A Tunis, Nicolas Sarkozy a signé quelques contrats, et a signé aussi un accord d’« immigration choisie », comme son ministre Hortefeux l’avait déjà fait en février au Sénégal.
Outre la délivrance plus large des visas de « circulation » (qui sont déjà accordés chaque année à 80 .000 Tunisiens), l’accord vise à faciliter l’accès au marché du travail français des Tunisiens « qui ont des compétences de haut niveau » ou des métiers « pour lesquels il existe en France une demande non satisfaite ». Suit une liste de 77 métiers...
Cela pourrait faire venir en France 9.000 Tunisiens de plus chaque année, précise l’Elysée.
On comprend bien que le gouvernement tunisien soit satisfait d’une telle mesure : les islamistes tunisiens sont les plus virulents du Maghreb, et Ben Ali espère se débarrasser ainsi d’un certain nombre d’entre eux...