Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Affiches "Non à l'islamisme" : Le Pen relaxé

    Dans l’affaire, ou le feuilleton, de l’affiche du FN « Non à l’islamisme », Jean-Marie Le Pen, poursuivi par le Mrap, a été relaxé par le tribunal de Nanterre.

    On ne connaît pas encore les motivations. En décembre dernier, SOS Racisme et la Licra avaient été déboutées par le tribunal correctionnel de Paris qui avait jugé que Jean-Marie Le Pen n’était pas l’auteur de l’affiche ni le responsable des sites internet qui l’avaient diffusée.

     

    Addendum

     

    Le tribunal a mis en avant la liberté d’expression, a souligné qu’en période électorale les propos peuvent être exagérés, que la place de l’islam en France est un débat légitime, et que les « islamistes » ne sont pas un groupe de personnes au sens des lois antiracistes.


  • Mardi de la quatrième semaine de Carême

    La messe d’aujourd’hui nous aide à lire dans l’âme souffrante du Christ. Nous parcourons les quatre psaumes d’où sont tirés les chants psalmodiques et que, dans l’antiquité, on chantait presque toujours en entier. Le psaume 54 est devenu, pour l’Église, un psaume de Passion. Nous mettons ce psaume dans la bouche du Christ : « Je suis attristé dans mon épreuve et je tremble devant les menaces de l’ennemi... Mon cœur tremble au dedans de moi et les terreurs de la mort fondent sur moi… » Le Christ pense à Judas, aux chrétiens pécheurs, il pense à chacun de nous : « Si c’était un ennemi qui m’eût outragé, je l’aurais supporté ; si un adversaire s’élevait contre moi, je me cacherais devant lui. Mais toi, tu étais mon ami et mon confident, tu mangeais avec moi les doux aliments... » — Le Christ voit la grande détresse des âmes ; il voit les dévastations dont elles sont l’objet ; il voit le péché, le monde et le diable s’acharner à leur perte et il récite le psaume 43 (Graduel) : « Tu nous as livrés comme des brebis destinées à la boucherie,... tu as vendu ton peuple à vil prix... Tu nous rends la fable des nations et les peuples hochent la tête à notre sujet. » Ce n’est là qu’un aspect des sentiments du Christ dans sa Passion, nous sommes dans le vestibule du sanctuaire (avant-messe).

    Dans le sanctuaire même, nous entendons des accents plus sublimes, nous récitons le psaume 39 à l’Offrande. Saint Paul appelle ce psaume la prière du matin du Christ à son entrée dans le monde, et la liturgie des matines du Vendredi-Saint en fait sa prière du soir sur la Croix. Dans ce psaume, le Christ a mis tous ses sentiments de Victime : « Tu ne désires ni sacrifice ni oblation, mais tu m’as percé les oreilles (tu m’as donné une volonté obéissante). Tu n’as voulu ni holocauste, ni victime propitiatoire, alors j’ai dit : Voici que je viens — c’est de moi qu’il est écrit dans le Livre — pour faire ta volonté. Ô Dieu, je l’accomplis avec joie ; ta loi est les délices de mon cœur. » Qu’il est beau, ce psaume, précisément au moment de l’Offrande !

    Nous entrons alors dans le sacrifice du Christ, nous entrons aussi dans les sentiments de victime qui sont ceux du Seigneur ; bien plus, nous nous unissons à son offrande : notre sacrifice devient le sacrifice du Christ, notre offrande est consacrée au moment de la Transsubstantiation. Telle doit être notre voie : passer toute notre journée en union avec les sentiments du Christ dans sa Passion et son sacrifice ; faire de nos propres souffrances une partie du sacrifice du Christ. Enfin le psaume de communion, le psaume 19, est une prière sacerdotale du Seigneur, une prière avant le grand combat sur le Golgotha. — Ces quatre psaumes doivent nous exciter à étudier aussi, dans les autres psaumes, la vie intérieure et souffrante du Christ. Ce qui prouve que nous ne risquons pas de nous tromper en le faisant, c’est la parole du Christ : « Il faut que soit accompli tout ce qui est écrit dans la loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les psaumes, à mon sujet » (Luc, XXIV, 44).

    Dom Pius Parsch

  • « Le CV anonyme pénalise les candidats issus de l'immigration »

    C’est la conclusion « inattendue » d’un rapport du Centre de recherche en économie et statistiques (Crest) et de l'Ecole d'économie de Paris:

    « Le CV anonyme pénalise les candidats issus de l'immigration ou résidant en Zone Urbaine Sensible (ZUS) ou dans une ville en Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS). L'écart de taux d'entretien devient encore plus défavorable à ces candidats potentiellement discriminés lorsque leur CV est anonymisé. Avec des CV nominatifs, les candidats issus de l'immigration et/ou résidant en ZUS-CUCS ont 1 chance sur 10 d'obtenir un entretien, tandis que le reste des candidats a 1 chance sur 8. Lorsque les CV sont anonymisés, l'écart s'accroît : 1 chance sur 22 pour le premier groupe contre 1 chance sur 6 pour le second. »

    « Une hypothèse possible est que l'effacement du bloc état-civil ait eu des conséquences différentes sur les candidats potentiellement discriminés et sur les autres, parce que leurs CV étaient au départ différents. Prenons un exemple : supposons un candidat potentiellement discriminé dont l'expérience sur le marché du travail soit faible ; le recruteur peut être amené à réinterpréter ce “signal” au départ négatif en lisant le bloc état-civil et en notant que si ce candidat a peu été en emploi, ce n'est pas dû à sa moindre productivité, mais à un moins bon accès au marché du travail. Autre exemple : une présentation maladroite ou des fautes d'orthographe pourraient être aussi relativisées par le fait qu'il ne s'agit pas de la langue maternelle du candidat. Sur la base de ces deux exemples, on voit que si les CV des candidats potentiellement discriminés comportent des signaux défavorables, il est possible qu'enlever le signal du prénom ou du lieu de résidence puisse, paradoxalement, desservir le candidat et non le servir. »

    On en conclut surtout que la « discrimination positive » est entrée dans les mœurs.

  • Des vérités qui percent…

    Ce ne sont pas des Français nostalgiques de la colonisation qui le disent, mais des Ivoiriens de la société civile. Et ce n’est pas reproduit dans la « presse d’extrême droite », mais dans Ouest France :

    « À cet égard, la Convention de la société civile ivoirienne, qui regroupe de nombreuses associations et ONG, rappelle quelques éléments utiles. Depuis l'accession à l'indépendance, la superficie fertile a été divisée par cinq, pendant que la population était, elle, multipliée par cinq. Le nombre de pauvres, en une génération, a été multiplié par dix. Après l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire est l'un des pays les plus inégalitaires du continent. »

    (Via Le Salon Beige)

  • Hypocrites

    Nora Berra, secrétaire d’Etat à la Santé, a déclaré le 29 mars, au cours du débat sur la loi de bioéthique à la commission des Affaires sociales du Sénat (à propos du don d’organes) : « La loi ne discrimine personne mais prend en compte les données épidémiologiques, selon lesquelles par exemple l'homosexualité est un facteur de risque pour le VIH, donc une contre-indication de don. »

    Jean-Luc Romero est « scandalisé » par les propos de Nora Berra, et Pierre Bergé le juge « insupportables ». « On sait très bien qu'il n'y a pas de population à risque, il n'y a que des pratiques à risque », rappelle ce dernier.

    Il est bien évident que Nora Berra parlait de la pratique homosexuelle.

    Et que cette pratique-là est facteur de risque.

  • Besson soutient le racisme musulman

    Eric Besson (aujourd’hui ministre de l’Industrie) veut qu’il y ait un carré musulman dans les cimetières de toutes les villes grandes et moyennes. Il ne trouve « pas logique qu'un musulman ne puisse pas être enterré dans nos cimetières ». Comment ça, il ne peut pas ? Parce qu’un musulman ne doit pas être enterré à côté d’un mécréant… (Ce n’est plus du communautarisme, c’est du racisme.)

    Mais il est logique que Besson soutienne une telle revendication. Depuis qu’il est marié à une Tunisienne musulmane, il est présumé musulman. (Selon certains il le serait formellement, mais il n’y a pas de preuve.)

  • Coupables de ne rien revendiquer

    Lu dans un article de VSD intitulé “Ces enfants d’immigrés qui votent FN” (via Yann Redekker) :

    « Beaucoup de Kabyles votent FN car ils sont doublement stigmatisés, explique-t-il. La France leur renvoie une image de terroristes potentiels, et la communauté arabo-musulmane leur reproche d’être différents [kabyles, et donc non-arabes, NDLR], et de ne rien revendiquer religieusement. »

    Etre musulman, dans un pays non islamique, cela consiste à revendiquer. On reconnaît le bon musulman au fait qu’il revendique. Celui qui ne revendique pas n’est pas un bon musulman. Car tout pays non islamique est « territoire de la guerre » (dar al harb). Revendiquer, c’est déjà participer au jihad, qui est obligatoire.

  • Un martyr de la Révolution, 23 martyrs du communisme espagnol

    Benoît XVI a reçu en audience samedi 2 avril, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, et l'a autorisé à promulguer des décrets concernant 5 miracles, 24 martyrs et le caractère « héroïque » des vertus de six serviteurs de Dieu de différentes nations.

    Le prêtre français est le serviteur de Dieu Pierre-Adrien Toulorge, religieux profès des Chanoines réguliers de Prémontré, né à La Quièze en 1757 et tué à Coutances en octobre 1793.

    Les martyrs tués « en haine de la foi » en 1936, pendant la Guerre civile espagnole, sont 22 religieux et un laïc : le père Francisco Stefano Lacal, religieux de la Congrégation des missionnaires oblats de la Vierge Marie, et 21 de ses compagnons, également oblats, et un laïc, Candido Castán San José.

    (Zenit)

  • Lundi de la quatrième semaine de Carême

    Le passage évangélique de ce jour (Ioan., n, 13-25) parle de Jésus qui, ayant chassé du temple les vendeurs ambulants, discute avec les divers représentants du Sanhédrin, auxquels, pour leur prouver sa divinité, il annonce, sous les voiles du mystère, sa mort violente et sa résurrection. Les Juifs ne laissèrent pas tomber dans le vide cette confession messianique ; mais, l’ayant détournée en un sens tout matériel, ils s’en servirent pour accuser Jésus au tribunal de Caïphe. Le temple immatériel dont parlait Jésus était son humanité très sainte, qui fut rendue par Dieu à la vie glorieuse, le troisième jour après que les Juifs l’eurent mis en croix ; mais il signifie aussi l’Église catholique, qui, après la résurrection de Jésus, remplaça la vieille Synagogue tombant en ruines sous les coups que lui donnèrent ses fils eux-mêmes.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • 4e dimanche de Carême

    Moïse est l’homme clef de ce dimanche, et par lui est mis en lumière tout le sens du Carême. Car il n’est question que de lui dans les matines : le buisson ardent et la révélation du Nom, le passage de la mer Rouge, le jeûne de 40 jours et la révélation du Sinaï, la conduite du peuple élu vers la terre promise…

    A la messe, saint Paul évoque l’Alliance du Sinaï, celle de la Jérusalem terrestre, de la servitude de la Loi, remplacée par l’Alliance nouvelle, celle de la Jérusalem d’en-haut, celle de la liberté, par le sacrifice du Christ. Dans l’évangile, Jésus est le nouveau Moïse qui multiplie les pains, qui donne la véritable manne, son propre corps.

    Nous savons par Moïse que la libération de l’esclavage du péché est acquise et que la terre promise est en vue. L’éblouissement de la Pâque du Seigneur nous atteint déjà. C’est pourquoi l’Eglise nous dit et nous répète : Réjouissez-vous.