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Historique : la Cour européenne des droits de l’homme confirme la diffamation envers Le Pen

La Cour européenne des droits de l’homme a renvoyé dans les cordes Mathieu Lindon, son éditeur, et Libération, qui s’étaient plaints d’avoir été condamnés par la justice française pour diffamation envers Jean-Marie Le Pen.

« Assimiler un individu, fût-il un homme politique, à un “chef de bande de tueurs“ outrepasse les limites admises même si la critique à l’égard d’un homme politique peut être plus large que pour un particulier », observe la CEDH ; même si Jean-Marie Le Pen s’expose « à une critique sévère », croit-elle judicieux d’ajouter, en profitant pour rappeler les condamnations du président du Front national pour délit d’opinion.

La CEDH précise que la décision de justice française « trouve sa base légale dans des textes clairs », dont l’article 29 de la loi sur la presse, qui « couvre la fiction lorsqu’il s’agit de l’atteinte à l’honneur d’une personne clairement désignée » (Mathieu Lindon tentait de faire valoir que son écrit était un roman, avec des personnages fictifs, mais son titre est « Le procès de Jean-Marie Le Pen »...).

Serge July, alors directeur de Libération, avait été condamné pour avoir publié une pétition de soutien à Mathieu Lindon qui reproduisait les passages incriminés.

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