Il avait été annoncé que Nicolas Sarkozy rendrait hommage à Honoré d’Estienne d’Orves, samedi au Mont-Valérien.
C’était une bonne nouvelle. Trop bonne pour être vraie.
En réalité, Nicolas Sarkozy a rendu hommage à tous les fusillés, citant d’Estienne d’Orves, mais aussi le communiste Joseph Epstein.
Toutefois, il a aussi exalté la « flamme du réconfort et de l’espérance » entretenue auprès des résistants par l’abbé Franz Stock. Mais uniquement parce que ce prêtre était « l’image d’une réconciliation franco-allemande avant la réconciliation franco-allemande », et parce que le ministre-président du Land de Rhénanie Westphalie était présent à la cérémonie... (Eh oui, encore une première de Sarkozy : c’est la première fois qu’une personnalité politique allemande venait au Mont-Valérien.)