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18e dimanche après la Pentecôte

A l’Évangile, nous voyons le paralytique devant le Christ qui prouve, par le miracle, qu’il “a puissance de pardonner sur terre les péchés”. Mais ce paralytique est notre image ; à nous aussi appartient une semblable guérison : comme ce malade, nous fûmes jadis paralysés dans notre âme ; mais le Seigneur nous a guéris. Ce fut notre baptême. Chaque dimanche, celui-ci comme les autres, rappelle la grâce du baptême et veut lui donner son épanouissement et sa maturité. La messe d’aujourd’hui est donc en premier lieu un prolongement du baptême. Nous sommes encore bien paralysés dans notre âme : le monde, le moi, les bas instincts de la nature sont comme un poids de plomb qui tient notre âme abattue sur le sol, ce qui fait que nous pouvons si difficilement nous relever. Le Christ a institué l’Eucharistie pour nous donner sans cesse de nouvelles forces et pour guérir la paralysie de notre âme. L’Eucharistie doit nous tenir prêts à partir pour notre patrie céleste. Ainsi l’Evangile unit le passé (le baptême), le présent (l’Eucharistie) et l’avenir (le second avènement). Au jugement dernier, se réalisera pleinement pour nous la parole du Christ : “Il se leva (surrexit) et partit dans sa demeure (céleste)”.

Dom Pius Parsch

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