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  • Laos : des familles chrétiennes doivent fuir

    Les familles chrétiennes qui résistaient depuis trois mois à l’ordre d’expulsion de leur village pour cause de christianisme ont finalement s’enfuir. Elles se sont installées à une dizaine de kilomètres.

    Selon les autorités (communistes) de la province, ces familles sont parties de leur propre volonté pour éviter la confrontation avec les autres habitants…

  • Pakistan : encore un condamné à mort pour "blasphème"

    Sawan Masih a été condamné hier à mort pour « blasphème ». Le procès s’est tenu dans la prison de Lahore pour des raisons de sécurité (en bref pour que l’accusé ne soit pas lynché en route). Du moins le dernier acte du procès, puisqu’il avait commencé en juin 2013…

    Le juge a d’autre part relaxé les 83 musulmans qui avaient été arrêtés après l’attaque du quartier chrétien (178 maisons incendiées) consécutive au « blasphème ».

    Ce jugement est donc particulièrement inique, puisque d’une part Sawan Masih est innocent, et que les coupables du pogrom antichrétien (tous les chrétiens avaient dû fuir) sont tous innocentés…

    En ce qui concerne le procès en appel d’Asia Bibi, la première audience est programmée pour le 14 avril, après avoir été deux fois ajournée.

  • Profanations en Bretagne : un homme interpellé

    Mardi dernier, un homme de 34 ans a été interpellé chez lui dans le Morbihan et placé en garde à vue. Il a reconnu être à l'origine de 15 actes de vandalisme sur des lieux de cultes dans ce département (Bubry, Bieuzy-les-eaux, Plouay, Villeneuve-Jacquenot, Melrand, Languidic…).

    Il avait déjà été interpellé et son ADN avait été prélevé. C’est son ADN qui a été trouvé sur les dernières scènes de profanation.

    On n’en sait pas plus sur ses motivations pour le moment.

  • Un archevêque fait de la propagande homosexuelle

    C’est en Argentine, naturellement. L’archevêque de Córdoba, Mgr Carlos José Ñáñez, a donné l’autorisation à une paire de lesbiennes soi-disant « mariées », Karina Villarroel et Soledad Ortiz, de faire baptiser « leur fille » (« un enfant de deux mamans », « le fruit de leur amour », comme ne craignent pas de le dire les médias) à la cathédrale de la ville par le curé de la cathédrale, le P. Carlos Varas. Ce sera samedi prochain 5 avril.

    « C’est le premier baptême d’un enfant d’une famille homoparentale célébré dans un édifice catholique », souligne La Nación.

    L’enfant s’appelle Umma Azul. Le curé de la cathédrale va-t-il vraiment baptiser une fille Umma Azul ? « Oumma bleue » ?

    L’événement est bien évidemment un acte de propagande homosexuelle : la marraine de l’enfant est la présidente de l’Argentine Cristina Kirchner, très engagée pour les « droits LGBT ».

    Et ce n’est pas tout. Le même jour, les deux femmes vont recevoir (c'est-à-dire que l'archevêque va profaner) le sacrement de confirmation. Pour enrôler le Saint-Esprit dans la propagande homosexuelle…

    (via Rorate Caeli)

  • Une première à Rome

    Demain, à l’église (paroissiale) romaine de la Fraternité Saint-Pierre, la messe sera célébrée par Mgr Matteo Zuppi, évêque auxiliaire de Rome en charge du centre ville.

    Il semble que ce soit la première fois depuis la révolution liturgique qu’un évêque de Rome célèbre la messe de saint Pie V. Et c’est l’évêque lui-même qui l’aurait proposé.

  • Samedi de la troisième semaine de carême

    La première lecture de la messe est l’histoire de Suzanne, texte grec du livre de Daniel. La belle Suzanne, accusée d’adultère par deux juges aussi pervers que libidineux, est sauvée de la mort par le jeune Daniel qui met en évidence le mensonge de l’accusation.

    L’évangile est celui de la femme réellement adultère, quoique elle aussi accusée par des pervers (qui ont trouvé un prétexte pour tendre un piège à Jésus), et qui est elle aussi sauvée de la mort, mais apparemment contre la Loi.

    Comment le Fils de Dieu peut-il porter une sentence contraire à la Loi de Dieu ?

    « Que celui d’entre vous qui est sans péché soit le premier à lui jeter la pierre. »

    Il ne suffit pas d’appliquer la Loi. Celui qui l’applique doit être un juste juge, un juge juste (cf. Deutéronome 16,18-19, II Chroniques 19,6-7). Or les pharisiens qui ont amené la femme adultère sont des juges autoproclamés qui agissent non par souci de justice mais par haine de Jésus. Ils comprennent qu’ils sont démasqués, qu’ils ne peuvent rien répliquer, et ils s’en vont.

    « Moi non plus, je ne te condamnerai pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

    On ne peut que penser au sacrement de pénitence, à juste titre appelé aujourd’hui de réconciliation. « Ego te absolvo… Allez en paix. »

    On peut remarquer que Jésus ne dit pas : « Qui suis-je pour juger ? » Il juge. Il prononce une sentence d’acquittement. Le tribunal de la confession est le seul tribunal où le coupable plaidant coupable soit assuré d’être acquitté, pour peu qu’il regrette son péché et qu’il ait le ferme propos de ne plus le commettre (ce qui est très généralement le cas si la démarche du pénitent est libre). Mais il ne peut y aller que s’il croit, s’il sait, qu’il s’agit d’un tribunal où il va être jugé par un juge qui a le pouvoir de l’absoudre. Sinon la démarche n’a aucun sens, et le pécheur reste dans son péché.

  • L’inquisition LGBT

    Brendan Eich, créateur du langage de programmation JavaScript, vient d’être nommé directeur général de Mozilla.

    Le Los Angeles Times l’a dénoncé comme l’un des opposants au « mariage » homosexuel : il avait donné 1.000 dollars pour la campagne du référendum de 2008.

    Les deux fondateurs homosexuels de la société de jeux Rarebit ont aussitôt lancé un boycott contre Mozilla, entreprise désormais dirigée par un homophobe.

    La société Mozilla, à plat ventre devant le lobby, s’est fendue d’un communiqué rappelant qu’elle a « toujours été profondément engagée dans le respect de la diversité des orientations sexuelles et des croyances au sein de notre personnel et de la communauté, à travers toutes les activités du projet »…

  • Pauvre type

    Olivier Py, le directeur du Festival d’Avignon, annonce que si le FN remporte la mairie, le festival devra quitter la ville, parce qu’il lui sera impossible de travailler avec le Front national. Puis il déclare que le festival aura lieu de toute façon cette année, et qu’ensuite il démissionnera. Puis il explique que soit il démissionnera, soit il délocalisera le festival.

    Ces déclarations à géométrie variable sont d’autant plus grotesques que :

    1 - Il n’est pas propriétaire du Festival d’Avignon et il n’a aucune autorité pour décider où doit avoir lieu le festival.

    2 – Il n’y a quasiment aucune chance pour que le FN gagne l’élection municipale d’Avignon (cette année).

    Il s’agit juste pour Olivier Py de se faire mousser et de bien montrer que l’intelligentsia reste le porte-parole de la gauche la plus sectaire... à un point qui irrite même l’intelligentsia de gauche…

    Sur Olivier Py on lira aussi ceci.

  • Une de plus…

    La fondatrice des Femen en Ukraine, Anna Hutsol, avait demandé l’asile à la Suisse, où vit sa sœur. L’Office fédéral de la migration vient de rejeter sa demande.

    En précisant qu’elle dispose d’un visa Schengen délivré par la France, « où elle sera en sécurité »…

    Et même chouchoutée, certes. Pour notre plus grande honte.

  • Vendredi de la troisième semaine de carême

    La messe d’aujourd’hui est une catéchèse baptismale pour les catéchumènes, et aussi pour les fidèles. Avec les deux grandes images de Moïse frappant le rocher, et de la Samaritaine au puits de Jacob, que l’on retrouvera dans nombre de peintures des premiers siècles comme symboles du baptême.

    Car le rocher du désert était le Christ, comme le souligne saint Paul, et l’eau qui en jaillit est cette eau vive jaillissant en vie éternelle que Jésus propose à la Samaritaine.

    Cet épisode de l’évangile de saint Jean vient précisément après le passage où il est dit que tout le monde vient au baptême de Jésus, ce qui interloque les disciples de Jean Baptiste, et celui-ci leur répond qu’il est l’ami de l’Epoux et que sa joie est parfaite, et que le Christ doit croître tandis que lui-même doit diminuer.

    Jean sera décapité et le Christ élevé sur la Croix. Nous en sommes encore au début de l’évangile de saint Jean, ou du moins dans les débuts du ministère public de Jésus dans l’évangile de saint Jean. Et Jésus a soif. Et il demande à boire à la Samaritaine. Il lui fera comprendre qu’il a soif de sa soif spirituelle, en creusant en elle la source de cette soif.

    A partir de ce jour, en dehors des jeudis (déjà hier) qui n’avaient pas primitivement de messe, tous les évangiles, jusqu’aux Rameaux, seront pris dans saint Jean. Et au bout du chemin où Jésus sera vraiment fatigué, le vendredi saint, ce sera la Passion selon saint Jean, où Jésus, les bras étendus sur la croix pour accueillir tous les hommes dans son Cœur bientôt ouvert, dira une dernière fois : « J’ai soif. »

    Entre temps, le lundi de la Passion, il aura dit : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, comme le dit l’Ecriture, des fleuves d’eau vive couleront de son sein. »

    L’évangéliste ajoute : « Il parlait de l’Esprit, qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui, car l’Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié. »

    Avant de monter au ciel Jésus dira à ses apôtres : « Jean baptisait d’eau, mais vous, vous serez baptisés de Saint-Esprit dans peu de jours. »