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C’est sa parole qui est flagellée

Extrait du commentaire de l'évangile de ce jour par saint Augustin. Tout rapprochement avec l'actualité ne serait pas fortuit.

Si la maison de Dieu ne doit pas devenir une maison de trafic, doit-elle devenir un lieu d'ivresse ? Quand nous parlons de la sorte, les coupables grincent des dents contre nous ; mais nous trouvons notre consolation dans les paroles du Psaume que vous venez d'entendre : « Ils ont grincé des dents contre moi. » Nous savons entendre les paroles qui peuvent nous guérir, bien que leurs fouets tombent à coups redoublés sur le Christ, car c'est sa parole qui est flagellée : « Leurs fouets, dit-il, se sont réunis contre moi, et ils ne le savaient pas. » Jésus-Christ a été flagellé par les verges des Juifs, il est flagellé encore par les blasphèmes des faux chrétiens ; ceux-ci multiplient les coups contre le Seigneur leur Dieu, et ils ne le savent point. Pour nous, faisons, autant que lui-même nous en donne la grâce, ce qui est marqué au même Psaume : « Mais moi, pendant qu'ils me tourmentaient, j'étais revêtu d'un cilice, j'humiliais mon âme par le jeûne. »

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