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  • La mosquée des Mureaux

    L'Association culturelle islamique des Mureaux veut agrandir le pavillon où elle a installé une école coranique et une « salle de prière », pour en faire une « vraie mosquée ».

    Après trois ans de discussion avec la mairie, la ville a cédé à l'ACIM un terrain de 95m2 pour 15.000 €. (Le prix moyen des terrains à vendre aux Mureaux est de 298 € le m2. Le terrain en question vaut donc plus de 28.000 €.)

    Le maire divers gauche, François Garay, prévoit aussi la construction d'une école dans ce quartier : il envoie ainsi, dit-il, un signe « éminemment républicain »...

    Le président du groupe socialiste, Papa Whaly Danfakha, affirme que « le bâtiment s'intégrera parfaitement dans le paysage ».

    Numéro 2 du groupe UMP, Aïcha Hami déplore que cela ait pris tant de temps et s'en prend au maire : « Alors que la moitié de la ville est composée de Maghrébins ou d'Africains, il vous a fallu trois ans pour boucler ce dossier ! »

    C'est peut-être pourquoi le maire va mettre en place une « commission des cultes », composée d'élus. Sans doute est-ce un autre signe « éminemment républicain », de la République qui ne reconnaît aucun culte... « Cette commission aura pour but de clarifier les relations entre la collectivité et les représentants des cultes », explique-t-il. Parmi les cultes en question figurent les Libres Penseurs. Sic. Mais ça c'est incontestablement républicain...

  • Pour prendre date

    François Goulard, ancien ministre UMP à l'enseignement supérieur, a jugé mardi que l'entrée de Claude Allègre au gouvernement "serait une folie".

    "Il y a des ministres d'ouverture qui sont plutôt de bons ministres mais Allègre ce serait de la folie", a dit M. Goulard dans les couloirs de l'Assemblée.

    "Dans le monde de l'éducation, il est complètement décrédibilisé, dans le monde de la recherche, il est littéralement ridicule", a-t-il dit. Car "l'espèce de débat qu'il a essayé d'avoir sur le réchauffement climatique l'a entaché d'illégitimité aux yeux de la communauté scientifique".

    Selon M. Goulard, "le remettre dans les fonctions qu'il a occupées autrefois serait une erreur politique de premier ordre. Quant à faire autre chose, je ne sais pas très bien quoi...".

    Le nom de Claude Allègre pour entrer au gouvernement circule régulièrement et les spéculations ont été relancées par l'attente d'un remaniement gouvernemental après les élections européennes de juin.

    L'hypothèse d'un retour de M. Allègre fait débat chez les chercheurs. Le climatologue français Jean Jouzel, membre du Groupe international d'experts sur le climat (Giec), a jugé qu'on ne pouavit pas avoir un ministre "qui nie la réalité du changement climatique, qui nie les résultats de toute une communauté scientifique".

    AFP

  • Ceux qui se « moquent du monde »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il est possible que le parti socialiste « se moque du monde » sur la Turquie, comme l'affirme François Fillon, mais ce qui est absolument certain est que Nicolas Sarkozy et son UMP vont beaucoup plus loin. Ils ne se contentent pas de se moquer des Français, ils leur mentent délibérément.

    Nicolas Sarkozy avait promis d'arrêter les négociations d'adhésion. Il les a laissé se poursuivre normalement, y compris lorsqu'il a présidé le Conseil européen. Sur ce point comme sur tant d'autres, il fait le contraire de ce qu'il dit.

    Philippe de Villiers n'est pas plus crédible dans la mesure où il n'est qu'une roue de secours de l'UMP.

    Seul le Front National s'oppose à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.

  • Audivimus eum in Ephrata

    Alleluia, audivimus eum in Ephrata, invenimus eum in campis silvæ. Introivimus in tabernaculum ejus, adoravimus in loco ubi steterunt pedes ejus, alleluia, alleluia. Surge, Domine, in requiem tuam, tu et arca sanctificationis tuæ. Introivimus in tabernaculum ejus, adoravimus in loco ubi steterunt pedes ejus, alleluia, alleluia. Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto. Introivimus in tabernaculum ejus, adoravimus in loco ubi steterunt pedes ejus, alleluia, alleluia.

    Alléluia, nous avons entendu dire qu'il est à Ephrata, nous l'avons trouvé dans les champs de la forêt. Nous sommes entrés dans sa tente, nous l'avons adoré au lieu où il a posé ses pieds, alléluia, alléluia. Lève-toi, Seigneur, en ton repos, toi et l'arche de ta sainteté.

    Ce répons de la vigile de l'Ascension, qui est chanté également au 4e dimanche après Pâques, reprend des versets du psaume 131. Le texte du psaume dit : « audivimus eam... invenimus eam » : c'est l'arche d'alliance. Le répons remplace eam par eum : l'arche d'alliance est le Christ. On se souviendra que Ephrata est Bethléem (Michée 5, 1).

    D'autre part, on remarque qu'il ne s'agit pas du texte de la Vulgate, mais d'une « vetus latina » : dans le second verset, les verbes sont au passé, comme dans le premier, alors que dans la Vulgate ils sont au futur (introibimus, adorabimus). C'est tout le problème du temps dans les textes sémitiques...


    Précision: je vois dans la Vulgate de Stuttgart que les manuscrits de la Vulgate sont eux-mêmes partagés entre le futur et le passé.


  • Travail du dimanche : ça continue…

    Le ministre du Travail Brice Hortefeux avait annoncé le 26 avril qu'une nouvelle proposition de loi sur le travail du dimanche serait "débattue en juillet" par le Parlement réuni en session extraordinaire.

    Alors que ce sont les parlementaires qui ont le monopole des propositions de loi et qui les déposent librement.

    Les libres députés de l'UMP ont donc déposé hier une proposition de loi. Elle est signée Richard Mallié, comme la précédente.

    Mais cette fois le gouvernement a exigé qu'elle soit également signée par des députés qui s'étaient élevés contre le projet, dont Marc Le Fur et Jean-Frédéric Poisson.

    Aucun des signataires n'a commenté le texte. C'est le ministre qui s'exprime. Pour dire que le texte est "équilibré" mais qu'il "peut évoluer" après "une grande concertation avec les syndicats"...

  • Julien Bobot au Salon de l’Education…

    C'était en octobre dernier. La lecture de ce texte officiel de l'Education nationale prend aujourd'hui d'étranges et inquiétantes résonances...

    FP copie(1).jpg La fabrique de la paix

    Au salon de l'Education, qui se tient jusqu'au 30 novembre à Paris, une curieuse exposition interactive accueille le visiteur avant de circuler en région. "La fabrique de la paix" fait s'interroger les 10-14 ans sur les préjugés au travers d'une pédagogie originale tout droit importée des Pays-Bas. Une première étape avant un tour de France dans quelques villes de province.

    "Les handicapés sont-ils malheureux ?" Jihane et Fessoil, 10 et 11 ans, appuient sur le bouton "c'est un préjugé" avant de cocher leur petit carnet. Puis ils poursuivent leur parcours, l'air absorbé. Tous deux font partie d'une classe de sixième de Villiers-le-Bel venue participer aux ateliers de "La fabrique de la paix". Participer plutôt que visiter, le maître mot de cette exposition. "On teste des machines, c'est amusant", s'enthousiasment les deux camarades. Ils observent, manipulent avant de s'interroger sur des problématiques a priori élémentaires, mais finalement pas si évidentes, comme l'explique Julien Bobot, de la Ligue de l'enseignement. "Le point de départ est pour les enfants de faire la différence entre un fait et une opinion. On les fait réagir afin de leur montrer que ce qui peut paraître évident ne l'est pas forcément".

    Un exemple ? Pas si facile de démêler le vrai du faux sur des affirmations comme "Tous les oiseaux pondent des oeufs". "Des adultes se sont faits avoir", s'amuse Cécile Henriques, de la fondation Evens, partenaire de l'exposition. Et cela se complique quand l'exercice s'applique à des questions portant sur les discriminations, le racisme, et harcèlement. Des sujets tabous auxquels chacun a sa propre réponse. Bientôt on se chamaille pour savoir qui de l'un ou de l'autre a raison. Dans la tête de ces jeunes surgissent des préjugés issus de leur environnement. Un environnement social qui, à cet âge transitoire, détermine les comportements.

    La Fabrique de la paix parle de tout cela avec franchise, sans chichi. Un cadre plus "dédramatisé" qu'en classe." Les enseignants sont réticents à aborder ces questions car ils veulent éviter la conflictualité et privilégier les apprentissages", souligne Julien Bobot.

    Tour à tour, agresseur, victime ou bouc-émissaire, les modules invitent à la réflexion et renvoient aux expériences personnelles. Une première étape vers l'affirmation de soi.

  • Rotterdam capitale de l’Eurabie

    Un reportage de Giulio Meotti pour Il Foglio. D'autant plus saisissant que l'auteur n'a rien d'un militant catholique anti-islam.

  • La XXXe Université d’été du Centre Charlier

    La XXXe Université d'été du Centre Charlier, de Chrétienté-Solidarité et de Reconquête, se déroulera du 2 au 9 août 2009 dans les Hautes-Alpes (près de Sisteron), sur le thème : Comprendre et peser sur le monde actuel.

    PROGRAMME :

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  • Exaudivit de templo sancto suo vocem meam

    Introït de la messe des Rogations (psaume 17)

    Exaudivit de templo sancto suo vocem meam, alleluia : et clamor meus in conspectu ejus introivit in aures ejus, alleluia, alleluia.

    Diligam te, Domine, virtus mea, Dominus firmamentum meum et refugium meum et liberator meus.

    Gloria Patri...

    Exaudivit de templo sancto suo vocem meam, alleluia : et clamor meus in conspectu ejus introivit in aures ejus, alleluia, alleluia.

    Il a entendu ma voix de son saint temple, alléluia : et mon cri vers lui est parvenu à ses oreilles, alléluia, alléluia. Je t'aime, Seigneur, ma force, le Seigneur est mon appui et mon refuge et mon libérateur.

  • Barnier, Naulin et le vin rosé

    Lu sur le Salon Beige, ce texte du député européen MPF Patrick Louis:

    "«Je n'accepterai jamais le vin rosé coupé» promet à qui veut l'entendre le ministre de l'Agriculture Michel Barnier. Jamais plus, devrait-il plutôt dire. Mais là encore, ce serait mentir. En effet, lors du vote de la règlementation sur le coupage du vin rosé, le 27 janvier dernier, [...] accompagné et conseillé par son chargé de mission Sylvain Naulin, Michel Barnier a agréé ce projet de réforme de l'OCM Vins au nom de la France. Mais, suite à l'exaspération de l'opinion publique française, l'adoption définitive de ce règlement a été habilement reportée au 19 juin prochain. Nul n'est dupe, ni de la raison de ce report -les élections européennes du 7 juin-, ni de l'issue de la réunion du 19 juin.

    Et qu'est devenu M. Naulin par la suite ? Il travaille depuis pour le CEEV, plus grande groupe européen d'importation de vin blanc ! Un échange de bons procédés à la suite de l'autorisation de coupage, car depuis que le vin blanc ne se vend plus, ses producteurs souhaitent entrer sur le marché du rosé, plus populaire, et plus cher. En réunion au Parlement européen le 5 mai, Mme Fischer-Boel, commissaire danoise à l'agriculture et au vin, a confié qu'il était «désormais impossible d'empêcher l'import du vin rosé coupé», notamment depuis l'agrément français. «La France a dit oui» a-t-elle rappelé, l'air amusée. [...] Il est intolérable de laisser Michel Barnier devenir l'avocat de la tradition viticole française, lui qui a participé à cette agression culturelle sur le vin. C'est là le coupage entre un mensonge d'Etat et une manœuvre électorale."