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  • Une mission impossible

    Communiqué de Bernard Antony

    J’apprends avec une très grande tristesse la mort au combat en Afghanistan de 10 parachutistes du 8e RPIMa, le régiment de ma ville de Castres au sein duquel j’ai compté beaucoup d’amis de tous grades.

    Il y a moins d’un mois, j’exprimais dans l’hebdomadaire tarnais Le Journal d’Ici mon opposition à notre engagement dans un conflit dont Nicolas Sarkozy venait d’affirmer qu’il ne s’agissait pas d’une guerre. Je m’inquiétais du sous-équipement de nos soldats mais surtout je qualifiais d’impossible leur mission, coupée de toute stratégie politique.

    Il n’est pas admissible de faire de nos soldats des supplétifs de l’armée américaine alors qu’en tous points la politique des Etats-Unis en Orient, depuis l’abandon du Shah d’Iran jusqu’à la guerre en Irak n’a été qu’une succession de terribles fautes que l’on peut véritablement qualifier de criminelles, avec leurs conséquences irréversibles ayant suscité partout le renforcement de l’islamisme.

    L’intérêt français, l’intérêt des pays d’Europe, hors de la politique actuelle de l’Union européenne, serait d’abord d’arrêter chez nous la gangrène islamiste et de mener une politique aussi indépendante de celle de Washington que de celle de Moscou.

  • Morts en Afghanistan

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La France entière s’incline devant nos dix soldats morts au combat en Afghanistan.

    Ces soldats faisaient leur devoir, mais ils ne sont pas morts pour la France. Ils sont morts dans la guerre interminable que mènent les Etats-Unis d’Amérique dans ce pays pour leurs propres intérêts.

    La mort de nos soldats souligne cruellement que Nicolas Sarkozy mène une désastreuse politique d’alignement sur les Etats-Unis.

    La France n’a rien à faire en Afghanistan. Nos soldats n’ont pas à se faire tuer pour l’oncle Sam.

  • En Afghanistan

    Dix soldats français de la force de l'Otan en Afghanistan ont été tués lundi et mardi lors de combats contre les talibans, et 21 blessés. On avait compris qu’il y avait des morts, et des morts français, en voyant le communiqué de l’Isaf indiquant que des soldats étaient engagés dans un « incident majeur » dans la province de Kaboul. Un officier afghan avait alors précisé que dix soldats français étaient morts.

    Nicolas Sarkozy a aussitôt annoncé qu'il se rendrait dès ce soir en Afghanistan. Pour quoi faire ? Pour souligner son alignement sur les Etats-Unis ?

    D’autre part, des dizaines d'insurgés, dont certains portant des vestes bourrées d'explosifs, ont attaqué ce matin une base militaire américaine près de Khost, dans l'est du pays, déjà frappée lundi par un attentat suicide qui a tué 10 employés afghans.

    Il importe de souligner que les combats dans lesquels les dix Français ont été tués ont eu lieu, non pas dans les zones plus ou moins contrôlées par les talibans, mais à 50 km de la capitale. La situation ne s’arrange pas en Afghanistan, c’est le moins qu’on puisse dire…

  • L’inoxydable méthode Coué

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La « réunion de crise » à Matignon n’a été qu’une pitoyable opération de communication.

    Le Premier ministre n’avait rien d’autre à proposer que l’inoxydable méthode Coué, dont le nouveau nom est « réformes structurelles ». Ces fameuses réformes sans cesse annoncées et qu’on ne voit jamais venir.

    Naturellement, François Fillon s’est également défaussé sur l’Europe, qui doit donner une « réponse coordonnée » à la récession.

    Ce n’était vraiment pas la peine de réunir le gouvernement en urgence pour aboutir à un si médiocre résultat.

  • Saint Jean Eudes

    Saint Jean Eudes (1601-1680) est la grande figure française de la deuxième génération de la Réforme catholique.

    D’abord disciple de l’Oratoire, il devient un prédicateur infatigable et organise des «missions paroissiales», en Bretagne, en Normandie, en Bourgogne et jusqu'à la cour du roi Louis XIV : près de cent quinze missions entre 1632 et 1675.

    Il fonde, à Caen, "la Congrégation de Jésus et de Marie" (les Pères eudistes), qui se voue aux missions ainsi qu'à la fondation des séminaires pour la formation d'un meilleur clergé. Il fonde un séminaire à Caen, et en créera plusieurs autres par la suite.

    Il crée également "l'Institut Notre-Dame de Charité", dont les religieuses se consacreront notamment à la réhabilitation des prostituées, ainsi que la Société du Très Saint Cœur de la Mère admirable.

    Il développe la dévotion au Saint Cœur de Marie et au Sacré Cœur de Jésus, qu’il associe étroitement car « la Mère de Jésus est le type accompli de la vie chrétienne : en son Cœur le Christ vit et règne parfaitement ». En 1648, il fait célébrer, à Autun, la première fête liturgique du Cœur de Marie. En 1672, les communautés eudistes célébreront la première fête liturgique du Cœur de Jésus.

    Parmi ses livres, le plus considérable est Le Cœur admirable de la Très sainte Mère de Dieu. C’est aussi celui où il explique de la manière la plus complète la dévotion aux Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, telle qu'il la voyait. Extrait de la préface :

    « La terre est pleine de saints livres, qui ont été composés à la louange de la Mère admirable, et en si grande quantité qu'un excellent auteur en rapporte plus de cinq mille... Mais je ne trouve point de livres qu'on ait faits sur son très aimable Cœur. Et cependant, c'est ce qu'il y a de plus digne, de plus noble et de plus admirable en cette divine Vierge; et même c'est la source et l'origine de toutes ses grandeurs, ainsi que nous le ferons voir clairement ci-après. C'est pourquoi j'ai cru rendre service à Notre Seigneur et à sa très sainte Mère, et obliger ceux qui font profession de l'honorer et de l'aimer comme leur Souveraine et comme leur véritable Mère, de mettre ce livre au jour, pour exciter dans les cœurs de ceux qui le liront une vénération et dévotion particulière envers son très aimable Cœur. »

  • Le retour de la mobylette crucifiée

    Image-B320024A4C7D11D9.jpg« Parmi les inventions les plus utiles à la vie quotidienne de Philippe Ramette figure le crâne humain transformé en tirelire au moyen d'une fente droite découpée dans le frontal : ainsi les restes d'un défunt peuvent-ils servir. (…) Il faudrait être d'une prodigieuse insensibilité à l'absurde pour ne pas goûter ces arrangements si simples. Dans le même genre, la Mobylette crucifiée ajoute le sacrilège à l'étrangeté. »

    Le Monde du 14 août faisait ainsi l’apologie de Philippe Ramette, qui expose cet été au Musée d’art moderne et contemporain de Genève.

    La mobylette crucifiée, qui date de 1987, est considérée comme le chef-d’œuvre qui a fait connaître "l'artiste". Elle a été exposée en 2001 dans une église romane et a été achetée par le FRAC de Poitou-Charentes.

    Il paraît que l'évêque avait protesté, en soulignant que cette œuvre était blasphématoire non pas dans son objet et sa forme, car « la création artistique est libre »… mais à raison de la sacralité du lieu où elle était exposée…

  • La religion de tolérance (et les carpettes)

    Un roman de l’Américaine Sherry Jones sur Aïcha, l’une des femmes de Mahomet, intitulé "Le joyau de Médine" (The jewel of Medina), a été retiré de la vente en Serbie à la suite des protestations de la communauté musulmane.

    Selon la radio-télévision B92, le mufti Muamer Zukorlic a estimé que l'ouvrage s'efforçait de « désacraliser une chose considérée comme intouchable par tous les musulmans ». « Manifestement, certains veulent rejoindre les rangs de ceux qui ont produit les caricatures au Danemark, et bien sûr, il s'agit d'une insulte pour tous les musulmans du monde, en particulier pour nous ici en Serbie », a-t-il ajouté.

    Le directeur de la maison d'édition Beobuk, Aleksandar Jasic, a présenté ses excuses à la communauté musulmane, soulignant qu'il n'avait « pas l'intention de blesser », et a espéré que « l'affaire en resterait là ». Il a assuré que le livre ne serait plus disponible dans une seule librairie du pays.

    Le mufti Zukorlic a accepté ces excuses et a lancé un appel au calme, selon les agences Tanjug et Beta. « Nous espérons que cette affaire servira de leçon pour que ce genre de choses ne se produise plus jamais », a-t-il ajouté.

    (Aïcha avait 9 ans quand son père Abou Bakr – qui allait devenir le premier calife - la donna en mariage à Mahomet. Le prophète se maria encore ensuite avec d’autres femmes, notamment Zaynab, que Mahomet lui-même avait donné pour femme à un esclave qu’il avait affranchi et dont il avait fait son fils adoptif. Mahomet reçut une révélation comme quoi il est permis au croyant de prendre pour femme l’épouse de son fils adoptif si ceux-ci n’ont plus de rapports (ce qui était le cas depuis que l’ancien esclave avait vu que Mahomet s’intéressait de très près à sa femme). Aïcha lui dit alors : « Je vois que ton Seigneur se précipite toujours pour satisfaire tes envies… » Et cela ce n'est pas du roman, c'est l'histoire officielle du Prophète.)

     

    Addendum. The jewel of Medina, publié par l’éditeur américain Random House, devait paraître en avant-première en Serbie, et sortir aux Etats-Unis ces jours-ci. Random House y a renoncé. Cette décision, dit l’éditeur dans un communiqué, « a été prise après de longues réflexions et beaucoup de réticence ». « Ce choix a été fait sur le conseil d'experts de l'Islam, notamment, qui ont souligné que la publication de cet ouvrage pourrait offenser certains membres de la communauté musulmane, et pourrait inciter à des actes de violences de la part de certaines minorités radicales. »

  • Les Dubliners…

    J’apprends par Novopress la mort de Ronnie Drew, fondateur et voix reconnaissable entre toutes des Dubliners.

    Avec ma femme, lors de notre rocambolesque « voyage de noces » en Irlande, nous avions vu les Dubliners à Dublin. Il n’y avait aucune affiche sur les murs. Nous avions juste vu un petit entrefilet dans le journal. Quand nous sommes arrivés à la gigantesque salle, elle était archi-pleine. Nous n’avons pu entrer qu’en donnant un billet à un appariteur, et nous nous sommes coincés entre des Irlandais sur les marches qui étaient pleines elles aussi… C’était réellement fabuleux.

    C'était en... 1972.

    Nostalgie…

     

  • La conversion de Jacqueline de Romilly

    C’était à la fin d’un article de La Croix, le 11 août, qui n’a pas mis en valeur, bien entendu, ce fait essentiel. Merci au Forum catholique de l’avoir fait connaître.

    L’article était intitulé "Jacqueline de Romilly, une Athénienne au XXe siècle", et était ainsi présenté : « À 95 ans, la grande helléniste, membre de l'Académie française, évoque sa vie, de la Première Guerre mondiale à la libération d'Ingrid Betancourt. »

    Et à sa conversion, omet de souligner la Croix. Qu’elle évoque ainsi :

    « Sur ce point, un homme m'a beaucoup apporté : le P. Labaky, confie-t-elle non sans malice. Il m'a préparée à la première communion et l'année dernière, à ma confirmation. A 95 ans, il était temps ! »

    (Jacqueline de Romilly, comme son nom ne l’indique pas, est d’origine juive. Son nom de jeune fille est David. Elle s’est mariée en 1940 avec Michel Worms de Romilly, lui-même juif, dont elle a ensuite divorcé.)

    Magnifique Père Labaky…

  • Pendant les JO, la répression continue. Et s’aggrave

    L'attribution en 2001 de la XXIXe Olympiade à la capitale chinoise avait fait naître l'espoir que, désormais sous les regards du monde, Pékin serait obligé de relâcher la pression sur les voix déviant de la doctrine du régime, nous dit l’AFP. C’est ce que pouvaient croire les indécrottables naïfs de tout poil, en effet. Or le résultat est inverse, comme c’était prévisible : à l’occasion des JO, le monde médiatique fait la promotion du régime chinois, comme un rideau de fumée dont le régime profite…

    Voici la suite de cette dépêche :

    Durant les compétitions, les ONG ont continué à espérer que les autorités, accueillant des dizaines de journalistes et de touristes internationaux, seraient contraintes de laisser plus de place à la liberté d'expression, à la liberté de culte ou aux dissidents.

    Les dix premiers jours des compétitions n'ont rien montré de tout cela: l'accès à l'internet a été partiellement restreint, des militants pro-Tibet ont été interpellés et les dissidents arrêtés juste avant les Jeux n'ont pas refait surface.

    "Jusqu'à aujourd'hui, ce qui avait été annoncé publiquement ne se traduit pas dans les faits, ce qui soulève un certain nombre de questions", a déclaré samedi Giselle Davies, porte-parole du Comité international olympique (CIO).

    Par exemple Zhang Wei, une résidente de Pékin qui a tenté d'obtenir une compensation pour la démolition de sa maison, a été condamnée à trente jours de détention pour "troubles à l'ordre public".

    Elle avait demandé la permission de manifester dans l'une des trois zones où les autorités voulaient cantonner les protestations, a expliqué son fils, Mi Yu. Le régime avait fait des promesses sur le droit à manifester.

    "Ils ont fait cette annonce pour le monde extérieur mais, à l'intérieur du pays, ils répriment la population", a déclaré à l'AFP M. Mi.

    Pour Nicholas Bequelin, de l'organisation Human Rights Watch (HRW), les jeux Olympiques n'ont "pas favorisé" les réformes en matière de droits de l'Homme, "ils ont en fait ralenti le travail en cours et provoqué l'augmentation des abus".

    "La stratégie adoptée par Pékin pour la préparation des Jeux a été d'éradiquer toutes les voix critiques en les empêchant de répercuter un message dans les médias internationaux", dit-il.

    L'épouse du dissident emprisonné Hu Jia a disparu depuis la veille de l'ouverture des JO. Depuis cette date, toutes les tentatives pour joindre Zeng Jinyan ont échoué.

    Hu Jia, l'une des voix les plus critiques du régime, avait été condamné en avril pour "tentative de subversion".

    La disparition de Zeng "est clairement liée aux jeux Olympiques, car nous avons perdu le contact juste avant le début des Jeux", a déclaré à l'AFP Li Fangping, l'avocat du dissident.

    Lui-même a expliqué avoir quitté Pékin, la pression se faisant trop importante.

    Un opposant chinois a écrit au président du CIO, Jacques Rogge, pour l'alerter d'une détérioration des conditions de vie en prison en amont des jeux Olympiques.

    He Depu, qui purge une peine de huit ans, a affirmé que le sort des prisonniers politiques s'est particulièrement aggravé en dépit des espoirs que les JO serviraient de catalyseur pour un changement, dans cette lettre transmise à la presse par Human Rights in China, basée à New York.