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Samedi après les Cendres

Aujourd’hui est une pause dans le travail du Carême. Les trois premiers jours, l’Église nous a décrit, à grands traits, notre tâche : jeûne, aumône, prière. Peut-être sommes-nous un peu découragés en raison du but élevé et de notre faiblesse. L’Église vient à notre secours. Elle nous montre la récompense, mais aussi la force efficace. La leçon (la continuation de celle d’hier) montre aux enfants de Dieu de vastes perspectives : « Ta lumière se lève dans les ténèbres », ton âme est « comme un jardin arrosé, comme une source d’eau dont l’eau ne s’en va pas », « tu es un constructeur du temple de Dieu, tu es élevé au-dessus des profondeurs de la terre et nourri de l’héritage de Jacob. » Que signifie cela ? La lumière en toi est la vie divine ; l’âme ressemble au paradis dans lequel croissent les fleurs des vertus et mûrissent les fruits des bonnes œuvres, où fleurit la vie intérieure. La troisième image est particulièrement profonde : « Tu poses des fondements pour les races à venir », tu travailles à la construction du royaume de Dieu. Chacun de nous est une pierre dans les murs de ce temple, mais mieux encore, chacun est, en même temps, une pierre d’attente sur laquelle s’appuiera une nouvelle construction. Pensons aux saints dont l’exemple continue l’action efficace à travers les siècles. Voulons-nous, nous aussi, être des constructeurs ? Notre travail de Carême peut être utile à un grand nombre. La dernière image nous conduit donc déjà dans le ciel. Nous autres chrétiens, nous sommes invincibles, nous n’avons rien à craindre, pourvu que nous évitions cette seule chose : le péché. Quand les Juifs entrèrent dans la terre promise, ils furent invincibles aussi longtemps qu’ils gardèrent la fidélité envers Dieu. Il en sera de même pour nous.

Dom Pius Parsch

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