Le gouvernement tchèque a arrêté le principe d’un référendum sur le traité du pacte fiscal, si ce traité entraine un nouveau transfert de compétences. Or le Premier ministre Petr Necas estime que le traité implique un transfert de compétence et une perte de souveraineté. Le référendum pourrait concerner en même temps l’adhésion du pays à la zone euro.
Tout cela reste assez flou. Ce qui ne l’est pas est que le président Vaclav Klaus a annoncé qu’il ne signerait pas le traité ; et que le gouvernement a décidé que la contribution tchèque au système de renflouement européen serait « très nettement inférieure » aux 3,5 milliards d’euros que le pays est censé apporter.