Dans le cadre du festival d’art contemporain le Printemps de septembre, à Toulouse, une « installation » vidéo de l’artiste Mounir Fatmi s’est mise en marche inopinément mardi soir. Or il s’agit d’une projection, sur un pont, de cercles tournoyants contenant des calligraphies du Coran et des hadiths. Des musulmans ont aussitôt pris position pour empêcher que des chiens d’infidèles piétinent les versets sacrés. Une jeune femme qui ne voyait pas le problème a été giflée. Les « jeunes » des banlieues ont été aussitôt rameutés et se sont retrouvés par dizaines pour défendre le texte sacré. Un imam est également arrivé et a réussi à calmer les « jeunes » et « éviter le pire » (sic)… Puis les « représentants de la communauté musulmane » ont été reçus à la mairie, alors que circulaient sur les « réseaux sociaux » des appels à manifester contre l’infâme. A l’issue de la réunion il a été annoncé que l’installation de Mounir Fatmi était retirée.
« Dans le contexte actuel hypersensible, c’est mieux ainsi », a réagi le directeur artistique du Printemps de septembre, Paul Ardenne. Ajoutant : « Il est toujours bon de constater que la liberté d’expression se jauge à l’échelle des réalités. »
Sic.
Paul Ardenne a gagné la médaille d’or de la dhimmitude.
Et il montre que « l’élite culturelle » est fin prête pour l’établissement de la charia.
Commentaires
Au dernière nouvelle cette nouvelle violation de la liberté religieuse aux frais du contribuable va reprendre, mais sur les murs.
Cela constitue un vol de la part du maire et de ses complices.
Rendez l'argent !
octobre 1917 c'est levé le cavalier rouge idéologie de terreur ,1932 le noir idéologie de terreur, voici le vert sous-jacent malicieusement idéologie de terreur. VIENNE LA PAROUSIE AMEN
Un simple souvenir toulousain. Ce devait être en 1998, un soir de 14-Juillet. Désireux de montrer à mes filles, encore bien jeunes, le feu d'artifice tiré depuis la Prairie des Filtres, je les avais menées jusqu'au point culminant de l'arche centrale de l'antique Pont-Neuf. Spectacle pyrotechnique magnifique, vue imprenable. Bouquet à vous couper le souffle. Derrière nous, l'Hôtel-Dieu illuminé. Sous ce beau ciel nocturne où les étoiles scintillaient à leur tour, on était comme ailleurs. Tout a une fin, sauf l'ailleurs, justement. Il fallut, encore éblouis et tentant de tirer une morale de ces mille incandescences, redescendre vers la ville, au travers d'une foule compacte et bon enfant. A notre gauche, un joyeux drille, plutôt svelte et grand. Et sympathique, il faut le dire. D'un gosier clair, d'une voix bien timbrée, il apostropha un ami à ses côtés, disant "T'as vu, y a tout Mostaganem !". Et c'est vrai, il y avait tout Mostaganem. L'heureuse époque !