La dernière attaque en date contre les jours fériés catholiques vient de l’association des directeurs de ressources humaines : elle propose de permettre aux salariés de remplacer trois jours fériés chrétiens par d’autres, à leur guise. Il s’agit de l’Ascension, du lundi de Pentecôte et de l’Assomption.
Le ministre socialiste Michel Sapin, membre du Grande Orient de France, a recommandé la « prudence »...
Mais Mgr Podvin, porte-parole de la conférence des évêques de France, donc au nom de tous les évêques de France, a manifesté son accord :
« La République est laïque. C'est elle qui, en fonction du droit du travail, a posé les jours fériés. La signification religieuse, nous y sommes attachés, mais le respect de la diversité, c'est certainement une des sources de paix de la société. »
Sic.
Il est vrai que c’est l’Eglise qui par son entreprise de destruction intitulée « réforme » liturgique a supprimé le lundi de Pentecôte (qui est donc une survivance anachronique dans le calendrier de la République). Et l’Eglise de France a oublié, en tout cas dans la pratique (le site de la CEF n’en dit pas un mot), que Marie est la patronne principale de la France au titre de son Assomption. De ce fait il n’y a guère de raison que cette fête soit fériée. Reste donc à supprimer l’Ascension, à laquelle une bonne partie du clergé ne croit plus…
Et cela laissera enfin des jours disponibles pour la célébration de fêtes de la « diversité » chère aux évêques, c’est-à-dire de l’islam.