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  • La déclaration islamophile de Nicolas Sarkozy

    Communiqué de Bernard Antony

    Nous prenons connaissance ce jour de l’intégralité du stupéfiant discours de Nicolas Sarkozy devant le conseil consultatif en Arabie Saoudite. On relève notamment les assertions suivantes :

    « D’ici partit il y a 14 siècles le grand élan de piété, de ferveur, de foi qui allait tout emporter sur son passage, qui allait convertir tant de peuples et faire naître l’une des plus grandes, des plus belles civilisations que le monde ait connue. Ici en Arabie Saoudite, ce sont les lieux les plus saints de l’Islam, vers lesquels chaque musulman dans le monde se tourne pour prier. » En effet, l’Islam allait tout emporter sur son passage ! Il allait « convertir » en ne laissant aux peuples sur lesquels il s’abattait que le choix du Jihad, ou de la dhimmitude, c'est-à-dire de la soumission ou de la guerre. Pour la plupart cela signifiait la conversion ou la mort. L ’Islam massacra partout en Orient, perpétrant notamment d’immenses génocides en Inde et en Afrique du Nord.

    « Sans doute, Musulmans, Juifs et Chrétiens ne croient-ils pas en Dieu de la même façon. Sans doute n’ont-ils pas la même manière de vénérer Dieu, de le prier, de le servir ; mais au fond, qui pourrait contester que c’est bien le même Dieu auquel s’adressent leurs prières ? »

    Il n’y a en effet qu’un seul Dieu mais celui que Mahomet révèle par son coran n’est pas vraiment le Dieu connu des Chrétiens ! Par exemple à quiconque n’est pas musulman, le Coran, où l’on trouve par dizaines les condamnations, les appels à la violence, à la guerre, ne promet que l’enfer (sourate 58, verset 6) !

    « L’Occident a recueilli l’héritage grec  grâce à la civilisation musulmane ». Non, Monsieur Sarkozy, vous manifestez une tragique ignorance en confondant la civilisation musulmane et l’arabité ! L’héritage grec fut en effet le legs de Byzance. Mais dans ses territoires submergés par l’Islam, ce furent essentiellement les religieux arabes chrétiens, notamment les Syriens, qui sauvèrent ce qui pouvait l’être.

    En conclusion, nous ne reprochons pas à Monsieur Sarkozy d’entretenir des relations avec les Etats arabes. Mais nous lui reprochons de sortir de son rôle de chef d’Etat en se livrant au nom de son étrange conception de la politique de civilisation à une flagrante désinformation historique. Il est très regrettable qu’il n’ait à l’évidence rien lu de l’œuvre essentielle de la grande historienne Bat Ye’Or.

    Monsieur Sarkozy s’est-il préoccupé du statut des nombreux non-musulmans en Arabie ? S’est-il soucié de l’interdiction de tout lieu de culte, juif, chrétien ou autre et de la peine de mort sanctionnant la conversion de l’Islam vers une autre religion ? Enfin, puisqu’il est si admirateur de cet Islam, que n’a-t-il demandé à en visiter ce qu’il appelle « les lieux les plus saints » ? Il ne l’a pas fait parce qu’on le lui aurait refusé, parce que seuls les musulmans peuvent séjourner à la Mecque et à Médine ! Parce qu’un non-musulman ne peut se risquer dans ces villes qu’au péril de sa vie ! C’est en effet la tolérance islamique !

  • Un milliard pour 50 quartiers

    Christine Boutin disait qu’elle n’était pas d’accord avec un nouveau plan banlieue qui consiste à déverser toujours plus d’argent. Fadela Amara paraissait acquiescer plus ou moins en disant, tout en conservant son mystérieux plan, que son objectif n’était pas un nouveau plan mais une « dynamique ».

    Madame Figaro de samedi prochain publie ces propos de Fadela Amara :

    « Nous allons dégager un milliard d’euros pour désenclaver cinquante quartiers prioritaires... Nous allons mettre le paquet sur les cinquante quartiers les plus en difficulté.... »

    Il s’agit donc toujours bien de déverser toujours plus d’argent sur les banlieues « sensibles ». Et en effet, un milliard d’euros, c’est un « paquet ».

    Les propos de Fadela Amara datent en fait de décembre. Mais son cabinet a confirmé qu’ils étaient toujours d’actualité.

    Un autre petit exemple de la prose de la secrétaire d’Etat ?

    « L’objectif est de casser les préjugés et de montrer que la banlieue c’est aussi la France. Nous installerons des bureaux de recrutement au pied des cités, avec des partenaires privés et publics. Pour les jeunes sans qualification, nous proposerons un parcours sécurisé avec des coachings, des formations, le financement du permis de conduire si besoin... Nous lancerons des expérimentations. Dans certains établissements, nous allons créer des pôles d’excellence avec apprentissage du solfège, du chinois, ou du latin ou du grec dans les collèges... »

    On croyait qu’il n’y avait plus d’argent dans les caisses. Mais pour la discrimination positive à fonds perdus, il y en a...

  • Persécution européiste

    Le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering a annoncé lundi qu’il allait lancer des procédures à l’encontre des députés au comportement « injustifiable », allant « à l’encontre des principes de la liberté, de la démocratie et du parlementarisme ». Plusieurs d’entre eux ont déjà reçu une lettre de convocation.

    Ces députés coupables du crime de lèse-majesté européenne et démocratique sont ceux qui avaient perturbé les discours de Pötering, du président de la Commission Barroso , et du président du Conseil Socrates, le 12 décembre dernier, en brandissant des pancartes exigeant un référendum.

    Bruno Gollnisch, dans une conférence de presse, a justifié cette intervention des députés, arguant notamment du fait que « le temps de parole se réduit comme peau de chagrin au Parlement européen », et a menacé le président du Parlement de « longues procédures » allant s’il le faut jusqu’à la saisie de la Cour de Justice.

  • Bruno Gollnisch soutient la Marche pour la Vie

    Bruno Gollnisch fait savoir sur son site qu’il soutient la Marche pour la Vie. Il appelle au rassemblement, et annonce qu'il sera présent dimanche prochain aux côtés du collectif “30 ans ça suffit” « pour dénoncer, une fois de plus, la politique pro-avortement du gouvernement, véritable assassinat de nos tout-petits, mais aussi crime contre la France ».

  • Pour réagir au Planning familial, aller à la Marche pour la Vie

    Communiqué de l'aocpa-Choisir la Vie

    Au mois de septembre dernier, une large campagne gouvernementale destinée à l’information massive des téléspectateurs sur la contraception envahissait le petit écran.

    Les arguments avancés par le ministère de la Santé , pour tenter d’en justifier l’ampleur, étaient alors récurrents : faire reculer le nombre des avortements en favorisant la contraception et l’information qui accompagne son utilisation.

    Force était de constater l’obstination aveugle des promoteurs de cette campagne qui, en dépit des commentaires et analyses unanimes sur l’absence de tout lien de cause à effet entre la promotion de la contraception et le recul des avortements, poursuivaient inlassablement la même rengaine !

    Aujourd’hui, le Planning familial d'Ile de France, l'Association des centres de grossesse et de méthodes contraceptives (ANCIC) et la Coordination pour la défense de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) et de la contraception (CADAC) lancent, le 18 janvier, en région parisienne, une nouvelle campagne : "Sexualité, contraception, avortement : un droit, mon choix, notre liberté" financée par le conseil régional qui va plus loin et doit nous appeler à réagir.

    En effet, est-ce vraiment de toujours plus de contraception et d’avortement dont les Franciliens ont besoin ?

    Les déclarations de Maïté Albagly, secrétaire général du planning familial témoignent de la vraie volonté de celui-ci qui, loin de voir le nombre d’avortements diminuer, souhaite que « l’avortement soit quelque chose de normal, banal… ».

    Comment ne pas souligner le mépris total du Planning familial envers les femmes et sa méconnaissance (plus exactement, son mensonge !), envers la réalité de l’avortement qui constitue un véritable traumatisme pour les femmes qui y ont recours et n’est en rien « banal », au regard des nombreuses études menées sur le syndrome post-avortement !

    Choisir la Vie appelle donc les Franciliens et les Franciliennes à participer massivement à  la grande marche unitaire pour la vie dimanche 20 janvier à 14h 30 place de la République à Paris.

  • Mort de Pierre Lambert

    Pierre Boussel, alias Pierre Lambert, est mort hier à l’âge de 87 ans. Il était la principale figure du trotskisme en France, dans sa version la plus « pure », celle qui consiste à agir discrètement, sous pseudonyme, pour infiltrer les organisations syndicales, les associations, les partis politiques (stratégie de l’entrisme). Cela va jusqu’au culte du secret. Le grand public n’a jamais entendu parler de l’Organisation communiste internationaliste (OCI) avant qu’on découvre que Lionel Jospin en avait fait partie et que les affaires de l’UNEF mettent en évidence que l’OCI avait pris le contrôle de l’UNEF après 1968. Curieusement, alors que les vrais chefs de cette tendance du trotskisme n’apparaissent jamais au grand jour (c’est la même chose à Lutte ouvrière), Pierre Boussel dit Lambert s’était présenté à l’élection présidentielle de 1988. Il est vrai que l’organisation était alors en crise, avec le départ, depuis 1981, de nombre de ses cadres vers le parti socialiste au pouvoir. La principale réussite de l’OCI a été son implantation au syndicat FO, où rien ne se fait sans l’aval des lambertistes. Un des enfants de Pierre Lambert était François Boussel, secrétaire général du syndicat FO des journalistes (mort en 1998).

  • Adoption de la révision constitutionnelle

    L’Assemblée nationale a adopté hier la révision de la Constitution , préalable à la ratification du traité de Lisbonne, par 304 voix pour, 77 contre et 95 abstentions.

    UMP : 282 pour, 2 contre, 2 abstentions, une trentaine de députés n’ont pas pris part au vote.

    PS : la consigne du parti était l’abstention. Elle a été suivie par un peu plus de 90 députés, mais une cinquantaine ont voté non, et 8, dont Jack Lang, ont voté oui. L’incertitude sur les chiffres vient de ce que plusieurs députés socialistes qui ont voté non ont déclaré ensuite qu’ils avaient voulu s’abstenir... Une soixantaine de socialistes n’ont pas pris part au vote. Jean-Marc Ayrault s’est félicité que « l’esprit de responsabilité ait prévalu » dans son groupe...

  • Sarkozy à Ryad : une apologie de l’islam

    Il faut lire intégralement le discours de Nicolas Sarkozy devant le conseil consultatif d’Arabie saoudite. Au-delà des brèves citations que la presse en a faites et qui ont suscité une fois de plus l’ire des laïcistes, il s’agit d’une apologie de l’islam, ne reculant devant aucune contre-vérité historique, aucune contre-vérité religieuse.

    S'adressant à la « toute la communauté des croyants », c'est-à-dire à l'oumma, le président français commençait par une apologie du jihad des premiers temps, qualifié de « grand élan de piété » :

    « Monsieur le Président, Messieurs les Membres du Conseil, A travers vous j’adresse à toute la nation saoudienne le salut fraternel de la France. Ce salut, je veux l’adresser aussi à toute la nation arabe et à toute la communauté des croyants. Je n’oublie pas que pour tous les musulmans l’Arabie Saoudite c’est une terre sacrée où le Prophète a recueilli la parole de Dieu pour l’enseigner aux hommes. Tous les musulmans à travers le monde pensent cela de l’Arabie Saoudite. D’ici partit il y a 14 siècles le grand élan de piété, de ferveur, de foi qui allait tout emporter sur son passage, qui allait convertir tant de peuples et faire naître l’une des plus grandes, des plus belles civilisations que le monde ait connu. Ici, en Arabie Saoudite, ce sont les lieux les plus saints de l’Islam, vers lesquels chaque Musulman dans le monde se tourne pour prier. »

    Cela continuait par l’affirmation que musulmans, juifs et chrétiens prient le même Dieu, « le Dieu de la Bible , le Dieu des Evangiles, le Dieu du Coran, finalement, le Dieu unique des religions du Livre » (mais il n’y a qu’une seule religion du Livre : l’islam), ce « Dieu qui par-delà toutes les différences ne cesse de délivrer à tous les hommes un message d’humilité et d’amour, un message de paix et de fraternité, un message de tolérance et de respect ». Et que les crimes qui ont été commis au nom de la religion « n’avaient en réalité rien à voir avec elle ».

    On lit aussi que « l’Occident a recueilli l’héritage grec grâce à la civilisation musulmane » (et il va y revenir plus loin ; il ne sait pas que ce sont des chrétiens qui pour l’essentiel ont traduit les livres grecs, qui se sont ainsi transmis malgré la « civilisation musulmane »).

    Sarkozy fait l’éloge de la diversité, une « une valeur qui était à l’honneur à Alexandrie, à Constantine, à Cordoue », pour justifier la promotion de l’islam en France : « C’est une valeur que j’ai voulu faire respecter en France en créant le Conseil du Culte Musulman. C’est la valeur qui m’inspire quand je veux faciliter la construction de mosquées en France pour que les musulmans français puissent prier dans des lieux de culte décents. »

    Et voici du nouveau sur la politique de civilisation :

    « La politique de civilisation, c’est ce que font tous ceux qui œuvrent pour un Islam ouvert, un Islam qui se souvient des siècles où il était le symbole de l’ouverture d’esprit et de la tolérance, qui se souvient que ses savants traduisirent Aristote et Platon et qu’ils furent pendant des siècles, les savants de l’islam, à la pointe du progrès des sciences. La politique de civilisation, c’est ce que font tous ceux qui s’efforcent de concilier le progrès et la tradition, de faire la synthèse entre l’identité profonde de l’Islam et la modernité sans choquer la conscience des croyants. C’est ce que fait l’Arabie Saoudite sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Abdallah (...) dans le respect de l’intégrité des lieux saints de l’Islam, qui est une exigence avec laquelle le Royaume ne peut pas transiger et qui l’oblige à être pour les croyants du monde entier un modèle de piété et de fidélité à la tradition. »

    Autrement dit, Nicolas Sarkozy justifie le fait qu’il soit strictement interdit de pratiquer, même en privé, une autre religion que l’islam sur le territoire saoudien, et que la censure religieuse et politique soit absolue. Il justifie l’application rigoureuse de la sunna et de la charia. Le « modèle de piété et de fidélité à la tradition », c’est, entre autres, l’interdiction du théâtre et du cinéma, l’interdiction pour une femme de sortir seule et de conduire une voiture, c’est la police religieuse qui vérifie la longueur du voile, le strict respect de la ségrégation sexuelle, la prohibition de l’alcool, etc., pendant que les princes s’envoient en l’air avec des prostituées de luxe et en buvant du whisky dans les plus grands palaces de la planète. Vous avez dit « politique de civilisation » ?

  • Sarkozy, super-pape de sécurité ?

    Communiqué de Bernard Antony

    Devant les coassements des vieux batraciens athées du grand Orient de France, on ne peut que se réjouir des justes propos d’humilité de Nicolas Sarkozy sur la croyance en « Dieu qui est le rempart contre l’orgueil démesuré et la folie des hommes ».

    Ces mots qui valent d’être commentés plus longuement par ailleurs révèleraient-ils les secrètes interrogations d’un Nicolas Sarkozy plus tourmenté peut-être qu’il n’y paraît sur les risques et les vanités du pouvoir, surtout en notre modernité qui vit surgir les monstruosités léninistes et hitlériennes et aujourd’hui les savants fous des manipulations génétiques ?

    Mais en prodiguant tour à tour ses propos déistes aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans, en ce temps non pas de choc des civilisations mais de choc des barbaries, Nicolas Sarkozy ne rêve-t-il pas napoléoniennement de jouer le rôle d’une sorte de syncrétique autorité spirituelle supérieure ?

    Voudrait-il devenir en quelque sorte un superpape de sécurité ?

  • Gollnisch & Auguste : justice à deux vitesses

    Communiqué du groupe FN au conseil régional Rhône-Alpes

    Deux élus de la République, Bruno Gollnisch (FN, député européen), et François Auguste (PC"F", conseiller régional), ont été poursuivis devant la même juridiction (Tribunal correctionnel de Lyon), et le même juge (le président Schir, celui-là même qui a relaxé l’imam de Villeurbanne appelant à des violences contre les femmes).

    Bruno Gollnisch, refusant de se laisser entraîner dans un débat sur les camps de la deuxième guerre mondiale, a simplement déclaré aux journalistes : « Ce débat relève des spécialistes. La loi (Gayssot) ne devrait pas entraver l’expression à ce sujet. »

    François Auguste a empêché plusieurs avions, rapatriant ou non des clandestins, de décoller, signifiant par là qu’il est légitime de contester les décisions de justice par force, qu’il est normal de priver les voyageurs du vol qu'ils ont payé, et qu’il est juste de contraindre la République à garder des étrangers demeurant illégalement sur le territoire national.

    Le tribunal présidé par M. Schir est allé au-delà même des rigueurs d’une loi liberticide dans le premier cas (Gollnisch). Dans le second (Auguste), sur la bienveillance suggestion du procureur Claire Jaquin, il a montré sa plus parfaite clémence, estimant que cette grave entrave à la navigation aérienne, passible de 5 ans de prison et 18.000 € d’amende, relevait surtout de la liberté d'expression.

    Les condamnations pénales et civiles prononcées contre Gollnisch, 60.000 €, sont donc 130 fois plus élevées que l’amende de 500 € prononcée contre Auguste.

    On appréciera, à l’aune de ces deux jugements, "l’impartialité" de la justice française, et la conception qu’ont certains magistrats de la liberté d’expression.