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  • Medvedev à Notre-Dame de Paris : la laïcité russe

    Le président russe Dmitri Medvedev et sa femme ont visité hier la cathédrale Notre-Dame de Paris. Ils étaient accompagnés du métropolite Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, et de l'archevêque Innocent de Chersonèse, du patriarcat de Moscou en Europe occidentale. Ils ont été accueillis par Mgr Patrick Jacquin, recteur de la cathédrale, qu'ils ont visitée en présence de Mgr Jérôme Beau, évêque auxiliaire de Paris.

    Ils se sont rendus à la chapelle de la Couronne d'épines, où ils ont assisté à l'office de la vénération de la Sainte Courone d'Épines et des Reliques de la Passion en présence des Chanoines et des Chapelains de la cathédrale et des Chevaliers du Saint-Sépulcre. Un chœur de séminaristes orthodoxes a chanté l'office de la Croix.

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    Puis le couple présidentiel est allé vénérer l'icône de la Mère de Dieu offerte au Cardinal Vingt-Trois par le patriarche Alexis II, le 3 octobre 2007 lors de sa visite à Paris. Le président Medvedev a offert à la cathédrale une icône du Christ de la Passion coiffé de la couronne d'épines.

    Ce même mardi après-midi, Dimitri Medvedev a inauguré, avec Nicolas Sarkozy, l'exposition "Sainte Russie" au Louvre, qui réunit des œuvres qui n'ont jamais été exposées ensemble en Russie et dont la plupart sont visibles en France pour la première fois.

  • Comme le Fils de l’homme

    L'évangile de ce jour insiste sur l'enseignement de celui d'hier : quiconque veut être grand doit se faire serviteur, quiconque veut être  le premier doit se faire esclave, « comme le Fils de l'homme, qui n'est pas venu pour se faire servir, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude ».

    Et il commence explicitement par l'annonce de la Passion.... Et de la Résurrection. Car celui qui donne sa vie la reçoit en plénitude.

  • Chrétiens du Pakistan

    Un chrétien pakistanais, David Qamar, a été condamné à la prison à perpétuité, le 25 février, pour avoir fait des « remarques blasphématoires sur le Prophète et sur le Coran »... par SMS.

    Il est également condamné à une amende de 101.000 roupies (1.600 €), et s'il ne s'en acquitte pas il sera condamné à 7 mois et 10 jours de prison. On aimerait sourire : la perpétuité plus 7 mois, ça fait beaucoup... Mais ce n'est vraiment pas drôle.

    C'est la deuxième fois depuis le début de l'année qu'un chrétien pakistanais est condamné à perpétuité pour « blasphème ». Le 11 janvier, Imran Massih avait été condamné à cette peine (et à une amende de 100.000 roupies) pour avoir prétendument brûlé le Coran. En réalité, Imran Massih faisait le ménage dans sa boutique et brûlait des vieux livres. Ayant trouvé un livre en arabe, il a demandé à son voisin musulman si c'était un livre qui parlait de l'islam. L'autre lui a répondu que non. Alors il l'a brûlé, et le voisin s'est précipité pour récupérer le livre à moitié brûlé, et l'a accusé de profaner le Coran. Parce qu'il voulait récupérer la boutique d'Imran Massih, dont la famille a dû fuir la ville pour ne pas se faire lyncher.

    (via Bivouac-ID)

  • Un coeur à l'écoute

    A la conclusion des exercices spirituels, le 27 février, le Pape a remercié leur  prédicateur d'avoir accompagné les participants dans un cheminement vers le  Christ, dans un cheminement de rénovation du sacerdoce. Benoît XVI a rappelé  que le P.Enrico dal Covolo, SDB, a utilisé comme point de départ et point  d'arrivée de son raisonnement la prière de Salomon pour un coeur à l'écoute,  estimant que cette image résumait la vision chrétienne de l'homme. "N'étant  pas parfait en soi, l'homme a besoin de relation. Il est un être en relation.  Son intelligence ne peut percevoir toute la réalité des choses. Il doit  écouter, écouter les autres et l'Autre qu'est Dieu. C'est seulement ainsi  qu'il peut se connaître lui même et se convertir".

    Pendant les exercices,  "depuis ma place, j'ai toujours eu sous les yeux la représentation de la  Mère du Rédempteur...en qui la Sagesse s'est incarnée. Luc présente Marie  comme une femme de coeur à l'écoute, immergée dans la Parole qu'elle médite  et conserve en elle. Selon les Pères de l'Eglise, au moment de la conception  du Verbe, l'Esprit entra en Marie par l'oreille. Elle a conçu dans l'écoute  de la Parole éternelle, en lui donnant sa chair. Voici ce que signifie un coeur  à l'écoute". Sur cette mosaïque, "Marie est entourée de pères et de  mères de l'Eglise, de la communion des saints. Et durant nos méditations nous  avons pu constater que la Parole ne peut être vraiment entendue que dans le  pluriel de l'Eglise, dans la communion des saints, et non dans notre  ego".

    (VIS)

  • Pour être un maître

    Il n'y a qu'un seul père, le Père céleste, il n'y a qu'un seul maître, qu'une seule autorité : le Messie. Celui qui veut être le plus grand sera serviteur, de la même façon que le Messie est venu en serviteur. « Qui s'élèvera sera humilié, qui s'humiliera sera élevé. » Car la seule façon de s'élever est celle dont le Messie donne l'exemple : l'humiliation de la Croix.

  • « Vous serez comme des dieux »

    Thibon.pngLa superbe pièce de théâtre de Gustave Thibon est hélas très rarement jouée. Elle le sera vendredi 5 mars (20h 15) et samedi 6 (9h 45)  à l'Institution Saint-Thomas d'Aquin, à Pontcalec, Berné (Morbihan). Entrée libre. Tél. 02 97 51 61 57.

  • Pour se venger d’un policier musulman, des musulmans incendient… les églises

    Le 21 février, à Kazaure, dans le nord du Nigéria, un officier de police musulman a voulu arrêter un automobiliste musulman pour une infraction routière, mais le conducteur a refusé de s'arrêter. Le policier l'a poursuivi, l'a rattrapé et l'a violemment frappé après l'avoir sorti du véhicule. Le conducteur est mort de ses blessures avant son arrivée à l'hôpital.

    La foule musulmane s'est rassemblée et a essayé de prendre d'assaut le poste de police. Quand ils ont vu qu'ils n'y parviendraient pas, ils se sont retournés contre les chrétiens de la ville : ils ont incendié plusieurs magasins appartenant à des chrétiens et les huit églises de la ville.

    (via Bivouac-ID)

  • Chrétiens d’Irak

    Après l'Angélus, Benoît XVI a fait part de sa « profonde tristesse » en apprenant « les nouvelles tragiques des récents meurtres de chrétiens dans la ville de Mossoul », et en a appelé aux autorités civiles « pour qu'elles fassent tous les efforts possibles pour redonner la sécurité à la population et, en particulier, aux minorités religieuses les plus vulnérables ». Il a ajouté : « Je souhaite que l'on ne cède pas à la tentation de faire prévaloir les intérêts temporaires et partisans sur la protection et les droits fondamentaux de chaque citoyen. »

    Ce même dimanche, des chrétiens ont manifesté à Hamdaniyeh, à 35 km à l'est de Mossoul, pour exiger la protection des autorités et la poursuite en justice des auteurs des huit meurtres de chrétiens perpétrés depuis le 14 févier. Une manifestation a eu lieu également à Bagdad, avec notamment l'évêque auxiliaire de l'archidiocèse chaldéen, Mgr Chlimoune Wardouni.

    Quant au patriarche syriaque catholique Mar Ignatius III Joseph Younan, il a écrit une lettre très ferme au Premier ministre Nouri al-Maliki, accusant les autorités irakiennes de ne rien faire pour arrêter le bain de sang à Mossoul et d'en être complices.

  • Jésus seul

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI avant l'Angélus d'hier.

    Les disciples ne sont plus devant un visage transfiguré, ni des vêtements blancs, ni une nuée qui révèle la présence divine. Devant leurs yeux, il n'y a que « Jésus, seul » (v. 36). Jésus est seul devant son Père, tandis qu'il prie, mais, en même temps, « Jésus seul », c'est tout ce qui est donné aux disciples et à l'Eglise de tous les temps : c'est ce qui doit suffire pour le chemin. C'est lui la seule voix à écouter, le seul à suivre, lui qui, en montant à Jérusalem, donnera sa vie et un jour, « transfigurera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire » (Philippiens 3, 21).

    « Maître, il est heureux que nous soyons ici » (Lc 9, 33): c'est l'expression extatique de Pierre, qui ressemble souvent à notre désir face aux consolations du Seigneur. Mais la Transfiguration nous rappelle que les joies semées par Dieu dans la vie ne sont pas des points d'arrivée, mais des lumières qu'Il nous donne dans notre pèlerinage terrestre, afin que « Jésus seul » soit notre Loi et que sa Parole soit le critère qui guide notre existence.

  • Vous saurez que Je Suis

    « Quand vous aurez élevé le fils de l'homme, vous saurez que Je Suis. »

    Quand vous aurez élevé le fils de l'homme : c'est-à-dire quand vous m'aurez fait mourir sur la croix. Mais vous m'aurez "élevé" sur la croix, et cette mort indique déjà que ma mort est une exaltation. Par la mort sur la croix, j'indique ma résurrection, mon élévation à la droite du Père. Et alors vous saurez que Je Suis. « Je Suis » qui ? Dans Ezechiel, on a 75 fois l'expression « et alors vous saurez que je suis YHWH ». Ça ne vous suffit pas ?

    Trois versets plus tôt, il a répondu à la question posée directement : « Qui es-tu ? » : « Ten arkhen o ti kai lalo umin. »

    « Ten arkhen ce que je vous dis ». Ten arkhen est a priori intraduisible, puisqu'il s'agit d'un accusatif, normalement un complément d'objet direct, mais qu'il n'y a pas de verbe permettant la construction avec un complément d'objet direct. On ne peut que remarquer que l'expression renvoie aux premiers mots de ce même évangile (de saint Jean) : En arkhe. Au principe.

    Dans le contexte, il est clair, n'en déplaise aux traducteurs modernes, que Jésus affirme sa divinité, ici comme dans plusieurs autres versets de ce discours (« vous saurez que Je Suis »). Un grammairien a établi que l'accusatif peut s'utiliser dans le cas d'une interpellation véhémente, qui sous-entend « je vous dis que ». Or cette expression n'est même pas sous-entendue, elle est précisément la seconde partie de la phrase. Et l'interpellation est véhémente, car c'est ce que Jésus ne cesse d'essayer de leur faire comprendre. « Ten arkhen » : je suis le Principe, comme je ne cesse de vous le dire.

    Et alors vous saurez que je suis le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.

     

    N.B. Le texte de l'évangile que Saint Augustin commente porte: "Ego sum principium, qui et loquor vobis." Et celui de saint Thomas d'Aquin: "Ego principium, qui et loquor vobis", ce qui est dans la liturgie l'antienne du Benedictus de ce jour. Au moyen âge il y avait un motet qui disait: "Ego principium et finis, qui loquor vobis" ("Je suis le principe et la fin, moi qui vous parle"), combinant le verset de saint Jean et celui de l'Apocalypse - de saint Jean: "Ego sum alpha et omega, principium et finis, dicit Dominus Deus : qui est, et qui erat, et qui venturus est, omnipotens".