Le Parlement norvégien a adopté, par 84 voix contre 41, un projet de loi mettant sur un pied d’égalité les couples homosexuels et hétérosexuels, tant pour le mariage et l’adoption d’enfants que pour la possibilité de bénéficier d’une assistance à la fécondation.
La loi donne aux lesbiennes le droit de solliciter une insémination artificielle. Le donateur de sperme doit être identifié afin que l’enfant puisse, s’il le souhaite, connaître l’identité de son père biologique lorsqu’il atteint l’âge de la majorité…
Commentaires
L'acte humain de copulation, "faire l'amour" est un acte moral qui, seul, est licite entre deux personnes de sexes différents sans exclure la venue d'enfant.
Le positivisme et le relativisme conduisent à nier cette vérité que l'homme peut atteindre par sa raison. Il faut donc en premier redonner son importance à la raison dans le débat, contre l'émotivité et la brutalité.
merlin l'enchanteur il peut nous le dire en français son texte là parce que c'est incompréhensible ce charabia !!!
Je veux dire que le positivisme et le relativisme (contre lesquels lutte notre pape), prétendent qu'il n'est pas possible à la raison de qualifier métaphysiquement un acte humain. Par exemple : faire l'amour. Cela ne serait pas un acte entrant dans une catégorie jugeable par la raison.
Alors que je viens de lire que l'impossibilité de "faire l'amour", l'incapacité de "faire l'amour" était un empêchement dirimant (absolu) à se marier. Or les deux personnes de même sexe ne peuvent "faire l'amour" en ce sens que leurs organes génitaux ne sont pas faits l'un pour l'autre.
Or, aujourd'hui, dans le public on a tendance, sous l'influence du positivisme et du relativisme (qui prétendent que la raison ne peut juger les actes humains en eux-mêmes, mais seulement sur leurs effets), aujourd'hui donc on a tendance à juger sous l'influence de l'émotion qui entraîne la brutalité. Exemple "ils s'aiment donc ils peuvent se marier, et ceux qui ne sont pas d'accord sont des méchants, qu'il faut réduire au silence par la force."
J'espère avoir été plus clair, Cher Marcel.
Ou autrement dit le mariage a une définition (contrat entre un homme et une femme pour l'entr'aide dans la vie et la procréation et l'éducation des enfants) qu'il n'est permis à personne de changer.
Les vérités de la raison sont un des moyens pour nous d'atteindre la vérité. Cette raison nous a été donnée par Dieu et c'est une des marques principales de notre ressemblance avec Dieu : nous pouvons atteindre la vérité, comme Dieu possède la Vérité.
Cette raison est aussi le ciment de toute société avec nos semblables, notre langage commun avec toute l'humanité.
C'est pourquoi prétendre au nom des "droits de l'homme" reconnaître un "mariage homosexuel" (contradiction dans les termes) non seulement n'est pas pour le bien de l'homme, mais encore est frontalement contraire aux droits de l'homme à la vérité, à la justice ; c'est contraire à la dignité de l'homme créé à l'image de Dieu et créature raisonnable. C'est donc contraire aux droits de l'homme.
Bonjour,
Raisonnement intéressant, mais basé sur un principe qui reste à démontrer : celui que Dieu existe. C'est bâtir sur du sable...
@ CC
Vous décrivez ainsi votre blog:
"Juste un petit regard en coin et par le petit bout de la lorgnette sur le monde comme il va."
Essayez donc d'apprendre à utiliser la lorgnette par l'autre bout.
Ce qui est grave est que vous soyez prof..
En plus il n'y a pas besoin de croire en Dieu pour constater comment les êtres humains s'emboîtent...
Non, non, même si vous ne croyez pas en Dieu, vous pouvez constater que tout notre discours est fondé sur ce principe : que nous pouvons atteindre la vérité au-dessus des vérités purement scientifiques et expérimentales lesquelles présupposent des vérités métaphysiques et notre capacité à en contempler la vérité.
Admettre l'inverse est tomber dans une série d'inextricables contradictions.
Pour vous donner un exemple de la vérité que nous pouvons atteindre je vous citerais Gilson "Constantes philosophiques de l'être", p. 160 Vrin édition 1983 : "si nous prenions la peine de chercher en nos prédécesseurs la philosophie que nous n'avons pas la patience de chercher en nous-mêmes, nous aurions en Plotin le maître le mieux qualifié pour témoigner de cette vérité. (...) La pensée telle que la décrit Plotin n'offre aucun caratère de ce qui est corps dans l'espace. L'intelligence, dit-il, précède les intellegibles et les est tous à la fois. Ces intelligibles s'offrent à nous sous forme de notions distinctes, telle que le "juste" et "beau" par exemple ; mais comment l'intelligence peut-elle accueillir ces objets multiples sans perdre son unité ? (...) "ainsi la vérité par essence n'est en accord avec rien d'autre qu'elle-même, elle n'énonce rien d'autre qu'elle-même, mais elle est, et ce qu'elle est, c'est cela qu'elle énonce." (...) Après quoi Plotin conclut (...) : "qui donc la réfuterait et d'où tirerait-il sa réfutation ?" Car une réfutation n'a d'autre objet que de rétablir la vérité, or c'est d'elle que nous parlons et l'on ne peut rien trouver de plus vrai que le vrai."
Vous voyez bien que lorsque nous énonçons la vérité, nous n'avons nul besoin de la croyance en Dieu, c'est bien plutôt cette constatation qui va nous conduire, par des raisonnements, à savoir que Dieu existe.
Ainsi pour les droits de l'homme nous ne pouvons les fonder que sur la ressemblance de l'homme avec Dieu, et quoique cette vérité soit biblique, elle est aussi fondée sur notre capacité à énoncer la vérité. Elle n'est donc pas en dehors de la sphère de la raison, la raison peut y atteindre.
Monsieur Daoudal, j'ai écrit ma réponse à CC pendant que vous écriviez la vôtre, je n'ai pu donc en tenir compte. Mais elle est très pertinente et nous sommes d'accord.
[Censuré.
YD]
Rhô...nous n'étions donc pas entre adultes ?
[Nous sommes ici entre adultes... qui respectent la loi naturelle et l'Eglise catholique, comme j'ai déjà été plusieurs fois contraint de le rappeler.
YD]
La loi naturelle qui contraint les prêtres et les nonnes à respecter le célibat et donc à nier les pulsions sexuelles "naturelles" ?
Etrange...
Vous devriez avoir honte CC de percevoir l'argent des familles pour enseigner, avec si peu de culture, une idéologie particulière.
"La loi naturelle" qui "interdirait" au prêtre et aux nonnes (vous les aimez les religieuses, pour en écrire comme cela) de satisfaire leurs "pulsions".
Mais c'est n'importe quoi mon pauvre ami, avant de critiquer sachez de quoi vous traitez.
Pauvres enfants qui vous sont confiés en raison de la pauvreté des parents, l'Education nationale est une institution totalitaire abjecte, vous en témoignez involontairement.
Vous répondez par une petite moue dégoûtée, mais vous ne développez pas...
Pourquoi est-ce que je perds mon temps avec des gens qui ont une idéologie si particulière, moi...C'est idiot, je ne le referais plus...
Mais si le coeur vous en dit, descendez de votre tour d'ivoire pour vous confronter un peu à la vraie vie ! Tenez, par exemple, devant une classe d'élèves de ZEP ! On en reparlera !
Sur ce, veuillez accepter que je me retire !
Bonnet d’âne à CC, dont la prose illustre le désastre de l’enseignement actuel.
peut-être, ne le referais-je plus...et pourtant, il y a tant d'humour dans tout ça ! Mais c'est lassant, à la fin...Pas de réponse, jamais, que des attaques...On dit que c'est la meilleure défense...Mais c'est surtout la meilleure fuite.
Abad, oui, c'était tellement mieux avant...voilà un argument constructif en diable !
Un constat n’est pas un argument. Mais est-ce qu’un prof (sic) sait faire la différence ?
à Denis Merlin:
Justifier la condamnation de l'homosexualité par Plotin et Etienne Gilson, l'agrégative en philo que je suis en reste ébahie, Monsieur.
Croyez-vous aussi en l'Un, et aux hypostases (concepts requis pour votre raisonnement)?
Je suis curieuse.
Loin de moi l'idée que la philosophie n'aurait rien à dire sur le monde et devrait s'en tenir à délimiter la validité logique des énoncés. Mais d'un dire l'être, à dire un devoir-être, .... prétendez-vous avoir répondu en un paragraphe de Gilson à ce vaste problème de la valeur morale sur lequel les plus grands philosophes se sont cassé les dents (chrétiens ou non)?
Pauvre Gilson, s'il savait où vous le trenez...
Il est aussi très drôle de constater l'animosité extrême que tous les occupants des fils de ce blog témoignent envers les rares personnes qui viennent en critiquer le contenu (CC, bon courage).
P. a écrit : «la philosophie n'aurait rien à dire sur le monde et devrait s'en tenir à délimiter la validité logique des énoncés». Pour une «agrégative» (peuchère !) en philosophie, vous faites preuve d’une belle ignorance et d’un esprit confus. La discipline qui détermine la validité logique des énoncés, ce n’est pas la philosophie, mais la logique mathématique ou formelle. Et là, point de mystères, il faut faire des mathématiques et des plus abstraites. Relisez donc le livre du philosophe Roger Martin qui vous expliquera cela très bien. Vous pouvez aussi remonter à Bertrand Russel.
P. excusez-moi, mais j’ai oublié un autre conseil : par la même occasion apprenez aussi l’orthographe, cela vous fera du bien.
P. : vous n'avez manifestement rien compris à mon commentaire.
Ne prenez pas de grands airs, avec votre "agrégatif", vous ne réfutez rien et vous êtes bien incapable de le faire puique vous ne comprenez pas de quoi il s'agit.
Oh pardon courageuse madame P, il ne s'agit pas de l'homosexualité.
Ah elle est belle l'éducation nationale avec des "agrégatives" de philosophie comme vous. Ca ne m'étonne pas.
Vous n'avez pas compris qu'il ne s'agit pas de l'homosexualité madame P ?
Non, vous n'avez pas compris.
Votre nom est-il madame de Grantair ?
Plusieurs réponses (et je m'excuse d'avance de la longueur de ce post).
La discipline qui détermine la validité logique des énoncés, ce n’est pas la philosophie, mais la logique mathématique ou formelle.
Bien sûr, idéalement. Mais...lisez Carnap ou Schlick et vous verrez que beaucoup de personnes ont cherché au cours du XXè siècle à limiter la pratique philosophique à ce genre de processus. Il s'agit effectivement d'une réduction de la philosophie à la logique, qui serait, sur ce point nous serons tous d'accord ici, fort triste (comme quoi on peut être agnostique et aimer profondément Saint Thomas d'Aquin). Je connais bien Russel, qui a bien sûr une position plus nuancée à ce sujet...
L'agrégative était tout sauf un grand air. Juste une petite précision pour faire comprendre à CC que d'autres personnes reliées plus ou moins à l'éducation nationale se trouvaient sur ce blog.Je m'excuse cependant si le mot vous a semblé prétentieux, ce qui est peut-être compréhensible... Cependant, vous noterez le "ive" et non pas le "ée", ie: la difficulté de cette épreuve qu'est l'agreg a tendance à rendre humble...si, si. Passons donc sur ce détail.
Enfin, pour la question du hors sujet. Il s'agissait à la base de la question du mariage homosexuel, laquelle a dérivé sur la positivité des valeurs morales, le relativisme et la possibilité de trouver une vérité hors de la sphère scientifique sans pour autant faire référence à Dieu. En attendant, dans la mesure où vous espérez tirer de là la justification de vos principes (notamment sur le mariage homosexuel), je pense que ma phrase se tient.
Je note également qu'il a suffit d'une remarque pour me voir exposée au même type de remarques implicitement insultantes que CC:"Ah elle est belle l'éducation nationale avec des "agrégatives" de philosophie comme vous.".
Sinon, mon nom est Mlle Nadrigny (puisque vous m'affublez d'un si gentil vocable, je tiens à me présenter) et je crois, Monsieur Daoudal, que vous connaissez mon frère.
Enchantée!
Ce premier échange me rend cependant pessimiste et je risque de vous laisser entre vous (à un pro-laïcité-antirelativiste près).
Sans vouloir polémiquer, je voudrais préciser certains points à P.
Bien sûr, depuis toujours les philosophes se sont penchés (et continuent de se pencher) sur la signification et les conditions de validité des énoncés. C’est normal, les philosophes s’occupent de tout. Mais c’est au tournant du XXème siècle qu’il devint clair que si l’on voulait résoudre les paradoxes et les sophismes, il fallait traiter ces questions avec les mathématiques. Et la logique est passée du champ de la philosophie à celui des mathématiques (Pascal, Leibniz, Boole, Jevons,… avaient devancé ce mouvement) . Dès lors ou bien le philosophe se fait mathématicien (Carnap, Wittgenstein, Quine,…) ou bien il n’a plus grand chose à dire. Ces mathématiques ont toujours paru un peu particulières. Mais avec l’informatique elles devenues d’un usage courant et très familières puisqu’elles en sont le fondement.
Bertrand Russel aimait à dire : j’ai commencé à faire des mathématiques (la logique mathématique) ; quand j’ai trouvé que c’était difficile, j’ai fait de la philosophie ; quand j’ai trouvé que c’était difficile, j’ai fait de l’histoire ; quand j’ai trouvé que c’était difficile, j’ai fait de la politique.
Cher P.,
J'ai abandonné : parler philosophie avec des tenants de la droite catholique bornée, ça n'a que très peu d'intérêt. C'est surtout à cent lieues de la réalité. Du monde. De la vie. Du chômage, du prix du pétrole, des émeutes de la faim, des gamins sales et mal nourris que j'ai dans mes classes de ZEP et du bonheur et de la sérénité que j'éprouve à vivre avec la femme que j'aime.
Je pense que ces hommes blancs, vieux, riches et catholiques sont trop bien nourris et trop peureux, trop aigris surtout. C'est dommage.
CC
Je suis catholique de tradition, je ne suis pas riche, je suis jeune, j'ai une maîtrise d'Histoire, j'ai des passions: la philo, la théologie et l'agriculture, j'aime faire du sport. J'ai une femme admirable, je me sens bien dans mes pompes, je vote FN depuis que j'ai l'âge de voter et j'aime beaucoup le blog d'Yves Daoudal.
Le vôtre, de blog, est nul. De plus, je trouve que vous écrivez fort mal et j'ai remarqué des fautes d'orthographe. Bref, c'est insupportable. De plus, vous êtes raciste. Vous n'aimez pas les "blancs", visiblement.