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Revoilà les fresques des femmes prêtres…

La restauration des fresques de la catacombe de Priscille à Rome (rouverte au public mardi dernier) est l’occasion  (ou le prétexte) d’un nouvel assaut des partisans de l’ordination des femmes. Ces fresques « prouvent » en effet qu’il y avait au cours des premiers siècles des femmes prêtres. Ainsi voit-on une femme, mains levées, avec une sorte d’étole (sur un « riche vêtement liturgique », ne craignent pas d’ajouter certains), et, ailleurs, un groupe de femmes assises autour d’une table, les bras étendus.

L’affaire n’est pas nouvelle. Déjà en 1998 un livre avait attiré l’attention sur ces prétendues femmes prêtres.

« C'est une construction qui n'a pas de fondement dans la réalité », a souligné à Reuters Barbara Mazzei, de la Commission pontificale sur l'archéologie sacrée. Et le professeur Fabrizio Bisconti, directeur des sites archéologiques du Vatican, parle d'interprétations « à sensation et absolument pas fiables » : la fresque de la femme dont le geste ressemble à celui d'un prêtre est la « représentation d'une femme décédée et maintenant au paradis ». Quant aux femmes assises autour de la table, elles participent à un banquet funéraire et pas à une cérémonie eucharistique.

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