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Nigel Farage condamné

Le président du Parlement européen Jerzy Buzek a condamné Nigel Farage à une suspension de dix jours de ses indemnités parlementaires (ce qui correspond à une amende de 3.000 euros), pour avoir dit à Herman Van Rompuy qu'il avait « le charisme d'une serpillière humide et l'apparence d'un petit employé de banque » et que s'il voulait supprimer les Etats-nations c'est sans doute parce qu'il venait « de Belgique, qui est un non-pays », et pour avoir refusé de s'excuser pour ces propos.

Dans sa lettre, Jerzy Buzek écrit qu'il n'est « pas possible d'exercer la liberté que nous chérissons tous sans respecter la dignité des autres et de l'institution à laquelle nous appartenons tous deux », et que  « la liberté d'expression au Parlement européen ne peut pas aller jusqu'à insulter d'autres personnes, spécialement des invités s'exprimant à notre invitation ». Il souligne aussi qu'il lui a déjà fait cette remarque plusieurs fois.

« Il espérait vraiment que je cède aujourd'hui, et je ne l'ai pas fait, a commenté Nigel Farage, annonçant qu'il allait faire appel. Je ne vais pas m'excuser auprès de Herman Van Rompuy. Je ne vais pas m'excuser auprès du Parlement européen et je ne vais certainement pas m'excuser auprès des Belges. Si j'ai des excuses à présenter, elles sont destinées aux employés de banque : si j'en ai blessé certains je suis vraiment désolé. »

Nigel Farage avait déjà fait remarquer que la chambre des communes résonne de propos bien plus virulents que ceux qu'il tient au Parlement européen.

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