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  • Premier dimanche de Carême

    Dans l’évangile, le démon tentateur demande au Christ de se jeter du haut du pinacle du Temple s’il est le fils de Dieu, car il est écrit : « Il a donné des ordres à ses anges à ton sujet, et ils te prendront dans leurs mains de peur que ton pied ne heurte une pierre ». C’est un verset du psaume 90. Exceptionnellement, à la messe, le trait est constitué du psaume 90 chanté presque intégralement. Et il sera cité dans la liturgie tout au long du carême.

    Nous entrons dans un champ de bataille, et le psaume 90 est « notre char de combat », dit Dom Pius Parsch. Il faudra progresser à travers les flèches, les terreurs, la peste, les lions, les dragons et les serpents. Mais les anges sont là pour nous porter, pour nous garder sous les ailes de Dieu. Le psaume 90 est un psaume de confiance, comme le savait le diable. Mais la confiance en un Dieu qui nous guide, non en un Dieu que l’on tente.

  • France Culture ne veut plus (trop) de culture chrétienne

    Pour la première fois depuis 1946, France Culture ne diffusera pas en direct les conférences de carême catholiques et protestantes.

    Le patron de la station, Olivier Poivre d’Arvor, avait décidé de les supprimer carrément du programme, sans même en avertir les premiers intéressés. Ainsi l’archevêché de Paris a appris cette suppression en voyant les programmes de France Culture.

    Suite à l’intervention de Mgr Vingt-Trois et du pasteur Baty, les conférences seront retransmises… à minuit pour le carême catholique, à 1h 15 pour le carême protestant…

    C’est d’autant plus choquant que les conférences de carême de Notre-Dame de Paris sont désormais davantage des colloques culturels que de véritables conférences de carême…

    Mais pour Olivier Poivre d’Arvor il y a désormais trop d’émissions chrétiennes sur France Culture, alors qu’il doit refuser des émissions à d’autres religions…

    Déjà, la messe du Noël orthodoxe, le 7 janvier dernier, avait été subrepticement supprimée. Il n’est pas difficile d’en conclure que France Culture a décidé de s’en tenir strictement au cahier des charges qui stipule que Radio France "programme et fait diffuser le dimanche matin des émissions à caractère religieux, consacrées aux principaux cultes pratiqués en France".

    La suite logique est la suppression des messes de Noël, de l’Ascension, de l’Assomption ou de la Toussaint quand ces fêtes ne tombent pas un dimanche.

  • Samedi après les Cendres

    Aujourd’hui est une pause dans le travail du Carême. Les trois premiers jours, l’Église nous a décrit, à grands traits, notre tâche : jeûne, aumône, prière. Peut-être sommes-nous un peu découragés en raison du but élevé et de notre faiblesse. L’Église vient à notre secours. Elle nous montre la récompense, mais aussi la force efficace. La leçon (la continuation de celle d’hier) montre aux enfants de Dieu de vastes perspectives : « Ta lumière se lève dans les ténèbres », ton âme est « comme un jardin arrosé, comme une source d’eau dont l’eau ne s’en va pas », « tu es un constructeur du temple de Dieu, tu es élevé au-dessus des profondeurs de la terre et nourri de l’héritage de Jacob. » Que signifie cela ? La lumière en toi est la vie divine ; l’âme ressemble au paradis dans lequel croissent les fleurs des vertus et mûrissent les fruits des bonnes œuvres, où fleurit la vie intérieure. La troisième image est particulièrement profonde : « Tu poses des fondements pour les races à venir », tu travailles à la construction du royaume de Dieu. Chacun de nous est une pierre dans les murs de ce temple, mais mieux encore, chacun est, en même temps, une pierre d’attente sur laquelle s’appuiera une nouvelle construction. Pensons aux saints dont l’exemple continue l’action efficace à travers les siècles. Voulons-nous, nous aussi, être des constructeurs ? Notre travail de Carême peut être utile à un grand nombre. La dernière image nous conduit donc déjà dans le ciel. Nous autres chrétiens, nous sommes invincibles, nous n’avons rien à craindre, pourvu que nous évitions cette seule chose : le péché. Quand les Juifs entrèrent dans la terre promise, ils furent invincibles aussi longtemps qu’ils gardèrent la fidélité envers Dieu. Il en sera de même pour nous.

    Dom Pius Parsch

  • Eh oui

    Réaction du ministre suédois des Affaires étrangères à la « reconnaissance » par « la France » du « Conseil national de transition » des rebelles libyens comme seul représentant du peuple libyen :

    « La Suède reconnaît des Etats, pas des régimes. Et la plupart des pays de l’UE font de même. Il y a quelque chose qui n’est pas clair dans ce que fait la France. »

  • L’UE, c’est ça

    Bruxelles, le 10 Mars 2011
    A 98/11
    Déclaration du Haut Représentant de l'UE, Catherine Ashton, sur la violence sectaire en Egypte

    Catherine Ashton, le Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-présidente de la Commission, a fait aujourd'hui la déclaration suivante :

    « Je suis profondément préoccupée par la montée de la violence sectaire en Egypte, ces derniers jours. Je regrette qu’il y ait des morts et de nombreux blessés. J’exprime mes condoléances aux familles et aux amis de ceux qui ont été tués ou blessés.

    « J'appelle les autorités égyptiennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la protection des citoyens égyptiens et traduire les responsables en justice. La liberté de religion ou de conviction est un droit humain universel qui doit être protégée partout et pour tous. »

    (Et ce communiqué immonde est uniquement en anglais, bien sûr.)

  • Crève-cœur

    C’était dimanche dernier, à Thiberville. La messe de saint Pie V, à 17h. Avant, l’église était pleine, il y avait des enfants de chœur, la messe était chantée.

    Ce dimanche, il y avait cinq personnes. Et un prêtre qui faisait n’importe quoi.

    Le prêtre est en ornements verts. Alors que c’est la Quinquagésime, et qu’il doit être en violet.

    Les prières au bas de l’autel, le prêtre les lit dans son missel, debout, face au peuple (si l’on peut dire), alors qu’il doit les dire à genoux face à l’autel. Les personnes présentes ne veulent pas ou ne savent pas répondre. Le prêtre doit continuer tout seul. Il décide de ne dire qu’un Confiteor, mais une fois terminé, il a la surprise de voir les fidèles le dire à leur tour… Il les regarde, il regarde son missel… Il ne comprend pas…

    Puis il dit le Gloria, alors qu’il n’y a pas de Gloria à cette messe. Mais voici les lectures. Et là il se confirme que c’est la messe du « 9e dimanche ordinaire », et non de la Quinquagésime. Avec le psaume, puis l’Alléluia banni depuis la Septuagésime dans la forme extraordinaire.

    La vidéo mise en ligne s’arrête là. La personne qui filmait a abandonné. On la comprend.

    Mgr Nourrichard peut être content. Cette messe qui ne respecte aucune règle et qui n’a pas de fidèles va évidemment disparaître. Les autres aussi, sans doute : il n’y avait guère plus de 20 fidèles à la messe du matin, alors que là encore, l’église était pleine avec l’abbé Michel. Et à l'autre messe du matin, dans une autre église, une fois de plus, les fidèles ont dit le chapelet et sont sortis quand le prêtre est arrivé.

    Voilà comment un évêque tue délibérément la paroisse la plus florissante de son diocèse. En accord avec Rome, hélas.

    (Voir aussi le blog de soutien à l'abbé Michel.)

  • Vendredi après les Cendres

    L’aumône. — Nous nous rendons, aujourd’hui, en pèlerinage dans la basilique de deux saints bienfaiteurs des pauvres, saint Jean et saint Paul. Cette église était précédemment une diaconie (maison des pauvres au sens chrétien). A l’origine, c’était la maison privée des deux saints frères, par conséquent un lieu de miséricorde et de charité. Les deux martyrs sont très honorés à Rome ; le bréviaire les appelle « les hommes de miséricorde, deux oliviers et deux candélabres brillants devant le Seigneur ». Ils partagèrent eux-mêmes leurs biens entre les pauvres, « afin de pouvoir entreprendre plus aisément le voyage de l’éternité. » Il convenait donc que les lectures de la messe traitent de l’aumône. L’aumône, en effet, est un des trois exercices principaux du Carême. Le jeûne et l’aumône se complètent. Faisons donc régulièrement, pendant le Carême, notre offrande de Carême, si petite soit-elle. Mais l’Église, qui entreprend notre renouvellement spirituel, nous explique immédiatement quel doit être « l’esprit de l’aumône ». L’aumône n’est, pour ainsi dire, que le fruit de l’arbre ; l’arbre c’est l’amour du prochain. Nous nous rappelons que, le dimanche de la Quinquagésime, l’Église nous a prêché l’Épître de la charité. Elle voulait nous faire comprendre que le centre vital du travail de Carême c’est la charité, la divine charité qui supporte tout, qui fait abnégation de soi-même et qui ne cessera jamais. Les deux lectures traitent principalement de la charité. Quelles belles pensées n’exprime pas la leçon ! « Délie les nœuds de la méchanceté, déchire les liens de l’oppression, affranchis les esclaves et brise tout joug. Offre ton pain à celui qui a faim. » Ce que le Prophète exprime d’une manière plutôt négative, le Christ l’expose d’une manière positive : il annonce le précepte de l’amour des ennemis. En ce jour, notre Mère l’Église implore aussi pour ses enfants, comme fruit du Saint-Sacrifice, la charité : « Verse dans nos cœurs l’esprit de ton amour et fais que tous ceux que tu rassasies d’un seul pain soient un seul cœur dans ta bonté » (Postcommunion). Par l’aumône, nous combattons également un mauvais esprit et nous le chassons : l’esprit de l’amour propre, de l’avarice. C’est ce mauvais esprit qui dévore la substance du christianisme et c’est pourquoi le Christ l’a si vivement combattu. L’égoïsme, en effet, enlève leur valeur aux saints exercices du Carême : la prière, le jeûne et l’aumône. Aussi, dans l’Évangile, le Christ nous met en garde contre ce danger. Et l’Église fait ressortir, dans le bréviaire, deux paroles qui doivent écarter l’esprit d’égoïsme : « Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait la droite »(Laudes). « Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme la porte et prie ainsi ton Père » (Vêpres). Réfléchissons à ces pensées pendant tout le jour : l’aumône entretient l’esprit de charité et fait disparaître l’esprit d’égoïsme.

    Dom Pius Parsch

  • La France reconnaît les rebelles libyens…

    La France reconnaît l’opposition armée à Kadhafi comme le seul représentant légitime du peuple libyen.

    C’est vraiment n’importe quoi. Du Sarkozy grand guignol qui déconsidère la France sur la scène internationale. Sarkozy a voulu être le premier, et en effet il est le premier au monde à reconnaître… un régime qui n’existe pas. Avec échange d’ambassadeurs entre Paris et… Benghazi…

    Ce n’est même pas l’Elysée qui l’a annoncé, mais la délégation de représentants du « Conseil national de transition » reçue par Sarkozy. Et cela a été confirmé par l’entourage du président…

    Or si personne n’a vu venir ce qui se passe dans les pays arabes, à plus forte raison personne ne sait ce que représente le « Conseil national de transition », dans un pays éclaté en trois régions très différentes et en multiples tribus…

    Enfin, et ce serait une bonne nouvelle si cette décision n’était pas si aberrante, on voit à quoi sert la politique extérieure commune de l’UE…

  • L’abbé de Tanoüarn au Centre Charlier

    Conférence de l’abbé Guillaume de Tanoüarn au Centre Henri et André Charlier, 70 boulevard Saint-Germain, Paris 5e, jeudi 17 mars à 19h 30, sur le thème: « Le pari de Pascal toujours actuel : pourquoi personne ne peut y échapper ».