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Référendum irlandais : jour de deuil pour la liberté

Communiqué de Bruno Gollnisch

Pour contraindre le peuple irlandais à revenir sur son refus du traité de Lisbonne, tous les procédés de pression ont été utilisés : menaces, chantages, ingérences multiples, gros mensonges et demi-vérités de l'Etablissement, qui triomphe : les Irlandais se sont résignés à voter « oui ».

Leur désillusion sera grande quand ils s'apercevront que les exceptions qu'ils ont prétendument obtenues ne sont pas garanties juridiquement et que l'Union européenne, loin d'être une protection contre la crise économique, l'a suscitée et aggravée par ses politiques.

Chacun sait que si d'autres peuples étaient directement consultés ce traité ne passerait pas. Nicolas Sarkozy l'a clairement reconnu au Parlement européen lors d'une réunion privée avec les Présidents de Groupes Parlementaires dont j'étais.

Les politiciens de tous pays et les Eurocrates de Bruxelles s'acharnent à faire passer ce texte contre la volonté des peuples, sans les consulter, ou en les harcelant : en cas de refus, on fera revoter jusqu'à épuisement. On fera miroiter des exemptions factices. On culpabilise les récalcitrants. On leur fait croire qu'ils sont seuls, jusqu'à ce qu'ils avalent le Traité.

Un traité qui reste fondamentalement la Constitution d'un super-Etat européen, centralisé, bureaucratique et incontrôlable, au sein duquel les citoyens, ayant abdiqué leurs libertés, n'auront plus voix au chapitre.

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