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Le retour de la mobylette crucifiée

Image-B320024A4C7D11D9.jpg« Parmi les inventions les plus utiles à la vie quotidienne de Philippe Ramette figure le crâne humain transformé en tirelire au moyen d'une fente droite découpée dans le frontal : ainsi les restes d'un défunt peuvent-ils servir. (…) Il faudrait être d'une prodigieuse insensibilité à l'absurde pour ne pas goûter ces arrangements si simples. Dans le même genre, la Mobylette crucifiée ajoute le sacrilège à l'étrangeté. »

Le Monde du 14 août faisait ainsi l’apologie de Philippe Ramette, qui expose cet été au Musée d’art moderne et contemporain de Genève.

La mobylette crucifiée, qui date de 1987, est considérée comme le chef-d’œuvre qui a fait connaître "l'artiste". Elle a été exposée en 2001 dans une église romane et a été achetée par le FRAC de Poitou-Charentes.

Il paraît que l'évêque avait protesté, en soulignant que cette œuvre était blasphématoire non pas dans son objet et sa forme, car « la création artistique est libre »… mais à raison de la sacralité du lieu où elle était exposée…

Commentaires

  • Le journal le Monde se livre, à son habitude, à une violation manifeste de la liberté religieuse en se moquant des croyances des chrétiens. Cela ne devrait pas être toléré dans un pays respectueux des droits de l'homme. Ramette et le Monde devraient passer en correctionnelle.

    Mais ils seront subventionnés par les autorités complices et le Monde recevra des subventions pour ses délits.

  • Si les Evêques lançaient des fawas, ce genre d'individu se ferait plus discret, mais voilà, le christianisme n'est pas une religion qui prône la haine de l'autre, et les lâches en profitent pour faire leurs petites crottes blasphématoires en mouillant leur rasurel d'avoir transgressé quelque chose.

    Ce qui m'emmerde à chaque fois dans ce genre d'affaire est d'être au final le couillon qui finance par l'impôt ces trucs qui finiront dans les poubelles de l'histoire de l'art.

  • Ce qui me frappe, c'est le vide sidéral que représente cette "oeuvre". Ce n'est, en un certain sens, pas même blasphématoire, c'est juste creux, vide, insensé, bref, cela m'évoque tout simplement le néant dont peut être capable l'homme.

    Il y a quelque temps, c'atait une peluche de Mickey que l'on avait représentée, crucifiée. Et demain ? un pot de chambre crucifié, un téléphone portable ou un ordinateur crucifié ?

    Je pense que nous pensons trop à propos de cette "oeuvre", il n'y a en fait qu'un mélange de gros sous, d'escrocs et de snobisme. C'est tout, et tournons la page.

  • Une fois de plus, le concept est plus important que l'oeuvre. Ysengrin a raison, n'importe quoi crucifié est un concept, rien de plus. Logique, l'art est un produit auquel on applique les recettes marketing qui marchent pour vendre des télévisions ou des sacs à main.

    Mais par contre je pense qu'il faut en parler, non pas tant pour le côté sacrilège que par le gaspillage d'argent que cela représente, pendant que des chefs d'oeuvre véritables disparaissent de nos musées et que nos monuments tombent pour certains en ruine.

    Là est le scandale, là est le combat, et il passe par la démonstration de la nullité de ce truc, son créateur et ses promoteurs (Poitou Charente...attendez, cela me dit quelque chose)

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