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  • Saint Louis de Gonzague

    L’angélique jeune homme, l’innocence pénitente, « rapidement arrivé à la perfection, avait rempli plusieurs années ». Saint Robert Bellarmin, qui lui donna son assistance spirituelle à son lit de mort, affirma, avec d’autres personnes qui connaissaient bien Louis de Gonzague, que ce jeune homme n’avait jamais dans sa vie commis un seul péché mortel. Mais ce qui brilla surtout parmi toutes ses vertus, ce fut sa pureté angélique que ne vint jamais troubler même une mauvaise pensée. Cette pureté fut un effet d’une grâce spéciale de Dieu. Louis naquit en 1568. Il était issu d’une maison princière. A l’âge de douze ans, il fit, à Florence, devant l’autel de la Mère de Dieu, le vœu de virginité. Il reçut la première communion de la main de saint Charles Borromée. Envoyé comme page à la cour d’Espagne, il ne se permit jamais de regarder le visage de l’impératrice, Marie d’Autriche. Il vivait dans une grande mortification. Il restait jusqu’à cinq heures en prière sans éprouver la moindre distraction. Après trois ans de pénibles efforts, il obtint de son père la permission d’entrer dans la Compagnie de Jésus (1585). Au service des malades, il contracta une maladie infectieuse et mourut à 24 ans, en 1591. Avant de mourir, il avait manifesté le désir d’être fouetté et couché sur la terre.

    Dom Pius Parsch

     

  • Corruption de deuxième classe

    Suite aux révélations que l’on pouvait si facilement corrompre les députés européens, le Parlement européen avait décidé de se donner un nouveau « code de bonne conduite », plus contraignant.

    Mais ce texte, très général, avait besoin d’être précisé. En mai dernier, le bureau du Parlement (le président et ses 14 vice-présidents), sur recommandation des questeurs, a décidé que les députés peuvent se faire payer par les lobbies des voyages et des nuits d’hôtel à condition de ne pas voyager en classe affaire et que l’hébergement ne dépasse pas les 300 € par jour.

    Après un long moment de réflexion, cette décision commence à faire des vagues, et pourrait être revue…

  • L’islam règne sur l'Azawad

    Les islamistes ont pris le contrôle de tout le nord du Mali. Le CICR donne l’état des lieux :

    L'ensemble des activités économiques sont paralysées. Des dizaines de milliers de personnes, aussi bien déplacées que résidentes, manquent de nourriture et d'articles ménagers et d'hygiène de première nécessité, ainsi que d'accès aux soins.

    Les pillages intervenus à la suite des combats dans les principales villes du nord du Mali, début avril, ont également touché les stocks des récoltes destinées à la consommation, à la vente et à la constitution de greniers de semences.

    Un autre problème de taille est la fermeture de la plupart des écoles dans le nord du Mali. Beaucoup d'établissements scolaires ont été saccagés et les instituteurs ont dû partir. Dans cette situation, l'un des risques majeurs est l'enrôlement des enfants dans les groupes armés.

  • Il est français

    Le Pakistan annonce que ses services ont arrêté, près de la frontière avec l’Iran, un « important responsable d’Al Qaïda ».

    Il s’appelle Naamen Meziche.

    Il est français.

  • Saint-Etienne : la grande mosquée et son évêque

    La (très) grande mosquée Mohammed VI de Saint-Etienne (France), financée par le roi du Maroc, construite dans le plus pur style marocain par des artisans marocains, et dont l’imam est un fonctionnaire marocain, a été inaugurée hier par le ministre marocain des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq.

    Il y avait là le député-maire, le préfet, l’évêque, le grand rabbin, le pasteur, le président du CFCM, etc. Tout le monde a parlé de tolérance, de vivre ensemble, de respect et de paix, toutes valeurs que symbolise, comme chacun sait, la mosquée. (1)

    Pendant ce temps-là, à l’extérieur, éclatait une échauffourée entre une cinquantaine de musulmans et les forces de l’ordre. Les manifestants, exclus de la fête, étaient des partisans de l’imam Mohamed El Adly, qui officiait depuis 17 ans à Saint-Etienne mais qui vient d’être rappelé par Rabat et remplacé par un autre imam, parce que le « radicalisme » de Mohamed El Adly commençait à faire tache sur la réputation d’islam « du juste milieu » que le Maroc est censé représenter. Un policier a été blessé.

    Pendant qu’on se castagnait à l’extérieur, à l’intérieur l’évêque de Saint-Etienne, Mgr Dominique Lebrun, soulignait dans son discours que « plusieurs écoles catholiques accueillent jusqu’à 80% d’enfants musulmans » et que « cela contribue, j’en suis sûr, à la paix dans notre cité et à la compréhension mutuelle ». Assurément. Mais il faut faire encore un effort pour aboutir à ce qu’il y ait 100% d’élèves musulmans, afin de parfaire la compréhension mutuelle et la paix (salam) dans la cité. Et Monseigneur a osé – comme il le dit – ajouter ceci :

    « Oserais-je dire que je souhaite que ce lieu de prière permette aux croyants musulmans de se sentir davantage accueillie [sic] sur une terre et dans un pays dont les racines chrétiennes sont évidentes ? Nous avons sans doute à reconnaître que ce ne fut pas toujours le cas. Les musulmans ainsi en paix avec eux-mêmes pourront alors mieux entendre avec sérénité le message que Jésus a délivré dans son amour pour tous, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes. »

    Monseigneur bat sa coulpe sur la poitrine des chrétiens qui n’ont pas assez bien accueilli les musulmans. Notamment ceux qui n’ont pas accueilli avec assez d’enthousiasme l’implantation d’une gigantesque mosquée islamiste (car le gouvernement marocain est islamiste) dans leur ville. C’est chez lui une obsession. En février 2010, il était allé à la mosquée (la provisoire) pour « demander pardon » aux musulmans (sic !) du fait que des chrétiens à la « pensée injuste » soient hostiles à la construction d’une giga-mosquée…

    Et maintenant que tout est arrangé, « les musulmans » bien installés dans leur si belle mosquée, « en paix avec eux-mêmes », pourront « mieux entendre » le « message de Jésus ». On espère qu’il parle du « Jésus » (Issa) du Coran. Parce que s’il s’agit de celui de l’Evangile, on est en plein blasphème.

    En tout cas nous avons là, dans la ville qui porte encore le nom du protomartyr des chrétiens, une magnifique confirmation que le jihad n’est pas forcément violent. Le jihad, c’est l’effort dans le chemin d’Allah, pour imposer l’islam sur toute la terre. Or on voit qu’en France cet effort se fait non seulement sans coup férir, mais avec la bénédiction de toutes les autorités civiles (de la République laïque) et religieuses, particulièrement des évêques.

    (1) « Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les coupoles nos casques et les croyants nos soldats » (le poème préféré du Premier ministre turc). Et au Maroc sont seulement tolérés les chrétiens étrangers. Tout Marocain doit être musulman.

  • Saint Silvère

    Le pape saint Silvère était le fils du pape saint Hormisdas, ce qui n’est pas banal.

    Et ce qui n’est pas banal non plus est qu’il fut nommé au siège de Pierre par le roi des Goths, qui était arien. Et qu’il fut très vite exilé par l’impératrice Theodora parce qu’il ne voulait pas rétablir à Constantinople le patriarche eutychien qu’avait déposé son prédécesseur saint Agapit.

    Car lui-même était parfaitement catholique.

    Et comme il mourut rapidement en son lieu d’exil il fut considéré comme martyr. Ce que confirmèrent les nombreux miracles qui éclatèrent sur sa tombe.

  • L’instrumentum laboris du prochain synode

    Le Vatican a publié aujourd’hui l’Instrumentum laboris du prochain synode, qui se déroulera du 7 au 28 octobre sur le thème de « la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne », tandis que l’Année de la foi commencera le 11 octobre.

    Le ton du document est très loin de l’optimisme béat de Vatican II. « Le risque est grave », dit le texte, « que la foi, qui introduit à la vie de communion avec Dieu et permet l'entrée dans son Église, ne soit plus comprise dans sa signification profonde, ne soit pas assumée et vécue par les chrétiens comme l'instrument qui transforme la vie, avec le grand don de la filiation de Dieu dans la communion ecclésiale », et l’on souligne « les lacunes de nombre de communautés dans l'éducation à une foi adulte ».

    Et l’on évoque les obstacles à la transmission de la foi, qui sont « semblables un peu partout ». Il y a des obstacles extérieurs, et des « obstacles intérieurs à l'Église, à la vie chrétienne : une foi vécue de façon privée et passive ; ne pas ressentir le besoin d'une éducation de sa propre foi ; une séparation entre la foi et la vie ».

    L’instrumentum laboris oublie le principal obstacle intérieur à l’Eglise : il s’agit des évêques, et pour ce qui est de la France, de la grande majorité des évêques.

    Ce n’est ni un paradoxe, ni une mauvaise blague. C’est une terrible réalité. (Personnellement, j’ai retrouvé la foi malgré les évêques, et malgré le pape de l’époque, qui étaient pour moi le grand obstacle à mon retour dans l’Eglise.)

    Mais le synode ne peut pas se pencher sur ce mal. Puisque c’est le synode… des évêques, et que l’Instrumentum laboris est rédigé d’après les éléments donnés par… les évêques…

  • Sainte Julienne Falconieri

    Elle était de la noble famille des Falconiéri. Quand elle naquit, ses parents étaient déjà âgés. Son oncle, le bienheureux Alexis Falconiéri, déclara à sa mère que ce n’était pas une fille qu’elle avait mise au monde, mais un ange. A l’âge de 15 ans, elle renonça à son héritage et reçut des mains de saint Philippe Beniti l’habit des religieuses servites, dites « Mantellate ». Beaucoup de femmes des meilleures familles suivirent l’exemple de Julienne, et sa mère elle-même se soumit à sa direction spirituelle. Saint Beniti confia à ses soins l’Ordre des servites qu’il dirigeait. Sainte Julienne s’imposait de grandes mortifications et des jeûnes austères. Il en résulta une grave maladie d’estomac. Elle ne pouvait prendre aucune nourriture, elle ne pouvait même pas recevoir la sainte communion. Arrivée à ses derniers moments, elle pria le prêtre d’approcher tout au moins la sainte hostie de sa poitrine. C’est alors que se produisit le miracle de l’hostie dont parlent l’oraison et l’hymne du bréviaire : la sainte hostie disparut et Julienne s’endormit dans le Seigneur avec un visage souriant (12 juin 1341). Après sa mort, on vit l’image du crucifix, telle qu’elle était sur l’hostie, imprimée nettement sur sa poitrine.

    Dom Pius Parsch

     

  • Roger Holeindre au Centre Charlier

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    Le mardi 26 juin à 19h, Roger Holeindre, organisateur de la manifestation du 30 juin « Pour le Mémorial de l’Honneur français », donnera une conférence au Centre Henri et André Charlier sur le thème : « Regards sur la France actuelle et les combats à venir ».

    Centre Charlier, 70 boulevard Saint-Germain, Paris 5e. Tél. 01 40 51 74 07.

  • Egypte : l’armée s’attribue tous les pouvoirs

    Les Frères musulmans revendiquent la victoire de Mohammed Morsi à l’élection présidentielle avec 52,5% des voix, ce qui paraît plausible mais est vivement contesté par Ahmad Chafiq. Le résultat officiel sera publié jeudi.

    Quoi qu’il en soit, peu après la fermeture des bureaux de vote, l’armée s’est attribuée tous les pouvoirs. Elle avait déjà invalidé l’élection de l’Assemblée et l’avait dissoute, et dissous également la nouvelle commission constitutionnelle. Dans une Déclaration constitutionnelle complémentaire, le Conseil suprême des forces armées fait savoir qu’il exerce le pouvoir législatif jusqu'à l'élection d'une nouvelle Assemblée, qui ne pourra pas avoir lieu avant la rédaction de la nouvelle Constitution par une commission qui sera nommée par l’Armée, laquelle aura un droit de veto sur tous les articles…