Le synode général de l’Eglise anglicane a approuvé mercredi, par 378 voix contre 8 et 25 abstentions, le principe de l’ordination épiscopale des femmes.
Il y a un an, cela avait été approuvé par le collège des évêques et le collège des clercs, mais la majorité des deux tiers n’avait pas été atteinte dans le collège des laïcs (à 6 voix près). Le vote du synode général n’est donc pas une surprise.
Après divers autres votes, notamment dans les diocèses, puis dans un nouveau synode général, l’affaire devrait être conclue l’année prochaine : mais il faudra encore le vote du… Parlement.
Ainsi l’Eglise anglicane, qui n’est pas une Eglise puisque de toute façon elle n’a pas d’évêques au sens catholique ou orthodoxe du terme, s’éloignera un peu plus encore de l’Eglise catholique. Mais aux Etats-Unis, l’Eglise épiscopalienne, qui est le nom de l’Eglise anglicane là-bas, a déjà des femmes évêques, et même deux évêquesses ouvertement lesbiennes…
Commentaires
Luther et Henri VIII ont livré la religion au bon vouloir du pouvoir temporel des princes. C'est étonnant puisque Luther critiquait tellement le pouvoir temporel du Pape.
Le chef de" l'église" anglicane est la reine d'Angleterre, mais comme c'est une monarchie constitutionnelle, c'est le parlement qui décide. Comme ils "ordonnaient" déjà des femmes et des évêques homos, l'étape suivante était évidente. La théorie du gender va tout arranger, on va "ordonner" des trucs (neutre).
Comme dans toutes les nébuleuses issues du protestantisme, on trouve de tout et ceux qui se sentent étrangers ou hostiles à ces idioties vont rejoindre l'Eglise catholique, au risque de trouver la même situation dans 10 ans si les progressistes continuent leur cirque.
ne noircissez pas Henry VIII, il n'était que schismatique, pour des raisons qui n'avaient rien de religieux, et envoyait les protestants au bucher; l'Eglise d'Angleterre (c'est son nom) est devenue calviniste, et non luthérienne, et encre moins l'église-pont qu'elle prétend être, sous les règnes de son fils, et surtout de sa fille Elizabeth
Je ne noircis rien du tout. Luther, Calvin et autres despotes protestants ont toujours envoyé d'autres protestants (considérés comme hérétiques ou sectaires) à l'échafaud ou au bûcher (célèbre médecin espagnol Servet, relâché par l'Inquisition espagnole, réfugié à Genève et exécuté par Calvin). Les Anabaptistes, puritains et autres hérétiques ont émigré en Hollande, Angleterre, Suède, persécutés par les luthériens, puis en Amérique, sous la persécution des Anglicans. Les historiens protestants sont très, très discrets sur ces péripéties et préfèrent laisser croire que ces braves gens étaient persécutés par les Catholiques.
C'est Cromwell, sous Henri VIII qui fit passer l'Angleterre du schisme à l'hérésie protestante qui fut imposée partout sous les règnes suivants (avec le petit intermède catholique de Marie Tudor)
La séparation d'avec Rome finit toujours par porter ses fruits...empoisonnés, dés le départ le protestantisme ne pouvait terminer qu'en de multiples sectes à la dérive. La reine Elisabeth va t'elle devenir évequesse ? puisqu'elle est le chef de cette "église" totalement liée au pouvoir monarchique du Royaume-Unie.
Vont-elles porter une mitre, des robes violettes ?
Une mitre c'est sûr, des soutanes violettes je ne sais pas
Voir:
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1106345/2010/05/16/L-Eglise-episcopalienne-ordonne-eveque-une-femme-homosexuelle.dhtml
Tapez woman bishop sur Google images et vous en aurez de nombreux spécimens...
Cameron est favorable à la nomination de femmes "évêques" à la chambre des Lords (26 places pour les "évêques" anglicans, de droit, non élus).
La théorie du gender devrait encore une fois venir au secours des pauvres hommes: il suffirait que la moitié des "évêques" (qui sont de simples laïcs) nommés se déclarent" femmes" pour que les pétroleuses cessent de les emm...La parité étant sauve.
On prétendait que le Parlement pouvait tout faire sauf changer un homme en femme. Il semble avoir fait quelques progrès en ce sens ou inversement car avec cette affaire de gender on ne sait plus très bien qui est quoi.