Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Surréaliste

LA HAYE, 3 mars 2010 (AFP) - Pays-Bas : après protestation, les homosexuels peuvent communier

Les homosexuels pourront recevoir l'hostie lors des prochaines messes en la cathédrale de Den Bosch (est) après que celle-ci leur avait été refusée, a annoncé mercredi le conseil presbytéral de la cathédrale.

"Chaque croyant qui a été baptisé et vit en accord avec l'église et le Christ est le bienvenu pour recevoir la communion", a indiqué à l'AFP Piet de Jong, membre du conseil presbytéral de la cathédrale Saint-Jean de Den Bosch.

Lors de la messe dimanche dans cette cathédrale, près de 200 homosexuels étaient venus manifester leur désaccord avec le refus d'un curé de village de donner l'hostie à un homosexuel lors des festivités du Carnaval.

Le 13 février, le curé du village de Reusel (sud) avait refusé de donner l'hostie, comme le voulait la tradition, à celui qui avait été élu "Prince Carnaval" du village, car ce dernier était homosexuel.

Il avait été soutenu dans sa décision par l'évêque de Den Bosch: il avait rappelé que l'église catholique ne souhaitait pas donner la communion aux homosexuels "pratiquants", mais que chaque curé était libre d'agir comme il le souhaitait au sein de sa paroisse.

Dimanche, le curé de la cathédrale de Den Bosch avait refusé la confrontation avec les homosexuels présents en indiquant au début de la messe que personne ne recevrait d'hostie.

Arborant un triangle rose portant la mention "Jésus ne ferme la porte à personne" ou vêtus de rose, la plupart des homosexuels avaient alors bruyamment quitté la cathédrale.

Les associations de défense des homosexuels, qui avaient prévu une mobilisation lors de la messe en la cathédrale de Den Bosch lors des six prochaines dimanches, ont annoncé l'annulation de cette action suite à la décision du conseil presbytéral.

« Chaque croyant qui vit en accord avec l'Eglise », dit le conseil presbytéral. Un homosexuel pratiquant l'homosexualité ne vit pas en accord avec l'Eglise, et ne peut donc pas recevoir la communion. On peut penser que l'AFP n'a rien compris. Mais ce qui est très curieux est que les lobbies homosexuels considèrent eux aussi que le conseil presbytéral leur donne l'autorisation de communier.

On attend les précisions de Jeanne Smits, qui a suivi cette affaire de très près sur son blog.


Addendum

Via Jeanne Smits. C'est la plus grande confusion. Le curé et son conseil ont annoncé que la communion serait donnée à qui la demande, et l'évêché a rappelé que pour communier il faut vivre selon la morale enseignée par l'Eglise...

Où l'on voit aussi que les homosexuels militants, qui crient victoire, se battent également pour le droit à la communion des divorcés remariés...

Face à cette offensive contre l'Eglise, le clergé bat en retraite tout en rappelant la doctrine de l'Eglise en sachant qu'elle sera bafouée et en admettant le sacrilège...

Commentaires

  • Pour communier il faut être baptisé et ne pas (sauf erreur de ma part) être en état de péché grave faute de s'être confessé récemment (en toute honnêteté et non pas avec la ferme intention de pécher de nouveau car ne reconnaissant pas sa faute comme un péché).
    Donc si le prêtre ne peut demander à chaque personne se présentant à la communion, un document prouvant que l'intéressé peut communier, s'il sait que de notoriété publique l'intéressé mène une vie non conforme à l'église, il ne peut lui donner la communion.
    Le prêtre ne peut-il pas refuser "faire grève" de la communion, voir fermer temporairement son église car il ne peut plus pour l'instant exercer normalement son ministère(sauf évidemment pour les personnes en fin de vie et des cas extrêmes).
    En cas de difficulté, n'y a t-il pas les conseils de l'évêque, du légat du pape, voire de Rome?
    Je ne comprends pas bien cette affaire, qui est un coup monté, car dans une société déchristianisée, quel est vraiment le pourcentage de Hollandais catholiques qui ont une notion exacte du sacré de l'eucharistie et ses conditions d'exercice? Il doit bien y avoir dans le droit canon, des éléments concernant des pressions pour obliger un prêtre à donner l'eucharistie à des personnes qui n'en sont pas dignes.
    Ne peuvent-elles pas être réaffirmées haut et fort, quitte à déplaire à certains?
    En Espagne le propre président de la chambre des députés s'est vu dire ( niveau conférence des évêques il me semble) qu'il ne pouvait communier compte tenu de sa participation active à l'approbation de la loi élargie sur l'avortement (et qu'il ne pouvait nier que c'était de notoriété publique). L'intéressé un nommé Bono, faute d'argument, a dit qu'il était bon catholique, que la loi au contraire allait dans le sens de l'évangile (sic), qu'il avait l'intention de communier mais qu'il n'était pas pour le scandale. Ce qui prouve qu'une attitude ferme de l'épiscopat peut avoir une certaine portée.
    Aurait-on mis des chaînes au curé hollandais et l'aurait-on forcer à donner l'eucharistie?

Les commentaires sont fermés.