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  • Saint Eusèbe de Verceil

    Les anciens historiens font valoir l’ingénieux stratagème grâce auquel saint Eusèbe put soustraire Denys de Milan à la situation compromettante où l’avait entraîné l’astuce des Ariens. Ceux-ci, qui lui avaient déjà arraché sa signature pour la condamnation d’Athanase, présentèrent aussi la feuille à Eusèbe, au synode de Milan en 355, pour qu’il la signât. — Comment pourrai-je croire — observa alors spirituellement le saint évêque de Verceil — que le Fils soit moindre que le Père, quand vous avez fait signer avant moi mon fils Denys ? — Les Ariens trouvèrent légitime l’argument invoqué par Eusèbe, et, ayant annulé la première feuille, ils en préparèrent une nouvelle pour que l’évêque de Verceil y apposât le premier sa signature. Eusèbe ne voulait pas autre chose. Quand donc il vit détruite la compromettante signature de Denys, il proposa au contraire de commencer les travaux du Synode, en souscrivant tous ensemble à la profession de foi de Nicée, parce qu’il soupçonnait grandement certains évêques d’être infectés d’hérésie. Que fit-il là ! Toute la fureur des Ariens se déchaîna contre le saint ; après beaucoup de cris, d’injures, de menaces, ils l’exilèrent à Scythopolis. Mais Eusèbe accepta tout joyeusement, et ayant secoué, comme le veut l’Évangile, la poussière de ses chaussures, il s’achemina tout heureux vers la voie de l’exil, comme vers l’une des multiples fonctions du ministère épiscopal.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Le halal de Noël

    Carrefour lance sa marque « Carrefour Halal », avec un foie gras « pour les fêtes de fin d'année ».

    Les musulmans vont donc pouvoir fêter Noël avec du foie gras Carrefour. Ça doit être un progrès du « vivre ensemble »…

  • Suisse : l’UE s’énerve

    Le conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE s’est réuni lundi et a publié ses rituelles « Conclusions » sur les relations de l’UE avec les pays de l’AELE. Le chapitre qui attire l’attention est celui sur la Suisse. L’UE n’avait jamais été aussi sévère, et en filigrane on voit bien qu’elle n’admet vraiment plus que ce pays « au cœur de l’Europe » ne fasse partie de l’Union.

    Les griefs sont ainsi résumés dans le préambule :

    « La Suisse n'étant pas membre de l'Espace économique européen, elle a choisi d'adopter une démarche sectorielle en ce qui concerne ses accords dans la perspective d'un rapprochement éventuel, à long terme, avec l'Union européenne. Tout en respectant pleinement la souveraineté et les choix de la Suisse, le Conseil a estimé que si le système actuel d'accords bilatéraux a bien fonctionné par le passé, le défi des années à venir consistera à sortir de ce système complexe, qui est source d'insécurité juridique, devient difficile à gérer et qui a manifestement atteint ses limites. Afin que les futures relations s'établissent sur une base solide, il sera nécessaire de trouver des solutions acceptables par les deux parties sur un certain nombre de questions horizontales, énumérées ci-après. »

    Cette approche sectorielle, lit-on après, « s'est traduite au fil des années par un ensemble très complexe d'accords multiples » (il y en a 120). Mais, en outre, la Suisse ne fait rien pour intégrer à ces accords le « nouvel acquis de l’UE, y compris la jurisprudence de la Cour de justice », d’où il « résulte une insécurité juridique pour les autorités, les opérateurs et les citoyens ». Pire encore : « le Conseil est préoccupé par l'application incohérente de certains accords et par le fait que la Suisse introduit des mesures et des pratiques législatives ultérieures incompatibles avec ceux-ci, en particulier l'accord sur la libre circulation des personnes ».

    En outre, « le Conseil demeure très préoccupé par certains régimes cantonaux d'imposition des sociétés en Suisse, qui créent une distorsion inacceptable de la concurrence ».

    Enfin, « le Conseil réaffirme sa conclusion de 2008 selon laquelle, lorsqu'il évaluera l'équilibre des intérêts au moment de conclure de nouveaux accords, il aura à l'esprit la nécessité de garantir des progrès parallèles dans tous les domaines de coopération, notamment ceux qui posent des difficultés aux citoyens et aux entreprises de l'UE »…

    La réaction des autorités suisses a été brève : « Les accords bilatéraux existants fonctionnent globalement bien. » Autrement dit, cause toujours… En ce qui concerne les régimes fiscaux cantonaux, elle rappelle qu’elle a « proposé des solutions constructives », mais qu’elles ont été « rejetées par au moins un Etat membre de l'UE »…

    Le 19 août dernier, le Conseil fédéral suisse (le gouvernement) a réaffirmé avec force que l’approche bilatérale sectorielle demeurait la seule possible, et appelé l’UE à respecter sa souveraineté : « Les procédures de décision constitutionnelles de la Suisse doivent être respectées. La Suisse exclut en particulier une reprise automatique des nouveaux développements du droit de l'UE dans les domaines régis par les accords. »

  • Le Conseil de l’Europe découvre le Kosovo

    Dans un rapport qui a été divulgué hier et qui sera voté le mois prochain par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le sénateur suisse Dick Marty « révèle » que l’actuel Premier ministre du Kosovo, Hashim Thaçi, a agi comme le "parrain" de réseaux criminels (dirigés par l’UCK dont il était le chef) responsables d'un trafic d'organes de prisonniers serbes et albanais avant et après l'intervention de l'Otan en 1999, que cette activité criminelle (les prisonniers - en Albanie - étaient assassinés avant l’opération) « s’est poursuivie sous d’autres formes jusqu’à nos jours », au Kosovo et en Albanie, et que depuis dix ans son « groupe de Drenica » contrôle le trafic d’héroïne.

    Le rapport est tout aussi sévère pour "les autorités internationales en charge de la région" - Nations unies et Union européenne - qui "n'ont pas estimé nécessaire de procéder à un examen approfondi" de ces faits "en dépit des indices concrets au sujet de tels trafics au début de la décennie", et ont "privilégié une approche politique pragmatique, estimant devoir favoriser à tout prix la stabilité à court terme et sacrifiant ainsi d'importants principes de justice".

    En fait, on sait tout cela depuis longtemps. Des articles de National Hebdo, notamment, avaient décrit par le menu les activités de Hashim Thaçi et de ses sbires de l’UCK.

    Mais voilà que tombe le mur du silence édifié par l’UE et la presse politiquement correcte alors que le « parti » de Hashim Thaçi vient de remporter les élections… Et que le parti rival a déposé plainte pour fraudes à grande échelle (dans les fiefs de Thaçi la participation a été supérieure à 90%...).

  • Livres en famille

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  • « Pro natione gallica »

    Le cardinal Agostino Vallini, vicaire du pape pour Rome, a célébré le 13 décembre, à Saint-Jean de Latran, la messe « pro natione gallica ». Cette messe est célébrée chaque année, le jour de la fête de sainte Lucie, pour « le bonheur et la prospérité de la France », depuis Henri IV.

    Dans son homélie, prononcée devant l’ambassadeur de France près le Saint-Siège et de nombreux Français, le cardinal Vallini a évoqué sainte Lucie et les martyrs d’aujourd’hui, et il a poursuivi :

    Il existe cependant une autre forme de persécution, plus subtile et silencieuse, mais qui n'en est pas pour autant moins grave ; elle se produit dans les nations de longue tradition chrétienne qui semblent aujourd'hui vouloir oublier leurs racines. La foi, dans ces pays, est toujours davantage marginalisée et réduite à un fait privé, elle ne doit avoir aucune influence publique, et par conséquent elle ne doit pas offrir sa propre contribution à la construction d'une société authentiquement humaine, dans laquelle l'homme, chaque homme, est reconnu pour ce qu'il est, et non pour ce qu'il a, au motif de son inviolable dignité. L'individualisme croissant et la recherche du bien-être personnel ou national en sont le symptôme le plus évident. (…)

    Les martyrs sont pour les chrétiens un don précieux et leur vie est un exemple placé sous nos yeux pour que nous trouvions la force et le courage de vivre en disciples du Christ. (…)

    Chers frères et sœurs, le monde d'aujourd'hui a besoin de chrétiens qui professent leur foi avec courage et qui, même dans les difficultés, restent fidèles au Christ, qui le reconnaissent et le montrent aux hommes de notre temps comme l'unique Sauveur. Par l'incarnation il s'est uni à nous, il est devenu notre frère, il nous a apporté Dieu et avec lui, la vérité ultime sur nous-mêmes.

    L'Eucharistie a été la nourriture qui a soutenu les martyrs durant leur pèlerinage terrestre et surtout au moment suprême de la fidélité au Christ, quand ils ont préféré mourir à renier leur foi. (…)

    Ce soir, en célébrant le sacrifice eucharistique, nous aussi nous demandons la force pour adhérer toujours davantage à Jésus-Christ et pour ne pas nous laisser intimider par les idéologies contemporaines qui prétendent avoir autorité sur la vie de l'homme. La science avance toujours davantage la prétention d'être le sentier que l'homme doit parcourir pour obtenir le bonheur. De la même manière, une idée erronée de la liberté, selon laquelle chacun est véritablement libre lorsqu'il peut accomplir ce qu'il désire, prétend être le chemin qui conduit les hommes à une vie pleine de sens. En recevant ce soir l'Eucharistie, nous témoignerons que la vraie liberté, c'est d'être uni au Christ et que le bonheur, pour l'homme, consiste dans le don de soi, à l'imitation du divin Maître.

    Nous confions au Seigneur votre patrie, en lui demandant que la France, « fille aînée de l'Église », puisse conserver la foi chrétienne qu'elle a reçue au cours des siècles du témoignage héroïque de tant d'hommes et de femmes, et qu'elle puisse la transmettre aux nouvelles générations, afin que l'Europe reste fidèle à ses origines et continue à être un phare de civilisation.

  • Mercredi des quatre temps de l’Avent

    Mes très chers, notre souci pastoral nous porte à vous prêcher conformément au temps et à l’usage liturgique. Nous célébrons le jeûne du dixième mois*. Dans ce jeûne, nous offrons à Dieu, l’auteur de tous biens, après avoir achevé la récolte de tous les fruits, un digne sacrifice de tempérance. Car quelle œuvre peut être plus efficace que le jeûne, par lequel nous nous rapprochons de Dieu, nous résistons au démon, nous triomphons des vices séducteurs ? En effet, toujours le jeûne a été l’aliment de la vertu. La sobriété produit les pensées chastes, les résolutions raisonnables, les conseils salutaires. Par la mortification volontaire on meurt aux convoitises de la chair. L’esprit est renouvelé pour la pratique de la vertu. Mais comme nous ne pouvons pas faire notre salut par le jeûne seul, complétons-le par la miséricorde envers les pauvres. Donnons à la vertu ce que nous enlevons au plaisir. Que la privation de ceux qui jeûnent soit un soulagement pour les pauvres. Efforçons-nous de protéger les veuves, d’aider les orphelins, de réconcilier ceux qui sont en discorde, de recueillir les étrangers, de secourir les affligés, de vêtir ceux qui sont nus, de soigner les malades. Ainsi celui d’entre nous qui aura offert à Dieu, l’auteur de tous biens, le sacrifice de ses œuvres de charité comme un bon travailleur, méritera de recevoir comme salaire le royaume céleste. Ainsi donc, jeûnons mercredi, vendredi et samedi, veillons ensemble auprès de l’Apôtre saint Pierre, afin que, par son intercession, nous puissions obtenir ce que nous demandons par Notre Seigneur Jésus-Christ qui avec le Père et le Saint-Esprit vit et règne dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

    Saint Léon le Grand

    * décembre : de « decem » : dix. (L’année romaine commençait en mars.)

  • Les Etats-Unis et « notre » diversité

    Le Figaro :

    Début décembre, le consul américain de Lyon Mark Shapiro a lancé une nouvelle association baptisée Confluence pour le respect et la diversité, une structure qui s'inscrit dans la politique des Etats-Unis pour la promotion des minorités et particulièrement de la minorité musulmane.

    On apprend à cette occasion que « l'opération de séduction en direction des banlieues et des Français d'origine étrangère coûte chaque année 3 millions de dollars à l'ambassade des Etats-Unis ».

  • Un plan B…

    « Les temps sont mûrs pour la Slovaquie d’arrêter d’avoir une confiance aveugle dans ce que disent les dirigeants de l’eurozone et de préparer un plan B. C’est-à-dire la réintroduction en Slovaquie de la couronne slovaque. Comme nous sommes un trop petit pays pour avoir une influence significative sur l’action de l’UE, nous devons au moins protéger les valeurs créées par les gens qui vivent en Slovaquie. »

    Ces propos sont de Richard Sulik président du Parlement slovaque (et président du parti Liberté et Solidarité, membre de la coalition au pouvoir), dans le quotidien économique Hospodarske Noviny du 12 décembre. Ils ont été désapprouvés par le Premier ministre et le ministre des Finances.

  • La Croix Rouge de la honte

    En Afghanistan, Sayyed Moussa a été arrêté le 31 mai après la diffusion d’une vidéo montrant des Afghans, dont lui-même, se faire baptiser. Il risque la peine de mort, selon la loi afghane approuvée par les Américains.

    Sayyed Moussa travaillait depuis 15 ans au département orthopédique de la Croix Rouge à Kaboul.

    La Croix Rouge ne lui a pas rendu visite dans sa prison, alors que c’est une de ses missions. Elle ne lui a pas fait parvenir les centaines de lettres qui lui ont été envoyées. Elle n’a pas dit à la femme de Moussa où son mari était détenu, celle-ci l’a appris deux mois plus tard par un ancien codétenu. La Croix Rouge répond invariablement qu’elle n’interviendra pas dans cette affaire, parce qu’elle est « neutre » et qu’elle n’a pas à intervenir dans les affaires religieuses. Sic.