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Audivimus eum in Ephrata

Alleluia, audivimus eum in Ephrata, invenimus eum in campis silvæ. Introivimus in tabernaculum ejus, adoravimus in loco ubi steterunt pedes ejus, alleluia, alleluia. Surge, Domine, in requiem tuam, tu et arca sanctificationis tuæ. Introivimus in tabernaculum ejus, adoravimus in loco ubi steterunt pedes ejus, alleluia, alleluia. Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto. Introivimus in tabernaculum ejus, adoravimus in loco ubi steterunt pedes ejus, alleluia, alleluia.

Alléluia, nous avons entendu dire qu'il est à Ephrata, nous l'avons trouvé dans les champs de la forêt. Nous sommes entrés dans sa tente, nous l'avons adoré au lieu où il a posé ses pieds, alléluia, alléluia. Lève-toi, Seigneur, en ton repos, toi et l'arche de ta sainteté.

Ce répons de la vigile de l'Ascension, qui est chanté également au 4e dimanche après Pâques, reprend des versets du psaume 131. Le texte du psaume dit : « audivimus eam... invenimus eam » : c'est l'arche d'alliance. Le répons remplace eam par eum : l'arche d'alliance est le Christ. On se souviendra que Ephrata est Bethléem (Michée 5, 1).

D'autre part, on remarque qu'il ne s'agit pas du texte de la Vulgate, mais d'une « vetus latina » : dans le second verset, les verbes sont au passé, comme dans le premier, alors que dans la Vulgate ils sont au futur (introibimus, adorabimus). C'est tout le problème du temps dans les textes sémitiques...


Précision: je vois dans la Vulgate de Stuttgart que les manuscrits de la Vulgate sont eux-mêmes partagés entre le futur et le passé.


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