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  • « A la mosquée de La Roche, des collégiens s'imprègnent de l’islam »

    C’est un titre de Ouest France.

    Il s’agit de La Roche-sur-Yon, Vendée. Et des élèves du collège catholique Saint-Pierre des Essarts…

  • Le pape critique musical

    Cette fois c’est après un concert Bruckner.

    Aussi pertinent sur le plan technique :

    « La 9e Symphonie se détache du modèle classique, son discours musical se développe par grands blocs acoustiques, sections élaborées et complexes qui ne sont pas clairement définies, mais souvent séparés par de simples épisodes de liaison, ainsi que par des pauses »

    que sur le plan religieux :

    Bruckner avait dédié cette symphonie « au Bon Dieu » parce qu’il avait voulu « dédier et confier le fruit ultime et mûr de son art à Celui en qui il avait toujours cru, désormais le seul et véritable interlocuteur vers qui se tourner, arrivé à la dernière partie de l'existence ».

  • Trois nouveaux saints

    Mgr Guido Maria Conforti, Don Luigi Guanella, Mère Bonifacia Rodríguez de Castro, ont été canonisés hier par Benoît XVI.

  • Saint Raphaël

    Le nom de Raphaël veut dire médecine de Dieu. Et nous devons remarquer qu’on peut être retiré du mal par trois bienfaits que saint Raphaël nous accorde quand il nous guérit. D’abord Raphaël, le médecin céleste, nous arrache à l’infirmité spirituelle en nous amenant à l’amertume salutaire de la contrition, à laquelle se rapporte ce que Raphaël dit à Tobie : Dès que tu seras entré dans ta maison, oins ses yeux avec du fiel. Il le fit et son père recouvra la vue. Pourquoi ne dut-ce point être Raphaël lui-même qui fit cette onction ? Parce qu’un Ange ne donne point la componction ; son rôle est d’en montrer la voie. En ce fiel nous voyons donc l’image de l’amertume de la contrition, laquelle rend sains les yeux intérieurs de l’âme ; un psaume nous dit : « Il guérit ceux qui sont contrits de cœur. » Cette contrition est un collyre excellent. Au deuxième chapitre du livre des Juges, il est raconté que l’Ange monta auprès de ceux qui versaient des larmes et dit au peuple : « Je vous ai retirés de la terre d’Egypte ; j’ai accompli pour vous tant et tant de choses bonnes, et tout 1e peuple pleura de telle sorte que ce lieu fut appelé le lieu de ceux qui pleurent. »Mes très chers, les Anges nous parlent tout le long du jour des bienfaits de Dieu et nous les remettent en mémoire : Ils semblent nous dire : Qui t’a créé ? Qui t’a racheté ? Qu’as tu fait ? Qu’as-tu offensé ? Or, si nous nous arrêtons à considérer ce qui en est, nous ne trouverons d’autre remède que de pleurer.

    Secondement, saint Raphaël nous arrache à la servitude du diable, quand il fait pénétrer en nous le souvenir de la passion du Christ en figure de laquelle il est dit au sixième chapitre de Tobie : Si tu mets une parcelle de son cœur sur des charbons ardents, la fumée qui s’en dégagera mettra en fuite la race des démons. En effet, Raphaël relégua le démon dans un désert de la haute Egypte. Qu’est ceci ? Raphaël n’aurait pu éloigner le démon s’il n’avait mis le cœur sur des charbons ardents ? Est-ce le cœur d’un poisson qui donnait à l’Ange tant de pouvoir ? Nullement. Il serait demeuré sans aucune vertu s’il n’y avait eu ici un mystère. Par ce fait il nous est donné à entendre que rien aujourd’hui ne nous délivre de la servitude du diable comme la passion du Christ, et que cette passion procède de son cœur comme d’une racine, c’est-à-dire qu’elle est le fruit de son amour. Le cœur est en effet la source de toute notre chaleur vitale. Si donc tu mets le Cœur du Christ, c’est-à-dire la passion qu’il a soufferte et dont la racine est la charité, la source son ardeur, si tu mets ce Cœur divin sur des charbons en le rappelant à ta mémoire et que ton âme s’enflamme, aussitôt le démon sera éloigné, de sorte qu’il ne pourra te nuire.

    Troisièmement l’Archange Raphaël nous délivre de la peine de nous trouver en opposition avec Dieu, peine que nous encourons en offensant ce Dieu ; il nous en délivre quand il nous amène à prier avec instance ; et à ceci je rapporte ce que l’Ange Raphaël dit à Tobie au douzième chapitre : Quand tu priais avec larmes, moi j’ai offert ton oraison au Seigneur. Les Anges nous réconcilient avec Dieu, dans la mesure où ils le peuvent. Nos accusateurs devant Dieu, ce sont les démons. Quant aux Anges, ils nous excusent, lorsqu’ils offrent nos prières, ces prières qu’ils nous ont porté à faire dévotement. On lit au huitième chapitre de l’Apocalypse : « La fumée des parfums s’éleva de la main de l’Ange en présence du Seigneur. » Ces parfums se consumant suavement sont les prières des Saints. Veux-tu plaire au Dieu que tu as offensé ? Prie dévotement. Ils offrent à Dieu ta prière pour te réconcilier avec lui. Il est dit en saint Luc que le Christ étant tombé en agonie priait plus instamment et qu’un Ange de Dieu lui apparut le fortifiant. Tout cela s’est accompli en notre faveur, car le Sauveur n’avait point besoin d’être fortifié par un messager céleste ; mais il en a été ainsi pour montrer que les Anges assistent volontiers ceux qui prient avec piété et volontiers les aident ; ils les fortifient et offrent leurs oraisons à Dieu.

    Saint Bonaventure

  • 19e dimanche après la Pentecôte

    A la messe de ce dimanche, souligne dom Pius Parsch, l’introït, la collecte, la communion, et la postcommunion, insistent sur le nécessaire accomplissement des commandements. C’est le côté rebutant du christianisme… pour ceux qui n’ont pas essayé. Le bienheureux cardinal Schuster remarque qu’au milieu de l’antienne de communion il y a l’exclamation « utinam » (fasse le ciel) qui « exprime la joie puisée dans le doux service de Dieu ».

    De fait cette antienne est tirée du psaume 118, qui tout au long de ses 176 versets martèle la nécessité d’obéir aux commandements. Mais ce n’est pas rebutant, parce que chaque commandement accompli est une ouverture de liberté dans l’amour de Dieu, un vêtement de noces... C’est pourquoi à un moment le psalmiste s’exclame « J’aime tes commandements plus que l’or et le topaze », ou les savoure comme « plus doux que le miel dans ma gorge ».

  • Kadhafi c’était un méchant. La famille Saoud, c’est des gentils

    Nicolas Sarkozy s’est fendu d’une lettre de condoléances après la mort du « prince héritier » saoudien Sultan, demi-frère du roi et ministre de la Défense. Parce qu’il « a joué un rôle crucial dans la modernisation de l'Arabie saoudite, notamment dans le domaine de la défense », et qu’avec sa disparition, « la France perd un ami fidèle et sincère ».

    Ben oui, il nous avait acheté plein d’armes, d’avions, etc. Donc c’était un ami. Et toute la famille (tout le gouvernement), ce sont des amis.

    Et bien sûr les Etats-Unis aussi ont « perdu un ami précieux », a dit Obama.

    L’Arabie saoudite peut donc continuer tranquillement d’être l’une des plus implacables dictatures de la planète.

  • Le gouvernement turc va restaurer des églises…

    Selon Fides :

    Parmi les lieux de culte dont la restauration a été décidée par les autorités gouvernementales se trouvent : l’église arménienne catholique située en province de Diyarbakir, la plus grande synagogue de la province d’Edirne, l’église grecque de Taksiyarhis sur l’île de Cunda, de nombreux églises et monastères grecs de l’île d’Imbro, l’église syrienne d’Antioche et l’église gréco-catholique d’Iskenderun. En outre, l’église grecque orthodoxe de Saint Nicolas, qui fut démolie en 1960, sera reconstruite à Bodrum (zone touristique connue du sud-ouest de la Turquie) sur la base d’un accord approuvé par le maire de Bodrum et par les membres de l’assemblée communale. Après la démolition, le lieu était devenu un marché public. La population musulmane de la région, de mentalité plus ouverte que celle d’autres régions de la Turquie, a exprimé sa satisfaction suite à la décision de reconstruire l’église.

  • Contre le Christ tout est permis

    Une représentation de la « pièce de théâtre » "Sur le concept du visage du fils de Dieu" a été perturbée par des manifestants protestant contre la christianophobie. En fait cette pièce, proprement immonde, est ignoblement blasphématoire.

    Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand condamne des « méthodes violentes contraires à la démocratie », qui « portent atteinte à un principe fondamental de liberté d'expression protégé par le droit français ». Et il souligne que l’AGRIF, qui demandait l’interdiction de la pièce, a été déboutée.

    Aurait-il la même réaction s’il s’agissait d’une pièce aussi ignoble contre Mahomet ?

    Oh, que je suis bête. Une telle pièce ne peut pas exister, bien sûr. Les artistes savent ce qu’ils doivent respecter.

  • Dhimmitude préventive

    Déclaration de l’archevêque de Tunis :

    « La Tunisie est dans tous les cas sur le chemin de la démocratie. Il s’agira d’un modèle de démocratie fait par les Tunisiens. Il n’existe pas de modèle standard de démocratie valide pour tous les pays. Chacun crée son modèle, en l’adaptant à ses propres conditions sociales et culturelles. Je suis optimiste pour l’avenir du pays. »

    A propos de ces élections tunisiennes, et de l’islam « de France », ce témoignage d’une jeune Tunisienne des Alpes-Maritimes recueilli par Nice Matin :

    « La majorité des 10.000 inscrits dans les Alpes-Maritimes sont des jeunes gens qui veulent voter pour le parti islamiste. Ils parlent tous de “retour à nos racines arabo-musulmanes”… et cela démontre le travail inlassable des salafistes dans nos quartiers. »

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Embrassons, mes frères, les pas de Marie et prosternons-nous à ses pieds dans une instante supplication. Retenons-la, empêchons-la de s'éloigner avant de nous avoir bénis (1), car elle est puissante. Elle est la toison interposée entre le ciel et l’aire (2), la femme entre le soleil et la lune (3) : Marie établie entre le Christ et l'Église. Mais une toison imprégnée de rosée étonne moins vos esprits qu'une femme vêtue de soleil (3). C'est en effet une union très étroite, et ce rapprochement entre le soleil et une femme a bien de quoi nous surprendre. Comment une nature aussi frêle peut-elle subsister dans une pareille fournaise ? C’est à juste titre que tu t’étonnes, ô saint Moïse, et que tu désires voir cela de plus près. Mais quitte tes chaussures et débarrasse-toi de toute pensée charnelle, si tu désires t’approcher (4).

    1. Genèse 32, 26.
    2. Juges 6, 36-40.
    3. Apocalypse 12, 1.
    4. Exode 3, 2-5.

    (Extrait du sermon de saint Bernard pour le dimanche dans l'octave de l'Assomption. Lecture des matines pour les samedis d’octobre)