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  • Petits pas en Louisiane

    Le gouverneur de Louisiane, Piyush “Bobby” Jindal, a promulgué deux lois qui limitent un peu la barbarie de la culture de mort dans son Etat. L’une interdit l’avortement après 20 semaines, l’autre interdit l’euthanasie pour les malades qui ne sont pas en phase terminale et pour les handicapés graves.

    Le gouverneur avait déjà promulgué une loi qualifiant de crime l’avortement pratiqué par un médecin qui n’a pas la licence pour exercer la médecine en Louisiane (sic), et une loi rendant obligatoire une échographie (avec battements de cœur du fœtus) avant tout avortement.

    On notera d’une part que ce gouverneur républicain est le fils d’immigrants hindous, converti au catholicisme.

    On notera d’autre part que les deux dernières lois (les deux premières chronologiquement) sont des initiatives de sénateurs démocrates, les deux autres de parlementaires républicains.

    (Americatho)

  • La pilule abortive anticonstitutionnelle (en Hongrie)

    L’Institut hongrois de contrôle des médicaments a donné son feu vert à la commercialisation du pesticide humain (comme l’appelait le Pr. Lejeune) RU486. Mais le Premier ministre Viktor Orban a soulevé une question de constitutionnalité, puisque la nouvelle Constitution, celle qu’il a fait adopter, garantit la protection de la vie depuis la conception. Et le sous-secrétaire d'état à la Santé a souligné que le feu vert de l’Institut de contrôle des médicaments résultait des obligations européennes mais ne signifiait pas la mise sur le marché de la pilule abortive.

  • L’euthanasie en Suisse

    Les électeurs du canton de Vaud ont rejeté la proposition d’Exit visant à obliger tous les établissements médico-sociaux subventionnés à accepter l'assistance au suicide demandée par un résident, sans aucun encadrement. Mais ils ont adopté à 60% la contre-proposition du gouvernement qui légalise la dite « aide au suicide » à la condition notamment qu'un médecin vérifie la capacité de discernement de la personne, que celle-ci souffre d'une maladie ou de séquelles d'accident graves et incurables et que des alternatives, telles que des soins palliatifs, aient été discutées avec elle.

  • Nigeria : on tue les chrétiens

    Il y a eu hier cinq nouveaux attentats à la bombe contre des églises dans l’Etat de Kaduna, au Nigeria, qui ont fait au moins une vingtaine de morts.

  • Eh bien voilà

    Puisque la droite qui est toujours la plus bête du monde voulait perdre (parce que le quinquennat a été voulu par Chirac pour que la majorité de l’Assemblée corresponde à la couleur du président), eh bien elle a perdu. Et, puisque le défaitisme ne pardonne pas, elle a perdu grave…

    Au fait non, la gauche ne dispose pas de tous les pouvoirs pour gouverner, comme on l’entend dire partout. Elle dispose des pouvoirs que lui concède Bruxelles, et qui sont très limités. Cette assemblée, comme les autres, inscrira dans la loi française les directives de Bruxelles, ce qui représente les trois quarts de son activité. Pour le reste, eh bien le budget est désormais étroitement contrôlé par Bruxelles (ce qui empêchera Hollande de mettre la France en quasi faillite comme l’avait fait Mitterrand en 1982). Restent les « questions de société » : on aura donc  l’année prochaine le « mariage » des paires et le meurtre des malades. Mais peut-être pas le droit de vote des étrangers puisqu’il faut une majorité des trois cinquièmes pour modifier la Constitution et que la gauche ne pourra sans doute pas la réunir sur ce sujet (si du moins l’opposition s’oppose, ce qui n’est pas assuré).

    On continue dans la décadence. Avec sans doute un coup d’accélérateur. Un jour on arrivera au fond. De la barbarie.

    Quand même il y a un vrai gag. Ségolène était assurée d’avoir la présidence de l’Assemblée nationale, qu’elle convoitait à haute voix et avec passion. Plouf : quand son rival a annoncé qu’il se maintenait, il était clair que c’était raté. Colossale jubilation de Jack Lang qui convoitait également le perchoir mais s'était vu méchamment doublé par la Ségolène. Et Manuel Valls, allant soutenir Jack Lang entre les deux tours, de le voir déjà président de l’Assemblée. Et plouf : Jack Lang a été battu…

  • La petite sœur de sainte Thérèse, comme un mauvais clown un peu stupide…

    En 1919 – elle n’a pas encore 10 ans – Cecilia Eusepi lit l’Histoire d’une âme.

    « Je la lus d’un trait et je fus émue jusqu’aux larmes... en réalité je ne compris pas grand chose... il y a quelque chose pourtant que je compris tout de suite : c’est que la sainteté ne réside pas dans la grandeur des mortifications, dans la grandeur et dans le caractère extraordinaire des œuvres et des actions... [...] et je sentis dans mon cœur que c’était là la voie que je devais parcourir. »

    A 12 ans à peine, elle demande à entrer comme tertiaire dans l’ordre des Servites de Marie. Et l’année suivante, malgré les efforts de sa famille pour l’en dissuader, elle obtient de l’évêque la dispense pour entrer comme postulante dans ce même ordre, pour devenir missionnaire.

    Mais à 16 ans elle est atteinte de tuberculose. Elle en mourra deux ans plus tard. Entre temps, le cardinal Lepicier, de l’ordre des Servites, avait demandé au confesseur de la jeune fille de lui demander d’écrire un journal. Journal auquel elle donna le titre de « Histoire d’un clown ». Car elle se voyait « comme un mauvais clown un peu stupide » dans les bras de Jésus.

    Dans son journal, elle apparaît clairement comme la petite sœur de sainte Thérèse (« Je rejoindrai Jésus par un petit sentier, bref, très bref, qui m’a été tracé par la petite Thérèse de l’Enfant-Jésus »). Elle raconte même que Thérèse lui apparut en songe, en 1927 (année où Pie XI la proclame patronne des missions), pour lui dire qu’elle mourrait le 1er octobre de l’année suivante. Ce qui arriva. Thérèse était morte un 30 septembre.

    Son corps est resté intact.

    Elle a été béatifiée hier. Après l’Angélus, Benoît XVI a déclaré :

    « Je désire rappeler avec joie que cet après-midi, Cecilia Eusepi, morte à seulement 18 ans, sera proclamée bienheureuse, à Nepi, dans le diocèse de Civita Castellana. Cette jeune qui aspirait à devenir religieuse missionnaire, fut forcée de quitter son couvent à cause d'une maladie, qu’elle vécut avec une foi inébranlable, démontrant une grande capacité de sacrifice pour le salut des âmes dans les derniers jours de son existence. En profonde union avec le Christ crucifié, elle répétait: “Il est beau de se donner à Jésus, qui s’est donné tout entier pour nous.” »

    Elle avait écrit aussi :

    « Oui, je l’aime beaucoup Jésus... mais les œuvres où sont-elles ? Les œuvres qui puissent prouver cet amour ? Je n’en ai pas... et pourtant je ne m’effraie pas, je volerai à Lui avec les ailes de mes grands désirs, ou, mieux, je chercherai à être une toute petite fille pour être toujours dans Ses bras, et quelles œuvres peut-on prétendre des enfants ? Ceux-ci pour montrer leur affection ne se servent que de caresses, de baisers, n’offrent que de petites et humbles fleurs des champs car ils peuvent en avoir autant qu’ils veulent. »

  • Saint Ephrem

    Prends donc comme symboles le soleil pour le Père; pour le Fils, la lumière, et pour le Saint Esprit, la chaleur. Bien qu’il soit un seul être, c’est une trinité que l’on perçoit en lui. Saisir l’inexplicable, qui le peut ?

    Cet unique est multiple : un est formé de trois, et trois ne forment qu’un, grand mystère et merveille manifeste ! Le soleil est distinct de son rayonnement bien qu’il lui soit uni ; son rayon est aussi le soleil.

    Mais personne ne parle pourtant de deux soleils, même si le rayon est aussi le soleil ici-bas. Pas plus nous ne disons qu’il y aurait deux Dieux. Dieu, Notre Seigneur l’est ; au-dessus du créé, lui aussi.

    Qui peut montrer comment et où est attaché le rayon du soleil, ainsi que sa chaleur, bien que libres ? Ils sont ni séparés ni confondus, unis, quoique distincts, libres, mais attachés, ô merveille !

    Qui peut, en les scrutant, avoir prise sur eux ? Pourtant ne sont-ils pas apparemment si simples, si faciles ?…

    Tandis que le soleil demeure tout là-haut, sa clarté, son ardeur sont, pour ceux d’ici-bas, un clair symbole. Oui, son rayonnement est descendu sur terre et demeure en nos yeux comme s’il revêtait notre chair.

    Quand se ferment les yeux à l’instant du sommeil, tel des morts, il les quitte, eux qui seront ensuite réveillés. Et comment la lumière entre-t-elle dans l’oeil, nul ne peut le comprendre. Ainsi, Notre Seigneur dans le sein…

    Ainsi, notre Sauveur a revêtu un corps dans toute sa faiblesse, pour venir sanctifier l’univers. Mais, lorsque le rayon remonte vers sa source, il n’a jamais été séparé de celui qui l’engendre. Il laisse sa chaleur pour ceux qui sont en-bas, comme Notre Seigneur a laissé l’Esprit Saint aux disciples.

    Regarde ces images dans le monde créé, et ne vas pas douter quant aux Trois, car sinon tu te perds ! Ce qui était obscur, je te l’ai rendu clair: comment les trois font un, trinité qui ne forme qu’une essence !

    (Saint Ephrem, Hymne de la Trinité, traduction Sebastian Brock - Didier Rance)

  • 3e dimanche après la Pentecôte

    La femme qui cherche la drachme perdue, c’est notre Mère l’Église. Sa tâche, en effet, sur la terre, est de chercher ce qui est perdu. Elle cherche les âmes pécheresses des hommes pour les sanctifier et les conduire au ciel. Elle fouille la pauvre et sordide cabane qui représente la terre avec toutes les souillures du péché ; elle allume une lumière ; sa lumière, c’est le Christ. Quelle belle image ! L’Église porte dans ses mains la lumière du monde, le Christ, le Christ dans l’Eucharistie. Avec cette lumière, elle illumine l’obscurité de la vie terrestre et même l’obscurité de notre intérieur. Elle y trouve la monnaie perdue, c’est-à-dire l’âme immortelle que le péché a fait tomber dans la boue. C’est encore une belle comparaison : l’âme est une monnaie. Une monnaie porte une empreinte, qui est souvent l’effigie du souverain. L’âme aussi porte une empreinte : l’effigie du Roi des cieux. Elle est l’image de Dieu. Bien plus, le Christ doit être de plus en plus profondément gravé dans notre âme. Laissons donc notre Mère l’Église nous chercher, nous trouver et nous faire rentrer dans le trésor du ciel.

    Dom Pius Parsch

    On pourra s’amuser (ça m’amuse personnellement) de constater que cet évangile de la drachme perdue est celui du dimanche où les Grecs votent pour un Parlement qui pourrait leur faire retrouver la drachme…

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Salve, sancta Parens, eníxa puérpera Regem : qui cælum terrámque regit in sǽcula sæculórum.

    Salut, ô Mère sainte ; mère qui avez enfanté le Roi qui régit le ciel et la terre dans les siècles des siècles.

    C’est, je crois, le seul introït qui ne soit pas tiré de la Sainte Ecriture (généralement des psaumes), mais de l’œuvre d’un poète : Sedulius, auteur également de l’antienne Genuit puerpera Regem (Noël) et des hymnes de Noël A solis ortus cardine et de l’Epiphanie Hostis Herodes impie (qui sont toutes deux extraites d’un même et très long poème).


    Rectification.

    J'oubliais le fameux "Gaudeamus"...

  • La France selon Egan-Jones

    La petite agence de notation américaine Egan-Jones a réduit la note de la France de deux crans, de A à BBB+, avec perspective négative. L’agence constate pour la dette publique une « tendance désastreuse », et ajoute que « le pire est encore à venir ». Notamment parce que François Hollande va « se retrouver pressé de tenir ses promesses de campagne, ce qui en fin de compte affectera la qualité du crédit » de la France.

    Mais on ne voit pas pourquoi François Hollande tiendrait ses promesses. Quelle idée saugrenue.