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  • Le mariage à Bollène (suite)

    Le préfet a demandé à Marie-Claude Bompard d’appliquer la loi. Devant son refus, le parquet de Carpentras a ouvert une enquête préliminaire. Les gendarmes vont demander aux deux lesbiennes de leur répéter que le maire de Bollène refuse de les « marier ». Alors Marie-Claude Bompard sera elle-même entendue. Et l’affaire suivra son cours : Marie-Claude Bompard peut être condamnée pénalement jusqu’à cinq ans de prison et 75.000€ d’amende ; administrativement à une suspension, ou à une révocation.

    Le vice-président “célibataire” du Front national Florian Philippot a déclaré que Marie-Claude Bompard « doit respecter la loi de la République ». Quand je pense à ma conférence sur Antigone et la démocratie totalitaire, à une université d’été du FN... C’était il y a si longtemps… En tout cas, s’il y en a qui peuvent encore ouvrir les yeux sur ce qu’est devenu le Front national, c’est le moment…

    J’imagine aussi le Florian Philippot devant Thomas More (saint patron des hommes politiques), lui signifiant qu’il doit respecter les lois d’Henry VIII…

    Il y a une pétition en soutien de Marie-Claude Bompard. Il faut bien sûr la signer.


    Suite et fin (déjà): un adjoint va faire le simulacre. (Voir dans les commentaires le communiqué de Marie-Claude Bompard.)

  • Oman au secours de la mosquée de Roissy-en-Brie

    « Située à 25 km de Paris, au cœur de la Seine-et-Marne, la commune conjugue les atouts d'une petite ville briarde et les plaisirs de la campagne », lit-on sur Wikipedia. Mais Roissy-en-Brie c’est aussi une association musulmane qui avait décidé de construire une méga-mosquée, d’un coût estimé à 2,6 millions d’euros.

    La « première pierre » (en fait quatre briques) avait été posée le 5 juin 2010 par le cheikh Saïd Ramadan Al Bouti, Mohammad Nasereddine, Chantal Brunel et Sylvie Fuchs.

    « Un cas d’école », avais-je alors expliqué dans Daoudal Hebdo.

    Le cheikh Saïd Ramadan Al Bouti était un Kurde syrien, directeur du département des croyances et religions de la faculté de la charia de Damas, auteur d’une quarantaine de livres, qui était déjà venu le 10 janvier pour le « lancement du projet de construction » de la mosquée, en compagnie du président du CFCM Mohammed Moussaoui et du recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur. (On en parle désormais au passé car il a trouvé la mort dans l’attentat du 21 mars 2013 contre la mosquée al-Imane de Damas, qui fit 50 morts.)

    Mohammad Nasereddine est le président de l’association musulmane locale, qui veut une super grande mosquée.

    Chantal Brunel est le député UMP de la circonscription, secrétaire nationale de l’UMP. Elle dit ouvertement qu’une partie de sa « réserve parlementaire » va à l’association des musulmans de Roissy-en-Brie. Sur son blog, elle parlait du « Grand Savant El Sheikh Mohamad Saïd Ramadan EL BOUTI », qu’elle avait eu l’honneur de rencontrer le 10 janvier et auquel elle s’adressait le 5 juin. (Mentions supprimées de son blog après la publication par l’Observatoire de l’islamisation de la définition du jihad par le Grand Savant dans un de ses livres traduits en français.)

    Sylvie Fuchs est le maire communiste de Roissy-en-Brie. Elle a baissé le prix du terrain de 10%.

    Il convient d’ajouter que le conseil général a accordé une subvention de 185.000 €, le maximum autorisé pour un « centre culturel », et que le conseil régional (où siège Chantal Brunel) y est aussi allé de sa subvention.

    Le cheikh Saïd Ramadan Al Bouti avait donné de l’argent, ainsi que de fortunés anonymes du côté du Golfe.

    Mais cela était loin de faire le compte. Et cette année, faute d’argent, les travaux ont dû s’arrêter.

    Or, miracle. Le sultanat d’Oman vient de verser 1,8 million d’euros. Et les travaux ont pu reprendre… A la grande satisfaction de l’UMP Sylvie Brunel, de la communiste Sylvie Fuchs, et de toute la communauté dhimmie de Seine-et-Marne.

  • Les circonstances de la disparition du P. Dall’Oglio

    L’agence Fides a reçu des informations, de la part d’une « Commission de la Jeunesse libre » syrienne, sur les circonstances de la disparition du jésuite islamo-chrétien.

    Il était revenu en Syrie grâce à des Kurdes, avec l’intention de réconcilier les Kurdes et les Arabes qui étaient alors en guerre, les Kurdes ne supportant pas que les islamistes arabes viennent faire la loi chez eux. Il est arrivé à Raqqa, la « première ville indépendante de la révolution syrienne », mais s’est alors trouvé confronté à une autre guerre, entre trois factions rebelles, qui a fait rage entre le 25 juillet et le 5 août. Il cherchait « à instaurer une ligne de communication entre les miliciens islamistes », et il a disparu, et l’on n’a pas de nouvelles de lui précisément depuis le 5 août.

    Selon les sources de Fides, l’Etat islamique en Irak et au Levant (Al Qaïda) avait accepté de dialoguer avec le jésuite. Lors de sa dernière apparition publique, le P. Dall’Oglio participait à un banquet avec le cheikh Mouhammad Faycal Al Houeidi (le chef de la puissante tribu locale) pour évoquer les négociations possibles. Mais la veille il participait à une manifestation des jeunes de l’Armée syrienne libre et faisait l’éloge de leur révolution. Ce qui a pu provoquer la réaction de l’une ou l’autre des organisations islamistes…

  • Saint Joseph Calasanz

    Saint Joseph Calasanz est le fondateur de l’Ordre des Piaristes qui continuent de nos jours encore à se dévouer à l’éducation de la jeunesse. Sa sollicitude pour les enfants se manifesta dès ses premières années ; il aimait à les rassembler, à leur faire à sa manière le catéchisme, et à leur apprendre à prier. Il fonda plus tard la « Congrégation des pauvres Clercs réguliers de la Mère de Dieu et des Écoles pies » qui ont pour mission spéciale l’éducation gratuite des enfants pauvres. A Rome, il avait coutume de visiter les sept basiliques et d’aller vénérer les tombeaux des martyrs de la ville presque toutes les nuits. Durant une terrible peste, il rivalisa de dévouement avec saint Camille de Lellis (fête le 18 juillet) au chevet des malades, allant même jusqu’à transporter sur ses épaules les cadavres de ceux qui avaient succombé. Par sa patience et son énergie invincibles dans les difficultés, il fut un prodige de constance chrétienne, à tel point qu’on l’a surnommé un second Job (il avait quatre-vingts ans quand on le conduisit au tribunal de l’Inquisition, à travers les rues de Rome, comme un criminel). Nous voyons par l’exemple de sa vie comment Dieu laisse parfois les persécutions, les tribulations, les contradictions, de la part même d’ecclésiastiques, fondre sur une œuvre sans que son existence ou ses progrès soient réellement menacés. A la mort de saint Joseph Calasanz son institut était presque anéanti, ce qui ne l’empêcha pas de refleurir plus tard.

    Dom Pius Parsch

  • Il n’y a pas eu d’avortement légal en Irlande

    Contrairement à ce que claironnent les agences de presse et les médias qui les recopient, il n’y a pas eu en Irlande le premier avortement selon la loi qui permet « enfin » de tuer les enfants sous certaines conditions.

    Ce qui est présenté comme tel a toujours été légalement possible.

    Le ministère de la Santé l’a confirmé, précisant que la nouvelle loi n’était pas encore opérationnelle.

    Toutes les explications chez Jeanne Smits.

     

  • Marie-Claude Bompard : la cohérence

    Maire de Bollène, Marie-Claude Bompard refuse de célébrer le « mariage » de deux lesbiennes. Elle les a reçues pour leur expliquer qu’elle n’avait rien contre les homosexuels et qu’elle respectait les personnes mais que le mariage est entre un homme et une femme.

    Contrairement à son mari le député-maire d’Orange, qui fait célébrer ces parodies de mariage par un adjoint, Marie-Claude Bompard refuse cette solution. Ce qui est logique. L’adjoint ou le conseiller qui procède à un mariage le fait par délégation du maire. C’est donc le maire qui en est « l’auteur », même s’il n’est pas là. Marie-Claude Bompard demande donc au préfet de désigner lui-même l’élu qui présidera à la mascarade.

    Affaire à suivre, bien sûr.


    N.B. A noter la parution, le mois dernier, d'une bande dessinée intitulée "Si Bollène nous était contée", par le directeur de la communication de la commune, Jean Vallier, et le dessinateur Frank Marest. Avec cinq pages sur les bienheureuses carmélites martyres d'Orange, qui s'étaient réfugiées à Bollène.

  • Invraisemblable

    On avait déjà vu des appels à jeûner pendant le temps pascal, pour telle ou telle « cause », mais je n’avais encore jamais vu un évêque appeler à jeûner un dimanche.

    Il s’agit de l’archevêque de Tunis, Mgr Ilario Antoniazzi, qui avait appelé à prier et jeûner, hier dimanche, « pour la paix en signe de solidarité avec les populations des pays arabes touchées par les violences et l’instabilité », selon News.va.

    On en arrive à un effacement total de toute symbolique et de toute tradition. Même les pères de désert les plus adonnés au jeûne le plus strict n’auraient jamais imaginé qu’on puisse jeûner le jour de la résurrection, le 8e jour, celui qui anticipe l’éternité de plénitude bienheureuse.

  • Saint Zéphyrin

    Le gouvernement du vieux Pontife fut long et important [198-217], car, à ce moment-là, l’Église romaine atteignit un grand développement et, grâce surtout au docte archidiacre Callixte, elle organisa la résistance contre les hérétiques. Nous savons même par Optat de Milève que le Pape prit personnellement la plume contre eux et laissa un ouvrage contre leurs erreurs. Ce fut aussi sous Zéphyrin que le prêtre Caius écrivit son dialogue contre le montaniste Proclus ; en même temps, Callixte tenait tête aux hardiesses du subtil Hippolyte qui, à force de distinctions, semblait séparer la Trinité, jusqu’à en faire trois dieux.

    A Zéphyrin revient aussi la gloire d’avoir agrandi, sur la voie Appienne, la nécropole appelée plus tard de Callixte, du nom de l’archidiacre auquel il voulut en confier l’administration. Avec lui s’interrompt la série des Papes ensevelis au Vatican, près de saint Pierre, et s’inaugure la crypte papale de la voie Appienne. Zéphyrin ne fut cependant pas enseveli sous terre, mais il eut sa tombe dans le pavement de la basilique trichora qui existe encore sur les catacombes de Callixte, du côté de la voie Ardéatine, et que De Rossi dénomma à tort, de sainte Sotère. Plus tard, à la suite sans doute des destructions opérées par les Goths dans les cimetières, les ossements de saint Tarcisius furent recueillis dans un même tombeau avec ceux de saint Zéphyrin, et furent ainsi l’objet d’une égale vénération. Ibi sanctus Tarsicius et sanctus Zeferinus in uno tumulo iacent, comme l’atteste l’Épitomé de Locis Sanctis. Au IXe siècle, ces saintes reliques furent transférées dans la nouvelle église de Saint-Silvestre au Champ de Mars où, en effet, elles sont mentionnées dans la Notitia Nataliciorum qu’on y conserve.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • 14e dimanche après la Pentecôte

    Dans la collecte, nous confessons à Dieu notre extrême misère. Cette superbia vitae qui forme l’orgueil des mondains est appelée aujourd’hui dans la sainte liturgie humana mortalitas, laquelle, par conséquent, sans Dieu labitur, c’est-à-dire succombe à la misère, au mal. Nécessaire donc est la divine grâce pour la soulever et la soutenir. Et nous, aujourd’hui, nous l’implorons bien abondante, cette grâce, sur nous-mêmes et sur toute l’Église, afin qu’elle s’oppose comme un bouclier aux attraits du mal, que ceux-ci ne nous séduisent pas, et qu’elle nous pousse à faire notre salut moyennant des actes vertueux, méritoires pour la vie éternelle.

    Combien sont profondes, au point de vue théologique, ces collectes dominicales du Missel, et avec quel fruit la prière antique tirait son inspiration, plutôt que du sentiment, des sources très hautes de la doctrine révélée !

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Saint Barthélémy

    L’Église veut nous remplir aujourd’hui d’une « digne et sainte joie », car nous célébrons la fête d’un Apôtre, d’un « ami » du Seigneur, d’un « prince » du Royaume de Dieu, qui, avec le Christ, « règne et juge les douze tribus d’Israël », l’Église. Ce qui rend notre joie si intense aujourd’hui, c’est la pensée que nous appartenons, nous aussi, à la grande famille de Dieu, que nous sommes, comme l’Apôtre saint Barthélemy, membres du corps du Christ. Les membres de ce corps ont des fonctions diverses, mais ils s’aident réciproquement ; la glorification de l’un prépare celle de l’autre (pensée que nous trouvons magnifiquement traduite dans l’Épître de la messe : « Vous êtes le corps du Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part »).

    Le nom de Barthélemy et celui de Nathanaël qu’on trouve dans saint Jean désignent la même personne (identité dont ne tient d’ailleurs pas compte la liturgie*). Barthélemy, originaire de Cana, en Galilée, est un des premiers disciples qui suivirent l’appel du Sauveur. La première fois qu’il le vit, Jésus lui rendit ce magnifique témoignage : « Voici vraiment un Israélite en qui il n’y a nul artifice ». Après la Résurrection, il fut un des quelques disciples à qui Jésus « se montra... sur les bords de la mer de Tibériade ». Il évangélisa, croit-on, la grande Arménie où il fut écorché vif. Les Arméniens l’honorent comme l’Apôtre de leur pays.

    Dom Pius Parsch

    * Parce que ce n’est peut-être pas si évident… (note YD)