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  • Saint Laurent Justinien

    « Venez, vous tous que sollicite l'attrait du bien immuable, et qui vainement le demandez à ce siècle qui passe ; je vous dirai ce que le ciel a fait pour moi. Comme vous jadis je cherchais fiévreusement ; et ce monde extérieur ne donnait point satisfaction à mon désir brûlant. Mais, par la divine grâce qui nourrissait mon angoisse, enfin m'est apparue, plus belle que le soleil, plus suave que le baume, Celle dont alors le nom m'était ignoré. Venant à moi, combien son visage était doux ! combien pacifiante était sa voix, me disant : « O toi dont la jeunesse est toute pleine de l'amour que je t'inspire, pourquoi répandre ainsi ton cœur ? La paix que tu cherches par tant de sentiers divers est avec moi ; ton désir sera comblé, je t'en donne ma foi : si, cependant, tu veux de moi pour épouse. » J'avoue qu'à ces mots défaillit mon cœur ; mon âme fut transpercée du trait de son amour. Comme toutefois je désirais savoir son nom, sa dignité, son origine, elle me dit qu'elle se nommait la Sagesse de Dieu, laquelle, invisible d'abord au sein du Père, avait pris d'une Mère une nature visible pour être plus facilement aimée. Alors, en grande allégresse, je lui donnai consentement; et elle, me donnant le baiser, se retira joyeuse.

    « Depuis, la flamme de son amour a été croissant, absorbant mes pensées. Ses délices durent toujours; c'est mon épouse bien-aimée, mon inséparable compagne. Par elle, la paix que je cherchais fait maintenant ma joie. Aussi, écoutez-moi, vous tous : allez à elle de même; car elle met son bonheur à ne rebuter personne. »

    (Fasciculus amoris, cap. XVI)

  • Rectificatif

    Contrairement à ce que laissaient entendre les agences de presse et les médias, les décrets sur les « enfants sans vie » ne comportent aucune allusion à 16 semaines de grossesse.

    Le premier décret modifie ainsi un décret de 1974 :

    « Un livret de famille est remis, à leur demande, aux parents qui en sont dépourvus par l'officier de l'état civil qui a établi l'acte d'enfant sans vie. Il comporte un extrait d'acte de naissance du ou des parents ainsi que l'indication d'enfant sans vie, la date et le lieu de l'accouchement. »

    Le second décret (qui doit être lu avant le premier…) dit ceci :

    « L’acte d'enfant sans vie prévu par le second alinéa de l'article 79-1 du code civil est dressé par l'officier de l'état civil sur production d'un certificat médical établi dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé et mentionnant les heure, jour et lieu de l'accouchement. »

  • Le pape habillé par Le Barroux

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    Dom Gérard

    A Paris, le pape Benoît XVI portera des ornements liturgiques du monastère Sainte-Madeleine du Barroux.

    C’est un « signe », à la fois discret et éloquent.

  • DAOUDAL HEBDO N° 1

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    Ce numéro est, par exception, consultable dans sa version pdf, en téléchargement ICI.

    Le site du journal est daoudal-hebdo.info.


  • La conversion de saint Paul

    Extraits de la catéchèse de Benoît XVI, hier, sur la conversion de saint Paul.

    Le Christ ressuscité apparaît comme une lumière splendide et parle à Saul, il transforme sa pensée et sa vie. La splendeur du Ressuscité le rend aveugle : ce qui était sa réalité intérieure, sa cécité à l'égard de la vérité, de la lumière qu'est le Christ, apparaît ainsi extérieurement. Et ensuite son « oui » définitif au Christ dans le baptême ouvre à nouveau ses yeux, le fait réellement voir.

    Dans l'Eglise antique, le baptême était également appelé « illumination », parce que ce sacrement donne la lumière, permet de voir réellement. Ce qui est ainsi indiqué théologiquement, se réalise également physiquement chez Paul : guéri de sa cécité intérieure, il voit bien. Saint Paul a donc été transformé non par une pensée mais par un événement, par la présence irrésistible du Ressuscité, de laquelle il ne pourra jamais douter par la suite tant l'évidence de l'événement, de cette rencontre, avait été forte. (…)

    Ce tournant dans sa vie, cette transformation de tout son être ne fut pas le fruit d'un processus psychologique, d'une maturation ou d'une évolution intellectuelle et morale, mais il vint de l'extérieur : ce ne fut pas le fruit de sa pensée, mais de la rencontre avec Jésus Christ. En ce sens, ce ne fut pas simplement une conversion, une maturation de son « moi », mais ce fut une mort et une résurrection pour lui-même : il mourut à sa vie et naquit à une vie nouvelle avec le Christ ressuscité. (…)

    Cela veut dire que pour nous aussi le christianisme n'est pas une nouvelle philosophie ou une nouvelle morale. Nous ne sommes chrétiens que si nous rencontrons le Christ.

  • « De la férie »

    Dans le calendrier liturgique, quand il n’y a pas de fête proprement dite d’un saint, comme aujourd’hui, le jour est dit « de la férie ». Cette expression, qui paraît toujours exister officiellement, a disparu de nombreux calendriers (y compris ceux auxquels on a accès par Le Salon Beige ou par Eucharistie miséricordieuse, qui ne sont pourtant pas des sites "progressistes"), où ce jour est indiqué comme le « jeudi de la 22e semaine du temps ordinaire ».

    L'effacement de la "férie" est regrettable. L’emploi du mot férie veut dire que ce jour, même en l’absence d’un saint particulier à fêter, est quand même un jour de fête. Parce qu’en vérité l’Eglise, dans son martyrologe, commémore un grand nombre de saints chaque jour, et surtout parce que pour le chrétien tous les jours sont des jours de fête : tous les jours sont des jours du temps de la Résurrection.

    Le mot férie vient du latin feriæ, un pluriel qui désignait à l’origine les jours… fériés, à savoir ceux où l’on chômait en l’honneur des dieux. Certes le chrétien ne fait pas de chaque jour un jour férié en l’honneur de Dieu, mais il doit prendre du repos, dans la prière, chaque jour, en l’honneur de Dieu. Car ce n’est qu’en Dieu qu’on trouve le repos.

    Le mot feriæ vient du verbe ferire, immoler des victimes. Or chaque jour, dans le monde entier, l’Eglise immole la Victime.

    Ce jour est donc bien une férie.

  • Le mariage homo en prison…

    Pour l'instant, aucun prisonnier californien n'a cherché à bénéficier de l’autorisation du « mariage » homosexuel. Mais les avocats du Bureau d'application des peines et de réinsertion sont en train d’élaborer des recommandations pour les 33 prisons de l'Etat. Plongée dans le sordide.

    Les prisonniers homosexuels « pourront épouser une personne extérieure, mais pas un co-détenu », précise le Bureau : les autorités pénitentiaires craignent que le fait d'autoriser le mariage de deux hommes ou deux femmes dans la même prison n'entraîne de nouveaux problèmes : « A titre d'exemple, supposez qu'un prisonnier découvre qu'un autre prisonnier a de l'argent ou d'autres biens ». Le second pourrait se retrouver coincé dans un mariage avec un détenu plus puissant qui pourrait tenter de mettre la main sur la moitié de ses biens. »

    Les avocats recommandent également que la célébration de ces mariages ne soit pas assurée par les aumôniers de la prison, mais par des intervenants extérieurs. Pourquoi ? Parce qu’il y a des aumôniers qui refuseraient, et ce serait une intolérable discrimination.

    L'an dernier, la Californie a été le premier Etat à autoriser les visites conjugales pour les détenus homosexuels « en couple » avec des partenaires extérieurs. Le service d'application des peines ne comptabilise pas le nombre de personnes qui en ont profité depuis.

  • Comme là-bas

    Des policiers ont découvert un abattoir clandestin à Sartrouville (Yvelines) tenu par un ressortissant algérien qui a été placé en garde à vue.

    Les forces de l'ordre ont mis la main sur une quinzaine de moutons, autant de lapins et de poules, dans des dépendances aménagées en abattoir derrière un pavillon désaffecté situé dans une zone industrielle.

    Les policiers ont découvert également les restes d'une génisse et des quartiers de viande.

    C'est une commerçante, intriguée par des cris d'animaux, qui a alerté la police.

    L’AFP ne nous dit pas s’il s’agissait de viande halal. Auquel cas il serait intéressant d’entendre l’imam-respectueux-des-lois-de-la-République.

  • « Ce n’est pas encore consolidé »

    CPS.ICB60.030908125550.photo00.photo.default-341x512.jpgRachida Dati a confirmé qu’elle était enceinte lors d'une rencontre avec « quelques journalistes », selon le site internet du Monde. La veille encore elle ne voulait pas en parler, alors que c’était évident.

    « Je veux rester prudente car ce n'est pas encore consolidé. Je suis encore dans une zone à risques. J'ai 42 ans », a-t-elle déclaré avant de se rendre au conseil des ministres.

    A propos du père : « J'ai une vie privée compliquée et c'est la limite que je me pose vis-à-vis de la presse. Je ne dirai rien là-dessus. »

    « J'ai toujours dit que c'était fondamental pour moi » (d’avoir un enfant), a-t-elle ajouté. « Si c'est consolidé, je serai heureuse et j'aurai l'impression d'avoir bouclé la boucle. Sinon, j'en serai très chagrinée, mais je mettrai du rouge à lèvres là-dessus et je porterai ce sac toute seule. »

    Si c’est consolidé. Comme les comptes d’une entreprise. Pas la moindre allusion au fait qu’elle porte un enfant, un petit être humain, la chair de sa chair. Dans ses propos, il ne s’agit que d’elle, qui sera heureuse parce qu’elle aura « bouclé la boucle » ( ?), sinon, si ce n’est pas consolidé, elle sera chagrinée parce qu’elle n’aura pas bouclé la boucle…

    Et bien sûr elle a « une vie privée compliquée ». L’enfant n’aura pas de père. Mais quelle importance ? Il s’agit de la vie de Rachida Dati, pas de celle de son enfant. Si c’est consolidé, le produit sera sans doute livré aux institutions compétentes.

  • Suicide

    Lu dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 29 août :

    Ce sera la plus grande mosquée de Mulhouse et le choix de son emplacement n'est pas anodin. Gérée par l'Association des Musulmans d'Alsace, rue Neppert, An-Nour sera construite rue d'Illzach, derrière le Kinepolis. La future grande mosquée de Mulhouse sera identifiable depuis l'entrée de ville, et cette visibilité nouvelle, peut être interprétée comme un acte politique fort de la part de la municipalité : celui d'une reconnaissance sociale offerte à une religion désormais inscrite de longue date et pour durer dans la ville.

    « Il y aura une école avec dix salles de classe pour l'enseignement de l'arabe et de l'islam et le soutien scolaire. Nous aurons aussi une salle de conférence polyvalente qui servira à faire connaître la religion. Nous recevons déjà des classes alsaciennes dans le cadre des cours de connaissance des religions. Il y aura également une bibliothèque, un espace multimédia, ainsi que trois commerces, dont une boucherie hallal et une supérette, gérés par l'association. »
    La Ville s'apprête, lors du prochain conseil municipal le 15 septembre, à allouer une subvention de 235 000 €, correspondant à la mise à disposition du terrain.

    « Ce qui est possible aujourd'hui, ne l'était sans doute pas il y a 20 ans », reconnaît le centriste Bernard Stoessel, adjoint au maire de Mulhouse, qui compte les cultes et les édifices cultuels parmi ses délégations. « L'évolution s'est faite dans le sens d'une meilleure connaissance de l'islam de la part des Mulhousiens "de souche". Ils aperçoivent le caractère pacifique et non-intégriste de la majorité d'entre eux. Les responsables des autres religions ont aussi joué un rôle important en créant le Groupe d'amitié islamo-chrétiens. »