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  • Nulle contrainte…

     

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    Le site Enquête & débat publie cette photo, sous le titre « La science revue et corrigée par l’islam ». Ce qui m’intéresse dans cette photo est ce qu’il y a en dessous de l’annonce de la conférence sur la science : « L’islam religion de paix », avec l’adresse internet : « nulle contrainte en islam ».

    C’est la première fois que je vois des musulmans donner la bonne interprétation du verset du Coran qui est toujours brandi par les apôtres du vivre-ensemble pour montrer, contre toute évidence, que l’islam est tolérant.

    Ce verset dit : « Nulle contrainte en religion. » Mais sa seule signification authentique est : nulle contrainte dans la seule vraie religion, c’est-à-dire l’islam. Loin de la propagande du vivre ensemble, et de la taqiya, ce site dit la vérité : nulle contrainte en islam. D’où il résulte que l’islam est une religion de paix : pour les seuls musulmans (le jihad consistant précisément à faire régner la "paix" de l’islam, c'est-à-dire la soumission à la charia).

  • Saint Thomas

    Jésus demande à Thomas de mettre le doigt dans la plaie de ses mains, et la main dans la plaie de son côté.

    Comment Jésus peut-il demander à Thomas de le toucher, alors qu’il a demandé à Marie-Madeleine de ne pas le toucher ?

    La contradiction est patente. Elle est encore plus évidente si l’on remarque que les deux attitudes figurent non seulement dans le même évangile de saint Jean, mais, de plus, à seulement dix versets d’écart.

    En réalité la contradiction n’est qu’apparente, elle ne se trouve que dans les mots. Il suffit de se demander ce qu’ils veulent dire vraiment pour résoudre la difficulté.

    Jésus ressuscité demande à Marie-Madeleine de ne pas le toucher, pour lui faire prendre conscience que la situation a radicalement changé. Celui qu’elle a devant elle n’est plus le « fils de l’homme », même si, selon les apparences, il n’est « pas encore monté vers le Père ». En fait, depuis la Résurrection, il est dans le Royaume. Marie-Madeleine doit apprendre à le connaître dans cette nouvelle configuration. Elle doit apprendre la connaissance de la foi. Désormais, c’est dans la foi que l’on peut « toucher » Jésus, et non plus par le contact physique avec son corps mortel.

    C’est la même pédagogie qui est utilisée avec Thomas : lui aussi, il s’agit de l’amener à la foi. Mais pour cela, il faut lui montrer que le corps qu’il voit devant lui est bien le corps de Jésus, ce corps même qui a souffert la Passion. « Et ne sois plus un sans-foi, mais un qui a la foi ». Cette antithèse (en grec a-pistos, pistos) souligne que l’objectif est exactement le même, qu’il s’agisse de Marie-Madeleine ou de Thomas.

    En outre, rien dans l’Evangile ne nous dit que Thomas ait touché les plaies. De nombreux exégètes, et l’iconographie, brodent à l’envi sur Thomas mettant sa main dans la plaie du côté. Mais l’Evangile ne nous en dit rien. Au contraire, même. Car dès que le Christ a fini de parler, Thomas s’exclame : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » L’évangéliste laisse entendre, non pas que Thomas ait touché les plaies, mais qu’il a immédiatement compris la leçon. L’exclamation renvoie au psaume 94, et à quelques-uns de ceux qui suivent. En même temps, elle authentifie le fait que ces psaumes parlent bien du Christ, qui est le Seigneur et qui est Dieu, qui est le Créateur et qui est notre salut, et qui est la source de la joie.

    Non seulement il n’y a pas de contradiction, mais le dialogue avec Thomas explicite ce qui restait implicite dans le dialogue avec Marie-Madeleine.

    (Extrait d’un article de Daoudal Hebdo N° 76)

  • Les vœux de Benoît XVI à la Curie : la conscience selon Newman

    « En Newman, la force motrice qui le poussait sur le chemin de la conversion était la conscience. Mais qu’entend-on par cela ? Dans la pensée moderne, la parole « conscience » signifie qu’en matière de morale et de religion, la dimension subjective, l’individu, constitue l’ultime instance de la décision. Le monde est divisé dans les domaines de l’objectif et du subjectif. A l’objectif appartiennent les choses qui peuvent se calculer et se vérifier par l’expérience. La religion et la morale sont soustraites à ces méthodes et par conséquent sont considérées comme appartenant au domaine du subjectif. Ici, n’existeraient pas, en dernière analyse, des critères objectifs. L’ultime instance qui ici peut décider serait par conséquent seulement le sujet, et avec le mot « conscience » on exprime justement ceci : dans ce domaine peut seulement décider un chacun, l’individu avec ses intuitions et ses expériences. La conception que Newman a de la conscience est diamétralement opposée. Pour lui « conscience » signifie la capacité de vérité de l’homme : la capacité de reconnaître justement dans les domaines décisifs de son existence – religion et morale – une vérité, la vérité. La conscience, la capacité de l’homme de reconnaître la vérité lui impose avec cela, en même temps, le devoir de se mettre en route vers la vérité, de la chercher et de se soumettre à elle là où il la rencontre. La conscience est capacité de vérité et obéissance à l’égard de la vérité, qui se montre à l’homme qui cherche avec le cœur ouvert. Le chemin des conversions de Newman est un chemin de la conscience – un chemin non de la subjectivité qui s’affirme, mais, justement au contraire, de l’obéissance envers la vérité qui, pas à pas, s’ouvre à lui. »

    (Le discours)

  • Les vœux de Benoît XVI à la Curie : la conversion de Newman

    « Jusqu’à ce moment, Newman pensait comme la moyenne des hommes de son temps et comme aussi la moyenne des hommes d’aujourd’hui, qui n’excluent pas simplement l’existence de Dieu, mais la considèrent de toutes façons comme quelque chose d’incertain, qui n’a aucun rôle essentiel dans leur propre vie. Ce qui lui apparaissait vraiment réel, comme aux hommes de son temps et de notre temps, c’était l’empirique, ce qui est matériellement saisissable. Voilà la « réalité » selon laquelle on s’oriente. Le « réel » est ce qui est saisissable, ce sont les choses qui peuvent se calculer et se prendre en main. Dans sa conversion, Newman reconnaît que les choses sont justement à l’inverse : que Dieu et l’âme, l’être lui-même de l’homme au niveau spirituel, constituent ce qui est vraiment réel, ce qui compte. Ils sont bien plus réels que les objets saisissables. Cette conversion signifie un tournant copernicien. Ce qui, jusqu’alors, était apparu irréel et secondaire se révèle maintenant comme la chose vraiment décisive. Là où arrive une telle conversion, ce n’est pas simplement une théorie qui change, mais c’est la forme fondamentale de la vie qui change. Nous avons tous besoin toujours de nouveau d’une telle conversion : nous sommes alors sur le droit chemin. »

    (Le discours)

  • Les vœux de Benoît XVI à la Curie : arrêter la christianophobie

    « Les paroles et les pensées du Synode doivent être un cri fort adressé à toutes les personnes qui ont une responsabilité politique ou religieuse pour qu’ils arrêtent la christianophobie. »

    (Le discours)

  • Les vœux de Benoît XVI à la Curie : « Dans les années 70… »

    « Dans les années soixante-dix, la pédophilie fut théorisée comme une chose complètement conforme à l’homme et aussi à l’enfant. Cependant, cela faisait partie d’une perversion de fond du concept d’ethos. On affirmait – jusque dans le cadre de la théologie catholique – que n’existerait ni le mal en soi, ni le bien en soi. Existerait seulement un « mieux que » et un « pire que ». Rien ne serait en soi-même bien ou mal. Tout dépendrait des circonstances et de la fin entendue. Selon les buts et les circonstances, tout pourrait être bien ou aussi mal. La morale est substituée par un calcul des conséquences et avec cela cesse d’exister. Les effets de ces théories sont aujourd’hui évidentes. Contre elles le Pape Jean-Paul II, dans son Encyclique Veritatis splendor de 1993, a indiqué avec une force prophétique, dans la grande tradition rationnelle de l’ethos chrétien, les bases essentielles et permanentes de l’agir moral. Ce texte doit aujourd’hui être mis de nouveau au centre comme parcours dans la formation de la conscience. C’est notre responsabilité de rendre de nouveau audibles et compréhensibles parmi les hommes ces critères comme chemins de la véritable humanité, dans le contexte de la préoccupation pour l’homme, où nous sommes plongés. »

    (Le discours)

  • Les vœux de Benoît XVI à la Curie : la vision de sainte Hildgarde

    Au centre du discours du pape, cette vision de sainte Hildegarde, lue intégralement :

    « En 1170 après la naissance du Christ, j’étais pendant un long temps malade au lit. Alors, physiquement et mentalement éveillée, je vis une femme d’une beauté telle que l’esprit humain n’est pas capable de comprendre. Sa figure se dressait de la terre jusqu’au ciel. Son visage brillait d’une splendeur sublime. Son regard était dirigé vers le ciel. Elle était vêtue d’un vêtement lumineux et resplendissant de soie blanche et d’un manteau garni de pierres précieuses. Aux pieds elle portait des souliers d’onyx. Mais son visage était couvert de poussière, son vêtement était déchiré du côté droit. Le manteau aussi avait perdu sa beauté singulière et ses chaussures étaient souillées sur le dessus. D’une voix haute et plaintive, la femme cria vers le ciel : ‘Écoute, ô ciel : mon visage est sali ! Afflige-toi, ô terre : mon vêtement est déchiré ! Tremble, ô abîme : mes chaussures sont souillées !’

    « Et elle poursuivit : ‘J’étais cachée dans le cœur du Père, jusqu’à ce que le Fils de l’homme, conçu et engendré dans la virginité, répandit son sang. Avec ce sang, comme sa dot, il m’a prise comme son épouse.

    « Les stigmates de mon époux demeurent frais et ouverts, tant que sont ouvertes les blessures des péchés des hommes. Justement le fait que les blessures du Christ restent ouvertes est la faute des prêtres. Ils déchirent mon vêtement puisqu’ils sont transgresseurs de la Loi, de l’Évangile et de leur devoir sacerdotal. Ils enlèvent la splendeur à mon manteau, parce qu’ils négligent totalement les règles qui leur sont imposées. Ils souillent mes chaussures, parce qu’ils ne marchent pas sur les droits chemins, c’est-à-dire sur les durs et exigeants chemins de la justice, et ils ne donnent pas aussi un bon exemple à ceux qui leur sont soumis. Toutefois je trouve en certains la splendeur de la vérité’.

    « Et j’entendis une voix du ciel qui disait : ‘Cette image représente l’Église. C’est pourquoi, ô être humain qui vois tout cela et qui écoutes les paroles de plainte, annonce-le aux prêtres qui sont destinés à la conduite et à l’instruction du peuple de Dieu et auxquels, comme aux Apôtres, il a été dit : "Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création". »

  • L’aveu de Christine Lagarde

    Christine Lagarde, au Wall Street Journal :

    «Nous avons violé toutes les règles parce que nous voulions serrer les rangs et vraiment sauver la zone euro. Le traité de Lisbonne était très simple : aucun renflouement ». Les plans de sauvetage de la Grèce et de l’Irlande, et la création du fonds permanent, sont « des transgressions majeures » du traité.

    Christine Lagarde souligne d’autre part que l’amendement au traité « n’accroît pas les compétences » de l’UE.

    Le Wall Street Journal commente :

    « C'est tout simplement faux. Le Mécanisme Européen de Stabilisation, comme est appelé le nouveau fonds de renflouement permanent, ne donnera pas seulement à l'UE le pouvoir de sauver les Etats membres – ce que, après tout, il faisait déjà. Il donnera aussi les moyens à l'UE d’imposer “une stricte conditionnalité”, ce qui est une façon bureaucratique de dire qu’on vient dans un pays pour lui dire ce qu'il doit faire concernant les impôts, les dépenses et la politique économique, comme étant le prix pour être secouru. »

  • Des centaines de marins oubliés aux mains des pirates somaliens

    On ne parle plus des pirates somaliens. Comme si les quelques actions spectaculaires menées contre ces pirates, il y a longtemps maintenant, avaient résolu le problème. Or ce n’est pas du tout le cas. Et des centaines de marins sont oubliés du monde entier dans l’enfer somalien. Pour le coup, l’AFP s’honore de publier cette dépêche.

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  • Le livre de Thilo Sarrazin continue de cartonner

    Le livre "L'Allemagne court à sa perte", de Thilo Sarrazin, est l’une des meilleures ventes des livres de Noël dans la catégorie essais.

    "En ce moment nous vendons chaque jour quelque 10.000 exemplaires", a assuré un porte-parole de sa maison d'édition à l'hebdomadaire Focus.

    1,25 million d’exemplaires ont été vendus depuis sa parution en août dernier.