On a eu le Grenelle de l’environnement, et des Grenelle de ceci et de cela, et des demandes de Grenelle divers et variés. C’était stupide, mais jusqu’ici il y avait plus ou moins un lien avec le Grenelle de 1968 : trouver un accord global sur un sujet d’importance nationale. On n’en est plus là. Jean-Louis Borloo annonce l’organisation d’un « Grenelle local »... sur le passage d’une ligne à très haute tension entre la France et l’Espagne. C’est le Grenelle de Perpignan... En effet, le ridicule ne tue plus.
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Nouvel attentat antichrétien à Mossoul
Un nouvel attentat à la voiture piégée a visé hier soir une église chaldéenne, au centre de Mossoul. La voiture ayant été repérée, la rue a pu être évacuée avant l’explosion, qui a soufflé les vitres, la porte d’entrée et le mur d’enceinte. Cette église avait déjà été la cible d’un attentat il y a deux ans et était fermée depuis lors.
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Le Pen et la Marche pour la Vie
Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Jean-Marie Le Pen souhaite le plus grand succès à la Marche pour la Vie qui se déroulera dimanche à Paris.
Seule une forte mobilisation est susceptible d’ouvrir les yeux et les cœurs des autorités civiles, morales et religieuses, et de préparer la voie à une nécessaire politique de soutien à la vie, qui donnerait son sens à une authentique « politique de civilisation » et de redressement national.
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Le tabagisme passif
A voir chez François Desouche, une vidéo du pneumologue Philippe Even. Il y a beaucoup moins de risque du tabagisme passif que de respirer l’air de nos rues, dit-il. Le danger du tabagisme passif est une imposture inventée par des « communicants » au service d’une politique d’interdiction déraisonnable dont la conséquence, comme pour la suppression du petit commerce, est la destruction de la convivialité, si tant est que ce ne soit pas un objectif du pouvoir : « Plus les villes seront désertes, plus les gens seront enfermés dans leurs clapiers devant le poste de télévision, et plus ils seront faciles à maîtriser. »
Noter aussi cette autre phrase de Philippe Even : « Quand on n’a plus de prise sur les événements, ce qui est le cas de la plupart de nos politiques, quoi qu’ils disent, affirment ou promettent, il reste la possibilité d’interdire. »
(Philippe Even, doyen de la Faculté de médecine Necker-Enfants Malades (1988-2000), professeur émérite à l’université Paris V, président de l’Institut Necker, a été ces quinze dernières années membre des commissions scientifiques de l’INSERM, du ministère de la Santé et de l’A.N.A.E.S., représentant de la France à Bruxelles et chargé de missions scientifiques et de Santé publique aux États-Unis.)
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L’indemnisation des voitures brûlées
Communiqué de Wallerand de Saint Just, vice président du Front National
En 2007, il n’y jamais eu autant de voitures brûlées à tel point que le gouvernement a du maquiller les chiffres de la nuit de la saint Sylvestre. Pour mieux cacher son impuissance, il imagine de faire indemniser les malheureux et souvent modestes propriétaires de ces voitures par un fond spécial, c'est-à-dire par le contribuable. Cette loi sur la protection des victimes, en discussion à l’heure actuelle, est pavée de bonnes intentions, mais elle est infernale : elle sera, en vérité, un encouragement à la délinquance.
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Le discours interdit
Jeanne Smits a réalisé une traduction intégrale du discours que Benoît XVI devait tenir à l’université romaine La Sapienza. En voici deux brefs extraits, juste pour donner envie de lire l’ensemble.
L’homme veut connaître – il veut la vérité. La vérité est avant tout affaire de voir, de comprendre, de théorie, comme l’appelle la tradition grecque. Mais la vérité n’est pas non plus seulement théorique. (...) la vérité signifie plus que le savoir : la connaissance de la vérité a pour but la connaissance du bien. C’est même le sens du questionnement socratique : Quel est ce bien qui nous rend vrais ? La vérité nous rend bons, et la bonté est vraie : là est l’optimisme qui vit dans la foi chrétienne, parce que c’est à celle-ci qu’à été concédée la vision du Logos, de la Raison créatrice qui, dans l’incarnation de Dieu, s’est révélée en même temps comme le Bien, comme la Bonté même. (...)
Du point de vue du monde de l’université : le danger existe que la philosophie, ne se sentant plus capable d’accomplir sa propre tâche, se dégrade en positivisme ; que la théologie, et avec elle le message propre qu’elle apporte à la raison, en vienne à être confinée à la sphère privée d’un groupe plus ou moins grand. Si pourtant la raison – inquiète de préserver sa supposée pureté – devient sourde au grand message qui lui vient de la foi chrétienne et de sa sagesse, elle se dessèche comme un arbre dont les racines n’atteignent plus l’eau qui lui donne vie. Elle perd son courage en vue de la vérité et ainsi ne devient pas plus grande, mais plus petite. Appliqué à notre culture européenne cela signifie : si elle veut seulement s’autoconstruire sur la base de sa propre argumentation et de ce qui, sur le moment, la convainc et que – préoccupée de sa seule laïcité – elle se détache des racines qui la font vivre, alors elle ne deviendra pas plus raisonnable et plus pure, mais au contraire elle se défait et se délite.
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Sainte Prisca
Les noms d'Aquilas et de Priscille sont latins, mais l'homme et la femme qui les portent étaient d'origine juive. Cependant, au moins Aquilas provenait géographiquement de la diaspora de l'Anatolie septentrionale, alors que Priscille, dont le nom se trouve parfois abrégé en Prisca, était probablement une juive provenant de Rome. C'est en tout cas de Rome qu'ils étaient parvenus à Corinthe, où Paul les rencontra au début des années 50; c'est là qu'il s'associa à eux car, comme nous le raconte Luc, ils exerçaient le même métier de fabricants de toiles ou de tentes pour un usage domestique, et il fut même accueilli dans leur maison (cf. Ac 18, 3). Le motif de leur venue à Corinthe avait été la décision de l'empereur Claude de chasser de Rome les Juifs résidant dans l'Urbs.
Dans un deuxième temps, ils se rendirent en Asie mineure, à Ephèse. Ils jouèrent là un rôle déterminant pour compléter la formation chrétienne du juif alexandrin Apollos. Quand, à Ephèse, l'Apôtre Paul écrit sa Première Lettre aux Corinthiens, il envoie aussi explicitement avec ses propres salutations celles d'"Aquilas et Prisca [qui] vous saluent bien dans le Seigneur, avec l'Eglise qui se rassemble chez eux" (16, 19). Nous apprenons ainsi le rôle très important que ce couple joua dans le milieu de l'Eglise primitive: accueillir dans leur maison le groupe des chrétiens locaux, lorsque ceux-ci se rassemblaient pour écouter la Parole de Dieu et pour célébrer l'Eucharistie. C'est précisément ce type de rassemblement qui est appelé en grec "ekklesìa" qui signifie convocation, assemblée, regroupement. Dans la maison d'Aquilas et de Priscille, se réunit donc l'Eglise, la convocation du Christ, qui célèbre là les saints Mystères. Et ainsi, nous pouvons précisément voir la naissance de la réalité de l'Eglise dans les maisons des croyants.
De retour à Rome, Aquilas et Priscille continuèrent à accomplir cette très précieuse fonction également dans la capitale de l'Empire. En effet, Paul, écrivant aux Romains, envoie précisément ce salut: "Saluez Prisca et Aquilas, mes coopérateurs dans le Christ Jésus; pour me sauver la vie ils ont risqué leur tête, et je ne suis pas seul à leur devoir de la gratitude: c'est le cas de toutes les Eglises de la gentilité; saluez aussi l'Eglise qui se réunit chez eux" (Rm 16, 3-5).
A la gratitude de ces premières Eglises, dont parle saint Paul, doit s'unir la nôtre, car c'est grâce à la foi et à l'engagement apostolique de fidèles laïcs, de familles, d'époux comme Priscille et Aquilas, que le christianisme est parvenu à notre génération. Il ne pouvait pas croître uniquement grâce aux Apôtres qui l'annonçaient. Pour s'enraciner dans la terre du peuple, pour se développer de façon vivante, était nécessaire l'engagement de ces familles, de ces époux, de ces communautés chrétiennes, et de fidèles laïcs qui ont offert l'"humus" à la croissance de la foi. Et c'est toujours et seulement ainsi que croît l'Eglise. En particulier, ce couple démontre combien l'action des époux chrétiens est importante. Lorsqu'ils sont soutenus par la foi et par une forte spiritualité, leur engagement courageux pour l'Eglise et dans l'Eglise devient naturel. Leur vie commune quotidienne se prolonge et en quelque sorte s'élève en assumant une responsabilité commune en faveur du Corps mystique du Christ, ne fût-ce qu'une petite partie de celui-ci.
Nous pouvons tirer une autre leçon importante de leur exemple: chaque maison peut se transformer en une petite Eglise. Non seulement dans le sens où dans celle-ci doit régner le typique amour chrétien fait d'altruisme et d'attention réciproque, mais plus encore dans le sens où toute la vie familiale sur la base de la foi, est appelée à tourner autour de l'unique domination de Jésus Christ. Ce n'est pas par hasard que dans la Lettre aux Ephésiens, Paul compare la relation matrimoniale à la communion sponsale qui existe entre le Christ et l'Eglise (cf. Eph 5, 25-33). Nous pourrions même considérer que l'Apôtre façonne indirectement la vie de l'Eglise tout entière sur celle de la famille. Et en réalité, l'Eglise est la famille de Dieu. Nous honorons donc Aquilas et Priscille comme modèles d'une vie conjugale engagée de façon responsable au service de toute la communauté chrétienne. Et nous trouvons en eux le modèle de l'Eglise, famille de Dieu pour tous les temps.
Benoît XVI (extraits de son allocution à l’audience du 7 février 2007)
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Propagande pour l’avortement : jusqu’où va-t-on descendre ?
Communiqué de Bruno Gollnisch
Ce vendredi 18 janvier, débute dans les gares et les métros franciliens une sinistre campagne de promotion de l’avortement soutenue par le Conseil régional d’Ile-de-France.
Outre le fait que les espaces publicitaires sont payés avec l’argent du contribuable, les documents de propagande associant sexualité, contraception et avortement prouvent une fois de plus la volonté de troubler les esprits quant à la gravité de l’avortement.
La perversion des concepteurs de cette propagande de la « culture de mort » est allée jusqu’à exposer sur les affiches une femme enceinte !
Une telle publicité se justifie, selon le planning familial, par le fait que « les lois sur la contraception et l'avortement (…) ne sont pas correctement appliquées ». C’est seulement vrai dans le sens où l’avortement, légalement prévu pour des cas extrêmes, est devenu un simple moyen de contraception aboutissant chaque année à l’élimination d’un enfant à naître sur quatre !
A l’heure où l’hémorragie démographique n’est masquée que par un recours massif à une immigration de peuplement de plus en plus incontrôlable, cette promotion n’est qu’une indécente incitation au suicide collectif.
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Le FN appelle à participer à la Marche pour la Vie
Communiqué de Louis Aliot, secrétaire général du FN
Le Front National appelle ses adhérents et ses sympathisants à participer à la « marche pour la vie » qui aura lieu le 20 janvier 2008 à 14h30 place de la République à Paris.
De nombreux élus du FN participeront à cette manifestation.
(Bruno Gollnisch a notamment annoncé sa présence.)
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Europhobe
La dépêche de l’AFP qui signale la conférence de presse de Bruno Gollnisch évoque très brièvement ce que déclare l'« eurodéputé europhobe ».
Je n’avais jamais vu cette expression. Google me dit qu’elle n’a été employée jusqu'ici que pour un député britannique, dénoncé sous ce terme dans Le Monde en 2004 et dans La Libre Belgique en 2005.
Google me dit aussi que je devrais plutôt formuler ainsi ma demande : « Gollnisch homophobie ».
En effet. Qualifier Bruno Gollnisch d’europhobe, c’est en faire le coupable d’un de ces graves délits de phobie qui ne pardonnent pas. Il était déjà dénoncé comme « xénophobe », et l’on sait que cela est passible des tribunaux. Et aussi d’être « islamophobe », ce qui est également passible des tribunaux puisqu’il s’agit d’une forme de « racisme ». Et, comme le subodore Google, Bruno Gollnisch est « homophobe » : il était en effet contre le Pacs et il défend la famille traditionnelle. Et l’on sait comment le député Vanneste a été lourdement condamné pour homophobie, pour avoir osé dire que le modèle homosexuel était inférieur au modèle hétérosexuel parce que « si on le poussait à l'universel ce serait dangereux pour l'humanité ». (Oscar Wilde disait plus simplement : « Si Adam avait été homosexuel, personne ne serait là pour le dire. » Ce propos est passible des tribunaux depuis le 30 décembre 2004.)
Ainsi l’emploi du mot « europhobe » concernant Bruno Gollnisch n’est pas innocent. Et il est bien plus que polémique. C’est une très claire incitation pour que toute critique de la construction du super-Etat européen soit passible des tribunaux. Dans ces conditions, il est évident que la question du référendum ne peut même pas se poser. Car c’est précisément parce qu’il a osé réclamer un référendum, face aux trois grands maîtres de l’Europe, que Bruno Gollnisch est « europhobe ».