Saint Joseph Calasanz est le fondateur de l’Ordre des Piaristes qui continuent de nos jours encore à se dévouer à l’éducation de la jeunesse. Sa sollicitude pour les enfants se manifesta dès ses premières années ; il aimait à les rassembler, à leur faire à sa manière le catéchisme, et à leur apprendre à prier. Il fonda plus tard la « Congrégation des pauvres Clercs réguliers de la Mère de Dieu et des Écoles pies » qui ont pour mission spéciale l’éducation gratuite des enfants pauvres. A Rome, il avait coutume de visiter les sept basiliques et d’aller vénérer les tombeaux des martyrs de la ville presque toutes les nuits. Durant une terrible peste, il rivalisa de dévouement avec saint Camille de Lellis (fête le 18 juillet) au chevet des malades, allant même jusqu’à transporter sur ses épaules les cadavres de ceux qui avaient succombé. Par sa patience et son énergie invincibles dans les difficultés, il fut un prodige de constance chrétienne, à tel point qu’on l’a surnommé un second Job (il avait quatre-vingts ans quand on le conduisit au tribunal de l’Inquisition, à travers les rues de Rome, comme un criminel). Nous voyons par l’exemple de sa vie comment Dieu laisse parfois les persécutions, les tribulations, les contradictions, de la part même d’ecclésiastiques, fondre sur une œuvre sans que son existence ou ses progrès soient réellement menacés. A la mort de saint Joseph Calasanz son institut était presque anéanti, ce qui ne l’empêcha pas de refleurir plus tard.
Commentaires
Un Ordre que je ne connais de nom.