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  • Académie pontificale pour la vie : ça continue…

    A la suite d’une longue et pénible polémique, qui avait été vive au sein même de l’Académie pontificale pour la vie, son président Mgr Rino Fischella avait été remplacé, en juillet dernier, par Mgr Mgr Ignacio Carrasco de Paula.

    Et voici que le prix Nobel de médecine est attribué au « père de la fécondation in vitro », Robert Edwards.

    Interrogé par la presse, Mgr Carrasco de Paula a vigoureusement dénoncé ce choix, qu’il « trouve complètement hors de propos ».

    Puis il a publié un texte où l’on pouvait lire : « Le choix d’Edwards ne me semble pas complètement hors de propos ; d’une part, il entre dans la logique que poursuit le comité qui décerne le prix Nobel, d’autre part il a ouvert un chapitre nouveau et important dans le domaine de la reproduction (sic) humaine, dont les meilleurs résultats sont visibles par tous, à commencer par Louise Brown, le premier bébé né par Fivete, qui est maintenant âgée de 30 ans et à son tour maman – de façon tout à fait naturelle – d’un enfant. »

    Ensuite, il évoquait les motifs de « perplexité », et reprenait l’essentiel de ses critiques. Mais le message était évidemment brouillé. Terriblement brouillé.

    Et l’AFP en profite pour le brouiller encore davantage, en affirmant :

    « Le Vatican accepte depuis fin 2008 la fécondation assistée, mais considère comme "moralement illégale" la fécondation in vitro en raison du "sacrifice d'un nombre très élevé d'embryons". »

    C’est faux. « Fin 2008 » fait référence à l’instruction Dignitas personae. Cette instruction ne modifie en rien le jugement de Donum vitae sur la fécondation in vitro.

  • Le rôle des conférences épiscopales

    Jeanne Smits a entrepris de traduire une excellente mise au point de Mgr Robert Vasa, évêque de Baker dans l’Oregon, sur le rôle des conférences épiscopales. Aujourd’hui le début du texte, qui n’est qu’une mise en bouche.

  • Tu Domine universorum

    R. Tu Domine universorum, qui nullam habes indigentiam, voluisti templum tuum fieri in nobis:
    * Conserva domum istam immaculatam in æternum Domine.
    V. Tu elegisti Domine domum istam ad invocandum nomen tuum in ea, ut esset domus orationis et obsecrationis populo tuo.
    R. Conserva domum istam immaculatam in æternum Domine.

    Toi, Seigneur de toutes choses, qui n'as besoin de rien, tu as voulu que le temple de ta demeure fût parmi nous; conserve à jamais sans tache cette maison. Tu as choisi cette maison afin que ton nom y fût invoqué, et qu'elle fût une maison de prière et de supplication pour ton peuple ; conserve à jamais sans tache cette maison.

    Répons des matines : II Macchabées, 14, 35-36, I Macchabées 7, 37.

  • Au Parlement européen, on va s’amuser deux fois plus

    Le Sunday Times relève que les crédits pour le divertissement des députés européens (entertainment fund) passe, dans le nouveau budget, de 1,1 à 2,1 millions d’euros.

  • Comment l’anglais est devenu la langue de l’UE

    « L’anglais est la « langue source » de 75 % des documents rédigés par la Commission, contre 8,32 % pour le français et 2,74 % pour l’allemand. »

    A lire chez Jean Quatremer.

  • A force d’y penser très fort…

    Interrogé sur la Radio juive RCJ sur le remaniement gouvernemental annoncé pour novembre et sa présence sur la liste des éventuels remplaçants de François Fillon, Luc Chatel a déclaré : « Ce qui me préoccupe, moi, c'est mon domaine ministériel. Le président de la République il m'a nommé Premier ministre... [et en se reprenant dans un éclat de rire] ministre de l'Education nationale ! »

  • Le procès de Geert Wilders

    Alors que vient de se constituer aux Pays-Bas une coalition, avec le soutien de Geert Wilders, le chef (et unique membre) du parti de la liberté était aujourd’hui devant les juges, pour le premier jour de son procès pour incitation à la haine raciale envers les musulmans.

    A l’ouverture, il a été autorisé par les juges à s'exprimer pendant deux minutes, comme l'avait demandé son avocat qui avait annoncé qu'ensuite son client ne prendrait plus la parole :

    « Je suis poursuivi en justice, mais avec moi, c'est la liberté d'expression de beaucoup de Néerlandais qui est poursuivie en justice. J'ai donné mon opinion dans le cadre du débat public et je peux vous assurer que je continuerai à le faire. La démocratie a besoin d'un débat ouvert et libre, surtout sur des sujets sensibles. J'ai dit tout ce que je voulais dire et n'en retirerai aucun mot... Sur conseil de mon avocat, je fais appel à mon droit au silence. »

    Le président lui a alors dit :

    « Vous semblez être bon pour émettre une opinion mais ensuite vous évitez la discussion. Il semble un peu que vous faites cela aujourd'hui encore. »

    « Avec ce tribunal, un procès équitable n'est selon moi plus possible », a réagi Geert Wilders, qualifiant les propos du magistrat de "déplacés" et de "scandaleux". Son avocat a demandé la récusation des juges. L’audience a été suspendue jusqu’à demain.

  • Une bonne nouvelle

    Le juge Vaughn Walker, qui avait déclaré inconstitutionnel le référendum californien sur la définition du mariage, prend sa retraite. Comme le dit Daniel Hamiche :

    Cela ne met pas un terme définitif à l’activisme judiciaire de certains juges, mais au moins cela en élimine un. Toujours ça de pris.

  • Triste prix Nobel de "médecine"

    Le prix Nobel de Médecine a été décerné au Britannique Robert Edwards, 85 ans, père de la fécondation in vitro. Il est à l'origine de la naissance du premier "bébé-éprouvette", Louise Joy Brown, en 1978.

    Extraits de l’instruction Donum vitæ :

    Un point préliminaire à l'appréciation morale de ces techniques est constitué par la considération des circonstances, et des conséquences qu'elles comportent par rapport au respect dû à l'embryon humain. L'extension de la pratique de la fécondation in vitro a nécessité d'innombrables fécondations et destructions d'embryons humains. Aujourd'hui encore, elle présuppose habituellement une surovulation de la femme : plusieurs ovules sont prélevés, fécondés et cultivés ensuite in vitro pendant quelques jours. Habituellement, tous ne sont pas transférés dans les organes génitaux de la femme ; certains embryons, appelés ordinairement « surnuméraires », sont détruits ou congelés, Parmi les embryons implantés, certains sont sacrifiés pour diverses raisons eugéniques, économiques ou psychologiques. Cette destruction volontaire d'êtres humains ou leur utilisation à diverses fins, au détriment de leur intégrité et de leur vie, est contraire à la doctrine déjà rappelée à propos de l'avortement provoqué.

    Le rapport entre fécondation in vitro et élimination volontaire d'embryons humains se vérifie trop fréquemment. Ceci est significatif avec ces procédés, aux finalités apparemment opposées, la vie et la mort sont soumises aux décisions de l'homme, qui en vient ainsi à se constituer donateur de vie et de mort sur commande. Cette dynamique de violence et de domination peut n'être pas perçue par ceux-mêmes qui, en voulant l'utiliser, s'y assujettissent. Les données de fait rappelées et la froide logique qui les relie doivent être prises en considération pour un jugement moral sur la FIVETE (fécondation in vitro et transfert de l'embryon) : la mentalité abortive qui l'a rendue possible conduit ainsi, qu'on le veuille ou non, à une domination de l'homme sur la vie et sur la mort de ses semblables, qui peut conduire à un eugénisme radical.

    La FIVETE homologue est opérée en dehors du corps des conjoints, par des gestes de tierces personnes dont la compétence et l'activité technique déterminent le succès de l'intervention ; elle remet la vie et l'identité de l'embryon au pouvoir des médecins et des biologistes, et instaure une domination de la technique sur l'origine et la destinée de la personne humaine. Une telle relation de domination est de soi contraire à la dignité et à l'égalité qui doivent être communes aux parents et aux enfants.

    Idem d’un point de vue « laïque » :

    Dans un article du Quotidien du médecin, le 27 septembre dernier, le Dr Sylvie Epelboin, gynécologue responsable du centre AMP de l'hôpital Bichat-Claude-Bernard de Paris, explique que "l'implication d'un tiers médical dans la procréation introduit une notion de limite éthique, qui pourtant n'existe pas en cas de grossesse naturelle". En effet, "de par leur nature, les consultations d'AMP introduisent un tiers médical dans le couple et s'immiscent dans leur relation".

  • Mohamed-Amine

    Le prénom composé le plus donné en France est Mohamed-Amine. En 5e position on trouve Mohamed-Ali. Chez les filles, derrière Lou-Anne, Lily-Rose, et Marie-Lou, on trouve Fatima-Zahra.

    NB. Il va falloir apprendre aux musulmans que Mohammed s’écrit avec un double m…