Lors d'un colloque « Foi et environnement », Mgr Chaput, archevêque de Denver, est revenu sur l'affaire des eaux de la Boulder contaminées par la pilule contraceptive. En 2005, les chercheurs constatèrent que sur 123 truites, 101 étaient des femelles, 12 des mâles et que 10 manifestaient des signes curieux de mutation et présentaient des aspects mâles et des aspects femelles. (Ce n'est qu'un cas parmi d'autres.) David Norris, professeur de physiologie à l'Université du Colorado, souligna que les eaux de la rivière Boulder avaient des effets contraceptifs sur les êtres humains. Il s'attendait à une réaction rapide des écologistes. Il fut surpris de l'absence totale de tintamarre. En fait, un des portes parole du milieu écologiste local à qui l'on demandait de commenter cette affaire haussa les épaules en disant que personne ne devait être inquiet qu'on diminue la consommation de pilules contraceptives afin d'éviter de polluer l'eau du robinet. "Personne n'est à blâmer pour ça, et, de toute manière, je n'ai pas de solution".