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Saint Barthélémy

L’Église veut nous remplir aujourd’hui d’une « digne et sainte joie », car nous célébrons la fête d’un Apôtre, d’un « ami » du Seigneur, d’un « prince » du Royaume de Dieu, qui, avec le Christ, « règne et juge les douze tribus d’Israël », l’Église. Ce qui rend notre joie si intense aujourd’hui, c’est la pensée que nous appartenons, nous aussi, à la grande famille de Dieu, que nous sommes, comme l’Apôtre saint Barthélemy, membres du corps du Christ. Les membres de ce corps ont des fonctions diverses, mais ils s’aident réciproquement ; la glorification de l’un prépare celle de l’autre (pensée que nous trouvons magnifiquement traduite dans l’Épître de la messe : « Vous êtes le corps du Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part »).

Le nom de Barthélemy et celui de Nathanaël qu’on trouve dans saint Jean désignent la même personne (identité dont ne tient d’ailleurs pas compte la liturgie*). Barthélemy, originaire de Cana, en Galilée, est un des premiers disciples qui suivirent l’appel du Sauveur. La première fois qu’il le vit, Jésus lui rendit ce magnifique témoignage : « Voici vraiment un Israélite en qui il n’y a nul artifice ». Après la Résurrection, il fut un des quelques disciples à qui Jésus « se montra... sur les bords de la mer de Tibériade ». Il évangélisa, croit-on, la grande Arménie où il fut écorché vif. Les Arméniens l’honorent comme l’Apôtre de leur pays.

Dom Pius Parsch

* Parce que ce n’est peut-être pas si évident… (note YD)

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