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  • Quotas

    Le Parlement européen a approuvé avant-hier par 459 voix contre 148 la proposition de la Commission européenne d’obliger les conseils d’administration à avoir au moins 40% de femmes. Viviane Reding a qualifié ce vote de « moment historique ». Sic. Cela fait des années qu’elle cherche à faire passer cette absurdité, et elle n’est pas encore tout à fait au bout de ses peines. Car il reste à faire adopter la mesure par les Etats, et certains (affreusement machistes, à moins qu’ils aient seulement gardé un peu de bons sens) pourraient la bloquer…

  • Dictature européenne

    La Commission européenne attaque l’Irlande devant la Cour européenne de Justice, parce qu’il y a des médecins irlandais qui travaillent plus de 48 heures par semaine, ce qui est interdit par une directive.


  • L’imitation jusque dans le vocabulaire

    Chacun constate à quel point Manuel Valls imite les attitudes, les procédés, les discours de Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’Intérieur. (Manuel Valls croit qu’ainsi il deviendra lui aussi président de la République, ce qui n’est pas stupide.)

    Après l’arrestation d’Abdelhakim Dekhar, il a évoqué le « présumé coupable ».

    Or c’est Nicolas Sarkozy (mais alors chef de l’Etat) qui avait inventé cette expression, en 2011, lorsqu’il avait critiqué la remise en liberté du « présumé coupable » Tony Meilhon, principal suspect dans l'affaire Laetitia.

    Une expression naturellement strictement illégitime et qui pourrait valoir au ministre de l’Intérieur d’être condamné pour atteinte à la… présomption d’innocence, si quelqu’un se préoccupait encore du droit dans notre pays.

  • Poutine cartonne : après l’Arménie, l’Ukraine

    Début septembre, à la surprise générale, l’Arménie, qui venait d’achever ses négociations avec l’UE sur un pacte d’association politique et de libre-échange, décidait de rejoindre l’Union douanière eurasienne pilotée par la Russie.

    Le pacte entre l’Arménie et l’UE devait entrer en vigueur lors du sommet de Vilnius, les 28 et 29 novembre prochain.

    Hier, l’Ukraine, qui devait signer un accord similaire au même sommet de Vilnius, a décidé également, in extremis, de se tourner vers la Russie.

    Au motif que l’UE serait loin de compenser les pertes que subirait l’Ukraine en se coupant de la Russie…

    Et au motif aussi que le président ukrainien Ianoukovitch, comme son Parlement, refuse obstinément la libération de Ioulia Timochenko, condition sine qua non posée par l’UE. « Libérer Timochenko signifie pour Viktor Ianoukovitch en faire le (futur) président et aller lui-même alors en prison », a commenté l'expert ukrainien Rostislav Ichtchenko cité par l'agence Ria Novosti…

    Quoi qu’il en soit, c’est une double claque retentissante pour l’UE et son soi-disant pouvoir d’attraction…

  • Vers des évêquesses anglicanes

    Le synode général de l’Eglise anglicane a approuvé mercredi, par 378 voix contre 8 et 25 abstentions, le principe de l’ordination épiscopale des femmes.

    Il y a un an, cela avait été approuvé par le collège des évêques et le collège des clercs, mais la majorité des deux tiers n’avait pas été atteinte dans le collège des laïcs (à 6 voix près). Le vote du synode général n’est donc pas une surprise.

    Après divers autres votes, notamment dans les diocèses, puis dans un nouveau synode général, l’affaire devrait être conclue l’année prochaine : mais il faudra encore le vote du… Parlement.

    Ainsi l’Eglise anglicane, qui n’est pas une Eglise puisque de toute façon elle n’a pas d’évêques au sens catholique ou orthodoxe du terme, s’éloignera un peu plus encore de l’Eglise catholique. Mais aux Etats-Unis, l’Eglise épiscopalienne, qui est le nom de l’Eglise anglicane là-bas, a déjà des femmes évêques, et même deux évêquesses ouvertement lesbiennes…

  • Revoilà les fresques des femmes prêtres…

    La restauration des fresques de la catacombe de Priscille à Rome (rouverte au public mardi dernier) est l’occasion  (ou le prétexte) d’un nouvel assaut des partisans de l’ordination des femmes. Ces fresques « prouvent » en effet qu’il y avait au cours des premiers siècles des femmes prêtres. Ainsi voit-on une femme, mains levées, avec une sorte d’étole (sur un « riche vêtement liturgique », ne craignent pas d’ajouter certains), et, ailleurs, un groupe de femmes assises autour d’une table, les bras étendus.

    L’affaire n’est pas nouvelle. Déjà en 1998 un livre avait attiré l’attention sur ces prétendues femmes prêtres.

    « C'est une construction qui n'a pas de fondement dans la réalité », a souligné à Reuters Barbara Mazzei, de la Commission pontificale sur l'archéologie sacrée. Et le professeur Fabrizio Bisconti, directeur des sites archéologiques du Vatican, parle d'interprétations « à sensation et absolument pas fiables » : la fresque de la femme dont le geste ressemble à celui d'un prêtre est la « représentation d'une femme décédée et maintenant au paradis ». Quant aux femmes assises autour de la table, elles participent à un banquet funéraire et pas à une cérémonie eucharistique.

  • Chine : deux prêtres mis en prison

    Deux prêtres de l’Eglise « clandestine » ont été mis en prison début octobre à Baoding. Ils sont « coupables » d’avoir organisé des cours de catéchisme pour adultes. Quatre laïcs qui aidaient les prêtres ont été condamnés à 4.000 yuans chacun (400€), soit plus de deux mois de salaire d’ouvrier spécialisé.

    D’autre part, le pasteur Zhang Shaojie a également été arrêté, le 16 novembre. Plus exactement il a disparu après avoir été convoqué à un « entretien » avec la police. Zhang Shaojie appartient pourtant à l’Eglise protestante officielle, dite « Mouvement patriotique des trois autonomies ». Mais le pasteur aurait « irrité » les autorités en défendant ses fidèles contre des abus commis par des fonctionnaires.

  • Sainte Cécile

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    Sainte Cécile est l’une des vierges martyres les plus honorées par la primitive Église Romaine (son nom figure au canon de la messe). Dès le IVe siècle, Rome possédait l’église Sainte Cécile au Transtevere, où reposent aujourd’hui ses restes. Elle fut martyrisée au temps de l’empereur Alexandre Sévère, en 230 environ. En 1599, on ouvrit son tombeau et l’on trouva le corps de la sainte dans un cercueil de cyprès. Le corps y était couché intact, comme si l’âme s’en était envolée à l’instant. Étienne Maderna, qui le vit plus d’une fois, en a sculpté une statue d’après nature [photo]. — Sainte Cécile est honorée depuis le Moyen Age comme patronne de la musique religieuse, ce qui provient d’une fausse interprétation d’un passage de son office (cantantibus organis). L’office très poétique du bréviaire comporte des antiennes et répons historiques dont le texte est emprunté au récit du martyre de la sainte.

    Dom Pius Parsch

    ℟. Cantantibus organis Caecilia virgo in corde suo soli Domino decantabat, dicens: * Fiat, Domine, cor meum et corpus meum immaculatum, ut non confundar.
    ℣. Biduanis et triduanis ieiuniis orans, commendabat Domino quod timebat.
    ℟.  Fiat, Domine, cor meum et corpus meum immaculatum, ut non confundar.

    Au son des instruments de musique, la vierge Cécile adressait en son cœur un chant au seul Seigneur, disant : Que mon cœur et mon corps soient purs, Seigneur, pour que je ne sois pas confondue. Elle recommandait au Seigneur, par des prières et des jeûnes se prolongeant deux et trois jours, le trésor qu’elle craignait de perdre.

    (Premier répons des matines - La première phrase, sous une forme abrégée, est aussi la première antienne des laudes et des vêpres.)

  • Présentation de la bienheureuse Vierge Marie

    Anne conçut et le neuvième mois elle enfanta et elle dit à la sage-femme : « Qu'ai-je enfanté? » et l'autre répondit : « Une fille. » Et Anne dit : « Mon âme s'est réjouie à cette heure. » Et Anne allaita son enfant et lui donna le nom de Marie.

    L'enfant se fortifia de jour en jour. Lorsqu'elle eut six mois, sa mère la posa à terre pour voir si elle se tiendrait debout Et elle fit sept pas en marchant et elle vint se jeter dans les bras de sa mère. Et Anne dit : « Vive le Seigneur mon Dieu; tu ne marcheras pas sur la terre jusqu'à ce que je t'ai offerte dans le temple du Seigneur. » Et elle fit la sanctification dans son lit, et tout ce qui était souillé 9 elle l'éloignait de sa personne, à cause d'elle. Et elle appela des filles juives sans tache et elles soignaient l'enfant. Et quand elle eut accompli sa première année, Joachim donna un grand festin et il convia les princes des prêtres et les scribes et tout le sénat et tout le peuple d'Israël. Et il offrit des présents aux princes des prêtres et ils le bénirent, disant : « Dieu de nos pères, bénis cette enfant et donne-lui un nom qui soit célébré dans toutes les générations. » Et tout le peuple dit : « Amen, ainsi soit-il » Et les parents de Marie la présentèrent aux prêtres et ils la bénirent, disant : « Dieu de gloire, jette tes regards sur cette enfant et accorde-lui une bénédiction qui ne connaisse aucune interruption. » Et sa mère la prit et lui donna le sein et elle entonna un cantique, disant : « Je chanterai les louanges du Seigneur mon Dieu, car il m'a visitée et il m'a délivrée des outrages de mes ennemis. Et le Seigneur Dieu m'a donné un fruit de justice multiplié en sa présence. Qui annoncera aux enfants de Ruben qu’Anne a un nourrisson? Écoutez, vous les douze tribus d'Israël, apprenez qu’Anne nourrit. » Et elle déposa l'enfant dans le lieu de sa sanctification et elle sortit et elle servit les convives. Quand le festin fut terminé, ils se retirèrent pleins de joie et ils lui donnèrent le nom de Marie, en glorifiant le Dieu d'Israël.

    Quand Marie eut deux ans, Joachim dit à Anne, son épouse : « Conduisons la au temple de Dieu, afin d'accomplir le vœu que nous avons formé et de crainte que Dieu ne se courrouce contre nous et qu'il ne nous ôte cette enfant » Et Anne dit: « Attendons la troisième année, de crainte qu'elle ne redemande son père et sa mère» » Et Joachim dit : « Attendons. » El l'enfant atteignit l'âge de trois ans et Joachim dit : « Appelez les vierges sans tache des Hébreux et qu'elles prennent des lampes et qu'elles les allument» et que l'enfant ne se retourne pas en arrière et que son esprit ne s'éloigne pas de la maison de Dieu. » Et les vierges agirent ainsi et elles entrèrent dans le temple. Et le prince des prêtres reçut l'enfant et il l'embrassa et il dit : « Marie, le Seigneur a donné de la grandeur à ton nom dans toutes les générations, et, à la fin des jours, le Seigneur manifestera en toi le prix de la rédemption des fils d'Israël. » Et il la plaça sur le troisième degré de l'autel, et le Seigneur Dieu répandit sa grâce sur elle et elle tressaillit de joie en dansant avec ses pieds et toute la maison d'Israël la chérit.

    Et ses parents descendirent, admirant et louant Dieu de ce que l'enfant ne s'était pas retournée vers eux. Marie était élevée comme une colombe dans Ie temple du Seigneur et elle recevait de la nourriture de la main des anges.

    Protévangile de Jacques

  • Quo vadis, Francisce ?

    Un éditorial sans langue de buis... (Cliquer pour agrandir)

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