuis vingt-cinq ans. (…) J’en suis le directeur. Nous sommes laïcs et indépendants. Il y a une trentaine de personnes environ qui font vivre ce lieu.

Je vis aussi avec l’évêque émérite de Tokyo (…). C’est une personne très ouverte aux problèmes du monde. Il s’appelle Mgr Mori Kazuo, mais il n’aime pas du tout être appelé Monseigneur !

…quand je dis que je suis missionnaire – je n’aime pas le terme mais je suis quand même obligé de le dire quand on m’interroge…

Quel est le cœur du message chrétien, catholique ? Et comment votre grande expérience du Japon et de l’Asie a-t-elle enrichi, approfondi votre foi ?

Je pense avoir acquis, grâce aux Japonais, une sensibilité nouvelle vis-à-vis de la nature, ainsi que pour ce qui a trait au contact humain, à la beauté, au sens de la vie.

Du point de vue chrétien, ici, je parle moins. Et surtout je ne commence pas par assommer les jeunes avec le vocabulaire du péché. Cette idée, présentée de manière abrupte, à mon avis, ce n’est pas l’Evangile, et c’est une grande erreur.

Je me suis beaucoup intéressé au bouddhisme. Pendant dix ans, j’ai fait du zazen toutes les semaines avec un groupe et des bonzes.

Mes confrères m’ont toujours approuvé. Et j’ai eu un confrère qui était beaucoup plus avancé que moi dans ce domaine. Tous les matins, il faisait zazen.

Dans les temples, les gens, hommes et femmes, qui joignent les mains, qui disent « kamisama »..., elles croient autant que nous, le cœur est le même. Il ne faut pas regarder les mots, il faut regarder la personne, ce qui se passe dans son cœur. La source est la même.

Le culte des ancêtres est quelque chose de commun à toutes les religions. La communion des saints, c’est ça : les ancêtres sont là et on y croit.

En ce moment je lis l’excellent Anticathéchisme pour un christianisme à venir, écrit par une femme sous le pseudonyme de Pietro de Paoli (2).

(2) Il s’agit de Christine Pedotti, co-fondatrice de la Conférence catholique des baptisé-e-s francophones.

[C’est dans la rubrique « Pour approfondir », sous-rubrique « Trajectoires missionnaires »…]

Commentaires

  • Ce brave "missionnaire" devrait lire les livres du Père Verlinde qui dans les années soixante s'était entiché de religiosité asiatique et en est revenu pour comprendre que seul le Christ est Sauveur.
    En particulier:
    — QUAND LE VOILE SE DÉCHIRE. Le défi de l’ésotérisme au christianisme. Père Joseph-Marie
    Verlinde, Éditions Saint Paul. Versailles 2000
    — LA DÉITÉ SANS NOM ET SANS VISAGE Le défi de l’ésotérisme au christianisme. Tome 2. Père
    Joseph-Marie Verlinde, Éditions Saint Paul. Versailles 2001
    — L’EXPÉRIENCE INTERDITE. DE L’ASHRAM AU MONASTÈRE. Père Joseph-Marie Verlinde,
    Éditions Saint Paul, Versailles 2008
    Le Père Verlinde met en garde contre ces fausses religions, contre l'occultisme, contre le New Age et autres gnoses

  • Le missionnaire dit "qu'il vit avec". Que doit-on comprendre ? Qu'il vit en couple avec l'évêque émérite ?

    Avec le vocabulaire actuel, on ne sait plus quoi penser.

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