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  • La médaille d’or qui témoigne de la foi

    Le 23 février dernier, au Pacific Coliseum de Vancouver, la jeune Kim Yu-na, 19 ans, s'est signée d'un signe de croix à l'issue du programme court qui devait l'emmener vers la médaille d'or, décrochée deux jours plus tard. La Corée du Sud voyait ainsi la consécration de sa première championne en patinage artistique et les catholiques sud-coréens se réjouissaient de voir leur foi ainsi témoignée devant des millions de téléspectateurs.

    Dans son pays où elle est une véritable star, Kim Yu-na et ses faits et gestes sont scrutés à la loupe par les médias. La jeune femme porte au doigt une bague dizainier et de nombreux fans ont pris cet anneau pour une bague de fiançailles, voire une alliance. Télévisions, radios et télévisions ont dû expliquer l'usage et la signification de la bague dizainier.

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  • Benoît XVI et saint Bonaventure

    Le pape a consacré sa catéchèse d'hier à son cher saint Bonaventure. Elle était centrée davantage sur sa vie que sur son œuvre (sur la pensée de saint Bonaventure, voir son discours de Bagnoregio), et c'était l'occasion de revenir sur saint François et les franciscains, dont Bonaventure devint « ministre général » en 1257 :

    Il exerça cette fonction pendant dix-sept ans avec sagesse et dévouement, visitant les provinces, écrivant aux frères, intervenant parfois avec une certaine sévérité pour éliminer les abus. Quand Bonaventure commença ce service, l'Ordre des frères mineurs s'était développé de manière prodigieuse : il y avait plus de 30.000 frères dispersés dans tout l'Occident avec des présences missionnaires en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, et également à Pékin. Il fallait consolider cette expansion et surtout lui conférer, en pleine fidélité au charisme de François, une unité d'action et d'esprit. En effet, parmi les disciples du saint d'Assise on enregistrait différentes façons d'interpréter le message et il existait réellement le risque d'une fracture interne. Pour éviter ce danger, le chapitre général de l'Ordre, qui eut lieu à Narbonne en 1260, accepta et ratifia un texte proposé par Bonaventure, dans lequel on recueillait et on unifiait les normes qui réglementaient la vie quotidienne des frères mineurs. Bonaventure avait toutefois l'intuition que les dispositions législatives, bien qu'elles fussent inspirées par la sagesse et la modération, n'étaient pas suffisantes à assurer la communion de l'esprit et des cœurs. Il fallait partager les mêmes idéaux et les mêmes motivations. C'est pour cette raison que Bonaventure voulut présenter le charisme authentique de François, sa vie et son enseignement. Il rassembla donc avec un grand zèle des documents concernant le Poverello et il écouta avec attention les souvenirs de ceux qui avaient directement connu François. Il en naquit une biographie, historiquement bien fondée, du saint d'Assise, intitulée Legenda Maior, rédigée également sous forme plus brève, et donc appelée Legenda minor. Le mot latin, à la différence du mot italien, n'indique pas un fruit de l'imagination, mais, au contraire, « Legenda » signifie un texte faisant autorité, « à lire » de manière officielle. En effet, le chapitre des frères mineurs de 1263, qui s'était réuni à Pise, reconnut dans la biographie de saint Bonaventure le portrait le plus fidèle du fondateur et celle-ci devint, ainsi, la biographie officielle du saint.

  • Daoudal Hebdo N° 71

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    Dans ce numéro

    Page 2
    L'avortement en Espagne

    Page 3
    Le grand foutoir « diplomatique » européen

    Page 4
    De la viande halal pour tous...

    Page 5
    L'esclavage sexuel des enfants en Afghanistan
    Les camionneurs et leurs « assistants » au Pakistan

    Page 6
    Michel, courageux VRP de la messe

    Page 7
    Variations sur la « profanation »

    Page 8
    L'essence du christianisme (II)
    Dimanche prochain...

  • Le pauvre Lazare

    Benoît XVI a bien expliqué aux séminaristes de Rome que le christianisme n'est pas un moralisme. La parabole de ce jour en est une illustration, car elle a été travestie en morale alors qu'elle ne l'est pas, du moins au sens où ce mot est généralement compris.

    On parle en effet souvent du « mauvais riche », ce qui laisse entendre qu'il s'agirait d'un homme sans scrupules, qui a amassé des richesses en exploitant ses semblables ou par des opérations louches. La parabole ne dit rien de tel.

    Quant au pauvre Lazare, la parabole ne dit pas davantage qu'il serait un homme vertueux.

    Le riche a pu devenir riche de façon parfaitement honnête, et le pauvre peut aussi bien être le seul responsable de sa misère.

    Pourtant, après leur mort, le premier souffre dans les flammes de l'enfer, et le second jouit de la paix céleste.

    L'explication se trouve dans l'épître de ce jour, un passage de Jérémie : « Maudit soit l'homme qui se confie en l'homme, qui met sa force en la chair, et dont le cœur s'éloigne du Seigneur. » Le sort de celui-là est celui du riche de la parabole : « Il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée, solitaire. » En revanche, « heureux est l'homme qui se confie dans le Seigneur, et dont le Seigneur est l'espoir. Il est comme un arbre planté au bord des eaux ».

    Lazare est le seul personnage, de toutes les paraboles, qui porte un nom. Ce nom veut dire : Dieu aide, Dieu a secouru, Dieu est mon secours. Dieu a secouru Lazare parce que Dieu est avec ceux qui souffrent, avec les pauvres, c'est-à-dire ceux qui n'ont pas d'autre espoir que Dieu.

    Ce pauvre a le même nom que l'ami de Jésus dans l'évangile de saint Jean. Ce Lazare-là était riche, mais il habitait Béthanie : la « maison du pauvre ». Et il y a un point commun essentiel entre ces deux Lazare, particulièrement en cette « montée vers Jérusalem » que constitue le carême.

    La parabole se termine par cette réponse d'Abraham au riche : « S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, même si quelqu'un ressuscite des morts, ils ne croiront pas. » Or, à Béthanie, quelqu'un est ressuscité des morts : Lazare... Et ils n'ont pas cru.

    Quelques jours plus tard, un autre ressuscitera des morts. Pour toujours. Et les riches, ceux qui ne mettent leur confiance qu'en eux, ne croiront pas. Tandis que tous les Lazare ressusciteront, parce qu'ils n'ont pas d'autre espérance qu'en Dieu, qui pour cela vient à leur secours. Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux.

    D'autre part, si le Lazare de la parabole a un NOM, c'est parce qu'il est une figure du Christ Dieu. Car c'est le Christ qui est le Pauvre par excellence, nu, couvert de plaies, et crucifié, et qui se fait le mendiant de l'amour auprès des riches. Et c'est lui qui s'appelle vraiment « Dieu est le secours ».

  • Reconquête N° 265

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  • Surréaliste

    LA HAYE, 3 mars 2010 (AFP) - Pays-Bas : après protestation, les homosexuels peuvent communier

    Les homosexuels pourront recevoir l'hostie lors des prochaines messes en la cathédrale de Den Bosch (est) après que celle-ci leur avait été refusée, a annoncé mercredi le conseil presbytéral de la cathédrale.

    "Chaque croyant qui a été baptisé et vit en accord avec l'église et le Christ est le bienvenu pour recevoir la communion", a indiqué à l'AFP Piet de Jong, membre du conseil presbytéral de la cathédrale Saint-Jean de Den Bosch.

    Lors de la messe dimanche dans cette cathédrale, près de 200 homosexuels étaient venus manifester leur désaccord avec le refus d'un curé de village de donner l'hostie à un homosexuel lors des festivités du Carnaval.

    Le 13 février, le curé du village de Reusel (sud) avait refusé de donner l'hostie, comme le voulait la tradition, à celui qui avait été élu "Prince Carnaval" du village, car ce dernier était homosexuel.

    Il avait été soutenu dans sa décision par l'évêque de Den Bosch: il avait rappelé que l'église catholique ne souhaitait pas donner la communion aux homosexuels "pratiquants", mais que chaque curé était libre d'agir comme il le souhaitait au sein de sa paroisse.

    Dimanche, le curé de la cathédrale de Den Bosch avait refusé la confrontation avec les homosexuels présents en indiquant au début de la messe que personne ne recevrait d'hostie.

    Arborant un triangle rose portant la mention "Jésus ne ferme la porte à personne" ou vêtus de rose, la plupart des homosexuels avaient alors bruyamment quitté la cathédrale.

    Les associations de défense des homosexuels, qui avaient prévu une mobilisation lors de la messe en la cathédrale de Den Bosch lors des six prochaines dimanches, ont annoncé l'annulation de cette action suite à la décision du conseil presbytéral.

    « Chaque croyant qui vit en accord avec l'Eglise », dit le conseil presbytéral. Un homosexuel pratiquant l'homosexualité ne vit pas en accord avec l'Eglise, et ne peut donc pas recevoir la communion. On peut penser que l'AFP n'a rien compris. Mais ce qui est très curieux est que les lobbies homosexuels considèrent eux aussi que le conseil presbytéral leur donne l'autorisation de communier.

    On attend les précisions de Jeanne Smits, qui a suivi cette affaire de très près sur son blog.


    Addendum

    Via Jeanne Smits. C'est la plus grande confusion. Le curé et son conseil ont annoncé que la communion serait donnée à qui la demande, et l'évêché a rappelé que pour communier il faut vivre selon la morale enseignée par l'Eglise...

    Où l'on voit aussi que les homosexuels militants, qui crient victoire, se battent également pour le droit à la communion des divorcés remariés...

    Face à cette offensive contre l'Eglise, le clergé bat en retraite tout en rappelant la doctrine de l'Eglise en sachant qu'elle sera bafouée et en admettant le sacrilège...

  • Le Pen au Salon

    Jean-Marie Le Pen a visité pendant plus de deux heures le Salon de l'agriculture.

    Les "agriculteurs ont subi des réductions considérables de leur niveau de vie, de 50% en deux ans", a-t-il dit. "Il faut sauver l'agriculture française, qui n'est pas seule à péricliter à cause de la législation européenne. C'est le cas aussi de l'industrie". "Nous avons une agriculture performante, moderne, qui a fait de gros sacrifices et n'en est pas récompensée parce que la France est livrée pieds et poings liés à une concurrence internationale sans limites" avec des pays concurrents qui "n'ont pas les mêmes charges que nous".

    "Ca ne m'étonne pas que le président (Sarkozy) ne soit pas venu mesurer sa popularité au salon de l'Agriculture", a-t-il par ailleurs ironisé. Et d'ajouter : "Il n'a pas les mêmes raisons que nous d'être attaché à la terre et aux paysans."

    D'autre part, il s'est "étonné que la Bretagne, premier producteur d'Europe de porcs, n'élève aucune protestation devant la disparition du porc, en particulier dans les cantines scolaires, sous la pression d'un certain nombre d'islamistes".

  • Nigel Farage condamné

    Le président du Parlement européen Jerzy Buzek a condamné Nigel Farage à une suspension de dix jours de ses indemnités parlementaires (ce qui correspond à une amende de 3.000 euros), pour avoir dit à Herman Van Rompuy qu'il avait « le charisme d'une serpillière humide et l'apparence d'un petit employé de banque » et que s'il voulait supprimer les Etats-nations c'est sans doute parce qu'il venait « de Belgique, qui est un non-pays », et pour avoir refusé de s'excuser pour ces propos.

    Dans sa lettre, Jerzy Buzek écrit qu'il n'est « pas possible d'exercer la liberté que nous chérissons tous sans respecter la dignité des autres et de l'institution à laquelle nous appartenons tous deux », et que  « la liberté d'expression au Parlement européen ne peut pas aller jusqu'à insulter d'autres personnes, spécialement des invités s'exprimant à notre invitation ». Il souligne aussi qu'il lui a déjà fait cette remarque plusieurs fois.

    « Il espérait vraiment que je cède aujourd'hui, et je ne l'ai pas fait, a commenté Nigel Farage, annonçant qu'il allait faire appel. Je ne vais pas m'excuser auprès de Herman Van Rompuy. Je ne vais pas m'excuser auprès du Parlement européen et je ne vais certainement pas m'excuser auprès des Belges. Si j'ai des excuses à présenter, elles sont destinées aux employés de banque : si j'en ai blessé certains je suis vraiment désolé. »

    Nigel Farage avait déjà fait remarquer que la chambre des communes résonne de propos bien plus virulents que ceux qu'il tient au Parlement européen.

  • Le procès de « Présumés innocents » n’aura pas lieu…

    Le procès des organisateurs de l'immonde exposition bordelaise "Présumés innocents" pour diffusion d'images pornographiques à mineurs, n'aura finalement pas lieu.

    La cour d'appel de Bordeaux a en effet annulé mardi l'ordonnance de renvoi visant les trois organisateurs de l'exposition, qui devaient comparaître en juin en correctionnelle.

    L'AFP ne donne pas la raison de cette annulation. "La justice vient protéger la liberté artistique", a déclaré l'avocat de Henry-Claude Cousseau.

    C'est-à-dire qu'on ne juge pas en correctionnelle un mandarin de la culture officielle. Et l'on ne peut même pas exprimer ce que l'on pense de son « travail » : Présent a été condamné pour l'avoir fait.

  • Crucifix : la CEDH accepte le recours de l’Italie

    La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a accepté d'examiner en appel un recours de l'Italie qui avait été condamnée pour la présence de crucifix dans les salles de classes, a annoncé la Cour dans un communiqué mardi.

    Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a immédiatement exprimé sa "satisfaction" et sa "confiance" pour la suite du processus. L'Italie, a-t-il dit, cherche à faire respecter les "valeurs profondes du credo religieux chrétien ancré chez la grande majorité des citoyens italiens".

    La Conférence épiscopale italienne a salué "un pas dans la bonne direction".