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  • La mosquée de Provins

    Une mosquée va être construite sur les hauteurs de Provins, ville historique médiévale, patrimoine mondial de l’UNESCO.

    L’Association Française Cultuelle des Musulmans de Provins (AFCMP), qui a déjà acheté le terrain, présente son projet comme “un pas vers la dignité des musulmans de Provins et la promotion du dialogue et de conciliation”.

  • Voyage œcuménique des reliques de huit saints sur la Volga

    Un navire transportant les reliques de huit saints du premier millénaire de l'Église, don de l’Eglise catholique à l’Eglise orthodoxe russe, a commencé un voyage œcuménique historique le long de la Volga.

    C’est à lire sur Zenit.

  • La vénérable Bibliothèque du Vatican au top de la modernité

    Tel est le titre d’une intéressante dépêche de l’AFP.

    Mais ce n’est pas une exception. Le Vatican a toujours été au top de la modernité, la vraie modernité, quand elle peut servir son dessein d’évangélisation.

  • Les Sept Douleurs de la bienheureuse Vierge Marie

    La Mère de Jésus était debout près de la croix ; et quand les hommes s’enfuyaient, elle restait là, intrépide. Voyez si la Mère de Jésus a pu devenir timide, n’ayant point changé de sentiments ? Ses yeux pleins de tendresse contemplaient les blessures de son Fils, qu’elle savait être la rédemption de tous. Elle n’était pas indigne d’assister à ce spectacle, cette Mère qui n’aurait pas craint pour sa propre vie. Le Fils était suspendu en croix, la Mère s’offrait aux bourreaux.

    En face de la croix de son Fils, Marie, la Mère du Seigneur, se tenait debout. De tous les Évangélistes, saint Jean est le seul à m’apprendre ce détail. Les autres nous ont raconté comment, durant la passion, la terre avait tremblé, le ciel s’était couvert de nuages, le larron avait obtenu le paradis après l’humble aveu de ses fautes. Mais Jean m’a enseigné ce que je ne trouve dans nul autre : la manière dont le Sauveur crucifié adressa la parole à Marie. Il semble attacher plus d’importance aux pieux devoirs que Jésus, vainqueur des supplices, rendait à sa Mère, qu’à la promesse même du royaume des cieux. Le pardon que reçut le larron doit, il est vrai, exciter notre piété, mais il y a encore une douceur plus abondante à contempler le Christ honorant sa Mère d’une si grande affection.

    « Voici, dit-il, ton fils ; voici ta mère. » Le Christ, du haut de la croix, faisait son testament ; il partageait entre sa mère et son disciple les devoirs de la piété. Le Seigneur établissait non seulement un testament général, mais encore un testament dans sa propre famille et, ce testament, Jean le signait en digne témoin d’un tel testateur. Testament excellent, où il s’agit non d’argent, mais de vie éternelle ; testament écrit non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant, qui dit : « Ma langue est celle d’un écrivain qui écrit avec rapidité. » (psaume 44)

    Saint Ambroise (bréviaire)

  • Vivre la République…

    Début d’une dépêche AFP :

    Michèle Alliot-Marie a estimé que "vivre la République à visage découvert" était "une question de dignité et d'égalité", mardi en ouverture du débat au Sénat sur le projet de loi d'interdiction du voile intégral.

    Vous « vivez la République », vous ?

  • Le « verrouillage par référendum »

    Le ministre britannique des Affaires européennes a annoncé hier un « verrouillage par référendum » de l’Union européenne : il ne pourra plus y avoir aucun transfert de souveraineté sans que le peuple britannique soit appelé à s’exprimer par référendum.

    L’annonce est accueillie avec un certain scepticisme, y compris dans les rangs conservateurs, certains faisant remarquer que le traité de Lisbonne, étant « auto-amendable », permet les transferts souveraineté sans en référer à quiconque. D’autres rétorquent que l’UE aura forcément besoin de nouveaux traités et que c’est là que le « verrou » aura toute son importance.

    Pour ma part je constate que le gouvernement britannique vient d’accepter sans mot dire (après avoir hurlé qu’il opposerait son veto) le contrôle européen des budgets nationaux avant leur vote par les parlements, ce qui sonne, comme le disait le ministre italien, la fin de toute souveraineté budgétaire.

    D’autre part, David Livington a précisé que le « verrou » ne concernait pas l’élargissement de l’UE. En clair, les Britanniques ne seront pas consultés sur l’adhésion de la Turquie, que les conservateurs appellent de tous leurs vœux (contrairement à la population)…

    Selon le dernier sondage YouGov, publié le même jour, 47% des électeurs britanniques voteraient pour le retrait de leur pays de l’UE s’ils étaient consultés par référendum, contre 33% qui voteraient pour rester dans l’UE. (La méthodologie de YouGov est a priori curieuse, mais les résultats des élections montrent que ses sondages sont les plus fiables.)

  • Les fédéralistes purs et durs remettent ça

    Guy Verhofstadt et Daniel Cohn-Bendit vont lancer demain à Bruxelles, en compagnie de Sylvie Goulard et Isabelle Durant, le « groupe Spinelli » pour « argumenter en faveur d’une intégration européenne plus étroite et se dresser contre le nationalisme et l’intergouvernementalisme qui gagnent du terrain et commencent à saper l'unité européenne ».

    Le communiste italien Altiero Spinelli fut le fondateur du Mouvement fédéraliste européen (1943), puis le secrétaire général de l’Union des fédéralistes européens (1962), qui demandent la suppression des Etats nationaux. Membre de la Commission européenne, puis du Parlement européen (toujours communiste), il est le rapporteur d’un projet de traité de l’Union européenne en 1984. C’est un ami de Jacques Delors, qui assiste à ses obsèques en 1986… et apporte tout son soutien au « groupe Spinelli ».

    Daniel Cohn-Bendit est un des vice-présidents du Mouvement européen, qui fut fondé en 1948 à La Haye (Altiero Spinelli y était) et financé par la CIA. Sylvie Goulard est la présidente de la section française du Mouvement européen.

  • Pierre Lellouche : erreur, incompétence, ou calomnie délibérée ?

    Communiqué de Bruno Gollnisch, vice-président du FN, président de la Coordination parlementaire des droites européennes

    Madame Véronique Matthieu et Monsieur Jean-Pierre Audy, tous deux députés européens de l’UMP, ont –par communiqué !- donné une fausse information selon laquelle les députés du Front National auraient voté le 9 septembre à Strasbourg en faveur de la résolution euro-socialiste concernant la situation des Roms en France, et condamnant  le gouvernement français à cet égard.

     Cette affirmation est scandaleuse. Jean-Marie Le Pen et moi-même avons fait partie des 245 députés qui ont voté CONTRE. Il est d’ailleurs bien regrettable que le groupe de Mme Mathieu et de M. Audy n’ait pas demandé, sur un vote de cette importance, l’appel nominal, qui est de droit, et aurait facilité les vérifications, au sein même dudit groupe (PPE), dont bien des membres leur ont fait défection !

    Quand cette désinformation est relayée aujourd’hui même en conférence de presse par le secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, M. Pierre Lellouche, ce n’est plus une méprise, c’est de l’incompétence, ou de la calomnie.

    Mon intervention le 7 dans le débat au nom du Front National, réitérée par une explication de vote le 9, disponible sur le site du Parlement, était absolument dépourvue de toute ambiguïté. Nous désapprouvions totalement le discours de la gauche. Mais nous stigmatisions l’inconséquence du pouvoir UMP qui a signé et fait signer des traités européens permettant à tous les ressortissants d’Europe centrale et orientale de venir chez nous sans contrôle, et dont les désastreuses conséquences sont aujourd’hui évidentes. Soucieux de l’intérêt général, nous avons cependant voté contre les résolutions condamnant le gouvernement français. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne sommes pas payés de retour par cette attaque mesquine de nos collègues et du ministre !

    J’attends donc des excuses publiques de la part de MM. Lellouche, Audy, et de Mme Mathieu. Il ne serait pas déshonorant pour eux de reconnaître qu’ils se sont trompés. Il le serait de maintenir un mensonge éhonté.

  • L’avenir de l’Eglise

    Joseph Ratzinger, 1968 :

    « Il semble évident que l'Eglise a devant elle des temps difficiles. Sa vraie crise a à peine commencé. Il faut s'attendre à de fortes secousses. L'avenir de l'Eglise peut venir et viendra également aujourd'hui uniquement de la force de ceux qui ont des racines profondes et vivent de la plénitude pure de leur foi. L'avenir ne viendra pas de ceux qui ne font que donner des recettes. Il ne viendra pas de ceux qui ne font que s'adapter au moment présent. Il ne viendra pas de ceux qui ne font que critiquer les autres et se considèrent eux-mêmes comme la mesure infaillible. Il ne viendra pas non plus de ceux qui choisissent uniquement le chemin le plus facile, de ceux qui évitent la passion de la foi et présentent comme faux et dépassé, tyrannie et légalisme, tout ce qui est exigeant pour l'être humain, ce qui le fait souffrir et l'oblige à renoncer à lui-même. Disons-le de manière positive : l'avenir de l'Eglise, aujourd'hui, comme toujours, sera à nouveau marqué par le sceau des saints. Et donc par des êtres humains qui vont au-delà des phrases qui sont précisément modernes. Par ceux qui voient plus loin que les autres, car leurs vies embrassent des espaces plus larges. »

  • L'Exaltation de la Sainte Croix

    La célébration de l’« Exaltation universelle de la vénérable et vivifiante Croix » est particulièrement solennelle chez les byzantins. C’est la première grande fête de leur calendrier (qui commence le 1er septembre), et elle se trouve imbriquée dans la célébration de la Nativité de la Mère de Dieu. L’« octave » de la Nativité est raccourcie, pour se terminer le 12 septembre. Car le 13 c’est la Vigile de l’Exaltation de la Croix et la fête de la dédicace de la basilique de la Résurrection. En outre, le samedi et le dimanche qui précèdent le 14 septembre sont le samedi et le dimanche « avant la Croix », qui peuvent donc se télescoper avec la Nativité de Marie, ou la suivre immédiatement. On a ainsi d’un seul coup, au début de l’année liturgique, un résumé de toute l’histoire du salut. Comme le chante l’hymne à la Vierge de la divine liturgie du 14 septembre : « Tu es, ô Mère de Dieu, le Jardin mystique qui, sans être cultivé, a fait germer le Christ. C’est par lui que l’arbre vivifiant de la Croix a été planté sur terre. Par cette Croix, maintenant exaltée, nous vénérons le Christ et nous te glorifions. »

    On sait que la liturgie byzantine est plus portée sur la contemplation de la gloire céleste que sur les souffrances du Christ. Et la fête de l’exaltation de la Croix est le pendant glorieux du Vendredi Saint. Or, de façon paradoxale, la divine liturgie de ce jour est centrée sur la Passion. Alors que la messe latine commence par la phrase de saint Paul « Il faut nous glorifier dans la Croix de Notre Seigneur », et que l’évangile est celui où Jésus dit que le prince de ce monde va être jeté dehors quand il sera élevé de terre (« exaltatum a terra »), la divine liturgie commence par « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné », et l’évangile est la Passion selon saint Jean…

    Le point commun est dans l’insistance sur la Croix comme instrument de la victoire sur l’ennemi. Le kondakion byzantin demande à Dieu de nous accorder la victoire contre les ennemis, grâce à l’alliance avec Dieu, dans la Croix, qui est « une arme de paix, un trophée invaincu ». « Par le signe de la Croix, libère-nous de nos ennemis, ô notre Dieu », chante l’antienne de communion de la messe latine, tandis que la secrète évoque « l’étendard de la Croix ». L’ennemi étant évidemment le démon (même si la liturgie byzantine garde aussi en mémoire les ennemis de l’empire), et la Préface rend grâces au Père qui a « placé le salut du genre humain dans le bois de la Croix pour, là-même où la mort était née, y faire surgir la vie : et pour que celui qui vainquit par le bois fût aussi vaincu par le bois ».