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3e dimanche après la Pentecôte

La femme qui cherche la drachme perdue, c’est notre Mère l’Église. Sa tâche, en effet, sur la terre, est de chercher ce qui est perdu. Elle cherche les âmes pécheresses des hommes pour les sanctifier et les conduire au ciel. Elle fouille la pauvre et sordide cabane qui représente la terre avec toutes les souillures du péché ; elle allume une lumière ; sa lumière, c’est le Christ. Quelle belle image ! L’Église porte dans ses mains la lumière du monde, le Christ, le Christ dans l’Eucharistie. Avec cette lumière, elle illumine l’obscurité de la vie terrestre et même l’obscurité de notre intérieur. Elle y trouve la monnaie perdue, c’est-à-dire l’âme immortelle que le péché a fait tomber dans la boue. C’est encore une belle comparaison : l’âme est une monnaie. Une monnaie porte une empreinte, qui est souvent l’effigie du souverain. L’âme aussi porte une empreinte : l’effigie du Roi des cieux. Elle est l’image de Dieu. Bien plus, le Christ doit être de plus en plus profondément gravé dans notre âme. Laissons donc notre Mère l’Église nous chercher, nous trouver et nous faire rentrer dans le trésor du ciel.

Dom Pius Parsch

On pourra s’amuser (ça m’amuse personnellement) de constater que cet évangile de la drachme perdue est celui du dimanche où les Grecs votent pour un Parlement qui pourrait leur faire retrouver la drachme…

Commentaires

  • Deux mille ans de drachmes pour en arriver à ce qu'on fasse revoter le peuple grec pour qu'il confirme bien plus d'euros et plus de fuites en avant dans un assistanat virtuel, et pendant ce temps la misère, l'insécurité, l'anarchie, la nécessité pour les habitants de se défendre eux-mêmes vont ne faire que croitre...
    Malheureusement pour rester dans l'Evangile de ce dimanche, ce n'est pas dans l'intérêt de la petite Grèce égarée, que le Berger Bruxellois, fait semblant d'agir...

  • Curieux commentaire... Je n'ai pas l'impression que ma mère l'Église m'ait jamais cherchée, ni moi, ni mes contemporains, ni mes enfants et leurs contemporains. J'ai trouvé la Foi en lisant de vieux livres catholiques d'occasion, et je l'ai transmise à mes enfants.

    La femme de la parabole, il me semble que ce serait plutôt la Vierge Marie.

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