Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 13

  • Trois Messes d'Action de grâce pour le Lépante du 7 octobre 2010

    Au sanctuaire pro-vie St Joseph du St Sauveur, à Chantemerle les Blés, Drôme : les dimanches 31 octobre (pour conclure le mois du Rosaire), 7 novembre et 5 décembre, à 10h.

  • Le pape pense aux Croates de Bosnie

    Les communiqués publiés par le Saint-Siège après la visite d’un chef d’Etat sont généralement brefs et d’un laconisme diplomatique. Aussi chaque mot compte et a son importance, surtout quand il est question d’un pays tiers...

    Samedi dernier, Benoît XVI a reçu le nouveau président croate, Ivo Josipovic. Le communiqué dit ceci :

    « Les échanges cordiaux ont permis un échange fructueux d'opinions sur des thèmes attenant à la conjoncture actuelle de la région, avec une référence spécifique à la situation des Croates en Bosnie et Herzégovine. »

    Le 13 mars, le pape avait reçu le Premier ministre croate, et le communiqué disait de même qu’on avait particulièrement évoqué « la condition de la communauté croate en Bosnie et Herzégovine ».

    Il s’agit des catholiques de Bosnie-Herzégovine, ceux dont on parle le moins. Sauf au Vatican.

    (Les communiqués font allusion à la « Fédération de Bosnie et Herzégovine », qui rassemble les Musulmans et les Croates, l’autre « entité » étant la « République serbe de Bosnie ». NB. Les Musulmans se font appeler aujourd’hui Bosniaques, les habitants de Bosnie-Herzégovine étant, en théorie, les Bosniens.)

  • Benoît XVI, la Maternité divine, et la chute des dieux

    Une fois de plus, Benoît XVI a fait une référence appuyée au calendrier de l’ancienne liturgie, et de façon particulièrement solennelle, puisque c’était dans son allocution à l’ouverture du synode sur le Proche-Orient.

    Il a souligné qu’on était le 11 octobre, et que le concile Vatican II s’était également ouvert un 11 octobre, de par la volonté de Jean XXIII, parce que c’était la fête de la Maternité Divine de la Sainte Vierge. Et de poursuivre : « Nous aussi, nous voulons confier ce Synode, avec tous les problèmes, avec tous les défis, avec toutes les espérances, au cœur maternel de la Vierge Marie, Mère de Dieu. » Et de rappeler que cette fête avait été instituée pour le 16e centenaire du concile d’Ephèse, et d’embrayer sur une réflexion de haute volée théologique sur le mot “Theotokos”.

    A partir du chapitre 12 de l’Apocalypse et du psaume 81, il parle ensuite de la « chute des dieux ». Un processus qui n’est jamais fini, dit-il, évoquant les dieux actuels :

    « Pensons aux grandes puissances de l’histoire d’aujourd’hui, pensons aux capitaux anonymes qui réduisent l’homme en esclavage, qui ne sont plus chose de l’homme, mais constituent un pouvoir anonyme que les hommes servent, par lequel les hommes sont tourmentés et même massacrés. Il s’agit d’un pouvoir destructif, qui menace le monde. Pensons ensuite au pouvoir des idéologies terroristes. La violence est apparemment pratiquée au nom de Dieu, mais ce n’est pas Dieu: ce sont de fausses divinités qui doivent être démasquées, qui ne sont pas Dieu. Pensons ensuite à la drogue, ce pouvoir qui, telle une bête vorace, étend ses mains sur toutes les parties de la terre et détruit: c’est une divinité mais une fausse divinité qui doit tomber. Pensons encore à la manière de vivre répandue par l’opinion publique: aujourd’hui, on fait comme ça, le mariage ne compte plus, la chasteté n’est plus une vertu, et ainsi de suite. Ces idéologies dominantes, qui s’imposent avec force, sont des divinités. Et dans la douleur des saints, dans la douleur des croyants, de la Mère Église dont nous faisons partie, doivent tomber ces divinités, doit se réaliser ce que disent les Épîtres aux Colossiens et aux Éphésiens: les dominations, les pouvoirs tombent et deviennent sujets de l’unique Seigneur Jésus Christ. »

    C’est un grand texte de Benoît XVI, même si je ne souscris pas au paragraphe concernant les « problèmes climatiques ».

    Mais c’est avec une certaine irritation que l’on constate qu’il y a des fautes dans la version française donnée par le Vatican : une fois de plus, il y a une confusion entre le martyre et le martyr, et il suffit que le pape fasse une citation en latin pour qu’on la défigure…

    D’autre part je m’étonne de la citation que fait Benoît XVI du psaume 118, verset 130 : « La foi des simples est la vraie sagesse ».

    Le psautier traditionnel dit :

    Declaratio sermonum tuorum illuminat, et intellectum dat parvulis.

    La nouvelle Vulgate dit la même chose.

    Le psautier de saint Augustin dit la même chose de façon légèrement différente :

    Manifestatio verborum tuorum illuminat, et intellegere facit parvulos. (Ce qui est la traduction absolument littérale du texte grec.)

    La traduction de l'hébreu par saint Jérôme dit :

    Declaratio verborum tuorum illuminat, docet inexpertos.

    Et dans la nouvelle liturgie en français, c’est :

    Déchiffrer ta parole illumine et les simples comprennent.

    Je ne vois pas où Benoît XVI a trouvé son étrange traduction. Google ne m’est d’aucun secours. Quelqu’un aurait-il une idée ?

  • Le bienheureux Charles de Blois

    En Bretagne, ce jour, on célèbre la fête de Charles de Blois, béatifié en 1904.

    "Sa foi était vive ; une foi du moyen âge d'ailleurs. Il aimait ouïr plusieurs messes chaque matin et chanter les heures canoniales. Il visitait longuement le Saint Sacrement ; il fréquentait les moines qui avaient l'esprit de leur état. Il accueillait volontiers les humbles et les petits ; il leur parlait affectueusement, les conseillait avec sagesse, les défendait avec fermeté. Il distribuait aux pauvres de larges aumônes ; il les servait fréquemment à table. De lui, non moins que de saint Louis, le chroniqueur aurait pu dire qu'il bailla plus d'une fois à manger de ses doigts aux aveugles et aux paralytiques. Son amour du prochain avait sa racine dans l'amour de Dieu. De Dieu, il s'entretenait aussi souvent qu'il pouvait. Il révérait son nom. Mêlé à une chevalerie croyante, mais turbulente et habituée à tous les excès du blasphème, jamais on ne trouva sur ses lèvres une parole que la conscience la plus scrupuleuse pût reprendre. S'approchait-il de la sainte communion ? Sa gravité devenait imposante. Plus d'une fois on le vit arroser de ses larmes la croix de Jésus-Christ. Sa pénitence était extrême. Il jeûnait plusieurs fois par semaine, en dehors même des Carêmes et des Avents prescrits par l'Eglise. Il battait son corps de rudes disciplines. Il portait habituellement un cilice. Son innocence de vie, au milieu d'un siècle très dissolu, alors que ce sang barbare possède encore toute son âcre verdeur, fut remarquée. Sa fermeté d'âme dans l'adversité fut inébranlable. Général vaincu, prisonnier durement traité, il ne laissa jamais échapper une plainte. Il faut en convenir, ces vertus sont l'apanage de tous les saints. Mais voici ce qui est bien propre à Charles : ces vertus, il les pratiqua parmi les camps, leur tumulte, leurs dépravations, leur sauvage férocité. Il a passé plus de la moitié de son existence en batailles, en captivités, en sièges, en assauts, en incursions de guerre. Et il est demeuré un chrétien héroïque, intègre, loyal, pur."

    Mgr Stanislas Touchet, évêque d’Orléans, 1905.

  • Les canons des Eglises catholiques orientales

    Benoît XVI a reçu samedi les participants au Congrès organisé à l'occasion du XX anniversaire de la promulgation du Code de droit canonique oriental. Il a dit notamment :

    "Les canons de l'Eglise ancienne, dont l'actuelle codification orientale s'inspire, encouragent toutes les Eglises orientales à conserver leur identité propre d'être à la fois orientales et catholiques. Les Eglises catholiques orientales, pour maintenir la communion catholique, n'avaient absolument pas l'intention de renier leur tradition. Comme déjà dit plusieurs fois, la pleine union réalisée des Eglises orientales catholiques avec l'Eglise de Rome ne doit pas entraîner, pour elles, une diminution de la conscience de l'authenticité et l'originalité qui leur sont propres. C'est pourquoi il est du devoir de toutes les Eglises orientales catholiques de conserver un patrimoine disciplinaire commun et d'alimenter les traditions qui sont une richesse pour toute l'Eglise... Ces mêmes canons sacrés des premiers siècles de l'Eglise constituent en grande partie le patrimoine disciplinaire canonique fondamental qui réglemente aussi les Eglises orthodoxes. En ce sens, les Eglises orientales catholiques peuvent offrir une contribution unique et importante au chemin œcuménique."

  • Les cordonniers ne sont pas toujours les plus mal chaussés

    Une enquête du député PS René Dosière, publiée dans le Journal Officiel, fait apparaître que la moyenne des trois plus gros salaires des collaborateurs du ministre du Budget François Baroin est de 15.117 euros par mois. Plus élevée que dans tous les autres ministères, et même que dans le cabinet du Premier ministre (14.086 euros).

    De même, les fonctionnaires de Bercy obtiennent en moyenne des primes de 30 % à 40 % supérieures à d'autres ministères.

  • Le FPÖ fait 27 % à Vienne

    Aux élections du Land de Vienne, en Autriche, les sociaux-démocrates ont chuté de 49 à 41%, les démocrates chrétiens de 19 à 13, les Verts de 14 à 12.

    Et le FPÖ de Heinz-Christian Strache a grimpé de 15 à… 27 %.

    (Il reste à dépouiller les 160.000 votes par correspondance.)

    C’est un événement considérable. Toutefois Jörg Haider avait fait 28% en 1996.

  • « On est encore en Europe, merde ! »

    En découvrant que la soupe du jour, à l’université Miséricorde de Fribourg, comportait du porc, un étudiant, Djibo, s’est indigné : « On n’a respecté ni les végétariens, ni les étudiants de confession musulmane ou juive. J’ai cru rentrer dans un local de l’UDC ou chez Jean Marie Le Pen où on sert souvent ce genre de soupe pendant l’hiver. »

    Le directeur de la cafétéria a réagi : « On est encore en Europe, merde ! Quand je vais dans des pays où on ne mange pas de porc, je m’adapte ! », et il a précisé qu’un large choix de plats, végétariens, à base de viande ou de poissons sont disponibles.

  • La gay pride de Belgrade : les valeurs de l’Europe

    Le chef de la délégation de la Commission européenne en Serbie, le Français Vincent Degert, a ouvert hier la gay pride de Belgrade, qui a réuni un millier de personnes entourées de 5.000 policiers anti-émeute.

    « Nous somme ici pour célébrer cette très importante journée… pour célébrer les valeurs de tolérance, de liberté d’expression et de réunion », a-t-il dit.

    Il y avait là aussi l’ambassadeur des Pays-Bas, le vice-ambassadeur d’Allemagne, et des diplomates des ambassades d’Autriche, d’Espagne, de Suède et du Royaume-Uni, le représentant spécial du secrétaire général du Conseil de l'Europe Constantin Yerocostopoulos, le ministre serbe des Droits de l'Homme et des Minorités, Svetozar Ciplic.

  • Christophe Barbier dans le texte

    h-20-2256226-1286551424.jpgJ’ai toujours trouvé que Christophe Barbier, le rédacteur en chef de L’Express, disait n’importe quoi, beaucoup plus souvent qu’à son tour. Mais il s’est surpassé en déclarant sur Canal Plus, à propos des musulmans qui investissent la rue Myrha chaque vendredi :

    « Pourquoi, dans un geste œcuménique, on ne partagerait pas le Sacré-Cœur qui n’est pas loin et où à certaines heures, notamment le vendredi après-midi dans le culte catholique, il ne se passe pas grand chose ? »

    Ce qui est amusant est que cette sortie a été dénoncée… par les musulmans d’oumma.com, qui parlent de « fausse générosité » et d’« œcuménisme de façade », et la replacent « dans la lignée de ses divagations islamophobes ». Sic. Pourquoi ? Parce le dernier numéro de L’Express porte en titre « L'Occident face à l’islam » (« le retour de la menace terroriste, la poussée des fondamentalistes, l’échec de l’intégration, les forces politiques qui en profitent »), et montre un minaret éclairé, avec en arrière-plan un clocher dans l’ombre…