Moïse est l’homme clef de ce dimanche, et par lui est mis en lumière tout le sens du Carême. Car il n’est question que de lui dans les matines : le buisson ardent et la révélation du Nom, le passage de la mer Rouge, le jeûne de 40 jours et la révélation du Sinaï, la conduite du peuple élu vers la terre promise…
A la messe, saint Paul évoque l’Alliance du Sinaï, celle de la Jérusalem terrestre, de la servitude de la Loi, remplacée par l’Alliance nouvelle, celle de la Jérusalem d’en-haut, celle de la liberté, par le sacrifice du Christ. Dans l’évangile, Jésus est le nouveau Moïse qui multiplie les pains, qui donne la véritable manne, son propre corps.
Nous savons par Moïse que la libération de l’esclavage du péché est acquise et que la terre promise est en vue. L’éblouissement de la Pâque du Seigneur nous atteint déjà. C’est pourquoi l’Eglise nous dit et nous répète : Réjouissez-vous.