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  • L’Année de la Foi

    Dans la note de la Congrégation pour la doctrine de la foi, envoyée aux évêques pour l’Année de la Foi, on lit notamment ceci :

    Il est souhaitable de vérifier les catéchismes locaux et les différents instruments de travail catéchétiques en usage dans les Églises particulières, pour assurer leur pleine conformité avec le Catéchisme de l’Eglise catholique. Au cas où certains catéchismes ou instruments de travail pour la catéchèse ne seraient pas en plein accord avec le Catéchisme ou manifesteraient des lacunes, on commencera à en élaborer de nouveaux, éventuellement selon l’exemple et avec l’aide d’autres Conférences épiscopales qui ont déjà pris le soin d’en rédiger.

    Et juste après :

    En collaboration avec la Congrégation pour l’Éducation Catholique, qui est compétente, il sera opportun de vérifier la présence des contenus du Catéchisme de l’Eglise catholique dans la Ratio de formation des futurs prêtres et dans le cursus de leurs études théologiques.

    Au cas où l’on n’aurait pas bien compris, la note revient ensuite à la charge :

    Il sera opportun de vérifier la réception du Concile Vatican II et du Catéchisme de l’Église catholique dans la vie et la mission de chaque Église particulière, surtout dans le domaine de la catéchèse. Pour ce faire, on espère que, soutenus par les Commissions des Conférences épiscopales pour la catéchèse, les Services diocésains de la catéchèse, qui ont le devoir de veiller à la formation des catéchistes sur le plan des contenus de la foi, feront un nouvel effort.

    En bref, dit la note aux évêques, il va vraiment falloir que vous fassiez enfin un vrai catéchisme, et des vrais séminaires, où l’on enseigne la vraie foi catholique…

     

  • Daoudal Hebdo N° 153

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    Daoudal Hebdo N° 153

    Avis de décès

    Je ne  prends pas cette décision de gaieté de cœur, surtout en pensant aux généreux donateurs qui ont donné pour un simple sursis, mais elle était inéluctable : je dois arrêter la publication de Daoudal Hebdo. Car les quelques nouveaux abonnés ne compensent pas ceux qui ne se réabonnent pas, qui ne sont pourtant pas si nombreux non plus, mais le déséquilibre ne fait que s’aggraver, et je n’ai pas les moyens de continuer.

    Pour ne pas trop léser les abonnés de la première heure, qui sont la majorité, je vais continuer jusqu’à la fin de la quatrième année, donc jusqu’à l’été prochain, mais ce sera, comme vous le voyez, un numéro de quatre pages en noir et blanc, envoyé le lundi au tarif lent.

    Avec mes regrets, mais pas éternels…

  • L'astre de la croix s'est levé

    L'astre de la croix s'est levé ; à sa lumière, cherchons le Roi des rois.

    Cherchons-le avec humilité : c'est alors qu'il se manifeste aux cœurs de ceux qui le cherchent.

    Il a quitté son trône céleste ; couché dans la crèche, il y réside dans la pauvreté.

    Pour l'exemple de ceux qui le cherchent, il apprend à mépriser la terre, à aimer les choses célestes.

    Abandonnons Hérode, suivons en hâte les Mages; offrons nos vœux avec les leurs.

    A la suite de l'étoile, ils courent vers ce Roi dont ils annoncent le règne éternel.

    Offrons-lui mystiquement les dons que leur munificence lui présenta réellement :

    De l'encens comme au Dieu suprême, de la myrrhe comme à l'homme véritable, de l'or comme à un Roi.

    Lis de pureté ! par ces dons, rendez nous votre Fils propice, ce Fils rempli de douceur ;

    Et qu'un jour il nous soit donné de vivre avec lui, au sein de la gloire du Paradis, dans une liberté parfaite. Amen.

    Séquence du missel de Paris, 1584 (L’Année liturgique)

  • La Sainte Famille

    La liturgie du premier dimanche après l’Epiphanie est occultée (sauf dans les monastères) par la fête de la Sainte Famille, laquelle est elle-même occultée par la solennité de l’Epiphanie dans les pays où cette fête n’est pas fériée.

    Il en est ainsi depuis un petit siècle. La réforme liturgique a mis cette fête à une autre date mais l’a conservée, de façon assez incompréhensible, ou pour souligner que cette réforme c’est n’importe quoi.

    L’évangile de cette fête est celui du dimanche : quand les parents de Jésus le retrouvent parmi les docteurs dans le Temple de Jérusalem. L’antienne de communion de la messe du dimanche, et celle de la fête de la Sainte Famille, évoquent toutes deux cet épisode. Il est significatif que celle de la fête soit la dernière phrase, qui indique que Jésus « leur était soumis » (c’était un petit garçon obéissant de bonne famille), alors que celle du dimanche plonge au cœur du mystère, quand Jésus réplique vertement qu’il doit s’occuper de ce qui est de son Père.

    Il est assez étrange que l’Eglise ait fini par nous présenter la Sainte Famille de Nazareth comme un modèle de la famille chrétienne. Pourtant, le mari et la femme qui n’ont aucune relation sexuelle et qui ont un enfant unique, c’est davantage un modèle pour le gouvernement chinois que pour l’Eglise catholique…

  • Lorsque le laïcard candide découvre l’islam pour de vrai

    Frédéric Gilbert, athée, « laïque intégriste et fils de prêtre défroqué », voulait se marier avec une Marocaine. Il découvre qu’il doit fournir à la mairie (d’Aubervilliers) un « certificat de coutume », délivré par le consulat du Maroc, et que parmi les pièces à fournir pour obtenir le certificat, il y a un « acte de conversion à l'islam ».

    Frédéric Gilbert, qui est journaliste, fait son enquête auprès de Français mariés avec des Marocaines. Ils lui répondent que c’est le cas en effet, et… qu’ils se sont convertis « pour de faux » afin d’obtenir le papier.

    Le maire socialiste d’Aubervilliers, accusé par Charlie Hebdo de se prendre pour un imam, tombe des nues. Il ne savait pas que ses services exigeaient, conformément à la loi marocaine, un certificat de conversion à l’islam aux Français désirant se marier avec une Marocaine…

    Frédéric Gilbert et sa Marocaine vont quand même se marier. Mais le mariage ne sera pas reconnu au Maroc.

  • « Oui, les coptes sont magnifiques »

    Compte rendu, par le texte et par l'image, de la visite en Egypte de la délégation conduite par le Dr Doublier-Villette.

  • Catholiques d’Indonésie

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    L’Indonésie est le plus grand pays musulman du monde, mais les catholiques ne baissent pas les bras, malgré la montée de l’islamisme dans ce pays dont on louait naguère l’islam tolérant. Et même l’Eglise se développe. A Alam Sutera (district de Serpong, province de Banten, Java) va être inaugurée le 15 janvier prochain l’église Saint-Laurent, qui est celle d’une nouvelle paroisse. Plus de 10.000 personnes se sont déjà inscrites comme membres de la paroisse. La paroisse la plus proche est celle de Sainte-Monique, à 6 km ; elle a été créée il y a 15 ans, et compte 22.860 membres enregistrés. Entre temps, deux autres paroisses ont vu le jour dans le sous-district voisin de Karawaci.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Puisque Pie XII a cru bon de supprimer l’octave de l’Epiphanie…

    Faisons retentir ce Salut, parole heureuse et douce, Salut par lequel devient le sanctuaire du Christ la Vierge qui est à la fois sa mère et sa fille.

    A peine entend-elle ce Salut, qu'elle conçoit son divin Fils, la Vierge issue de David, le lis entre les épines.

    Salut ! Mère du vrai Salomon, toison de Gédéon, vous dont les Mages honorent l'enfantement par une triple offrande.

    Salut ! vous qui avez enfanté le soleil. Salut ! vous qui, en donnant votre fruit, avez rendu à l'homme tombé la vie et la puissance.

    Salut ! Epouse du Verbe souverain, port du navigateur, buisson mystérieux, nuage de parfums, Reine des Anges.

    Nous vous en supplions, amendez-nous et nous recommandez à votre Fils, qui daigne nous donner l'éternelle joie ! Amen.

    (Séquence du moyen âge, citée par Dom Guéranger)

  • Il n’y a pas eu de printemps arabe pour les chrétiens (ni pour les laïques)

    Mgr Béchara Raï, patriarche des Maronites :

    Le « nettoyage ethnique » des chrétiens d'Orient n'est pas un objectif en soi, mais il est une conséquence de la déstabilisation de la région.

    Les chrétiens, en tant que minoritaires, sont des boucs émissaires faciles dans certains pays où nous passons d'un régime dur à un régime plus dur encore.

    Dans ce cas, on ne peut pas parler de « printemps arabe », mais « d'hiver arabe ».

    Tant que les sociétés arabes sont attachées à un système politique inspiré par l'islam et qui ne sépare pas religion et Etat, elles ne sont pas prêtes pour la démocratie. Car la théocratie exclut la démocratie.

    Nous voulons éviter que la Syrie se transforme en un nouvel Irak qui reste pour nous un exemple très éloquent de ce qu'il ne faut pas faire.

    L'Europe va faire face à un gros problème avec ses minorités musulmanes dont certains membres ne veulent pas séparer Etat et religion. Pour eux, l'islam vient en premier. Et ils font plus d'enfants que les chrétiens.

  • Le cœur inquiet

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI en la fête de l'Epiphanie:

    Le cœur inquiet, dont nous avons parlé en nous reportant à saint Augustin*, est le cœur qui, en fin de compte, ne se contente de rien de moins que de Dieu et, précisément ainsi, devient un cœur qui aime. Notre cœur est inquiet par rapport à Dieu et il le reste, même si aujourd’hui on s’efforce, avec des « narcotiques » très efficaces, de libérer l’homme de cette inquiétude. Toutefois, ce n’est pas seulement nous, les êtres humains, qui sommes inquiets par rapport à Dieu. Le cœur de Dieu est inquiet pour l’homme. Dieu nous attend. Il nous cherche. Il n’est pas tranquille lui non plus tant qu’il ne nous a pas trouvés. Le cœur de Dieu est inquiet, et c’est pour cela qu’il s’est mis en chemin vers nous – vers Bethléem, vers le Calvaire, de Jérusalem à la Galilée et jusqu’aux confins du monde. Dieu est inquiet à notre égard, il est à la recherche de personnes qui se laissent gagner par son inquiétude, par sa passion pour nous. De personnes qui portent en elles la recherche qui est dans leur cœur et, en même temps, qui se laissent toucher dans leur cœur par la recherche de Dieu à notre égard. Chers amis, c’est la tâche des Apôtres d’accueillir l’inquiétude de Dieu à l’égard de l’homme et de porter Dieu lui-même aux hommes. Et c’est votre tâche sur les pas des Apôtres de vous laisser toucher par l’inquiétude de Dieu afin que le désir de Dieu à l’égard de l’homme puisse être satisfait.

    * "Tu nous as faits pour Toi, Seigneur,et notre cœur est inquiet jusqu’à ce qu’il repose en Toi." Fin du premier paragraphe des Confessions.