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  • Carrefour musulman

    Les magasins Carrefour distribuent un catalogue de 24 pages de produits spécifiquement destinés aux musulmans. Pour les produits alimentaires il est bien spécifié, et pour chacun d’eux, et dans l’intitulé, qu’ils sont halal : poulet halal, viande bovine halal, filets de dinde halal, œufs halal, etc. Il y a même du bouillon halal Maggi... Il y a aussi tout ce qu’il faut pour confectionner les gâteaux du ramadan et pour faire la fête (il y a un kit de défrisage...), et même les tapis de prière...

    Mais, hypocritement, le catalogue a pour titre : Dépenser moins sur les saveurs du monde, et  le mot « ramadan » n’apparaît nulle part... sauf sur l’adresse internet où on peut consulter le catalogue virtuel...

    Les produits présentés sont en vente au prix indiqué depuis hier et jusqu’au 22 septembre.

    Le ramadan commence le 13 septembre.

    (via François Desouche)

  • Le Pen et les municipales

    Interrogé par l’AFP sur la préparation des élections municipales, Jean-Marie Le Pen a déclaré : « Nous allons présenter le plus de candidats possibles, mais ce sera un peu en relation avec nos moyens financiers. Les candidats devront eux-mêmes essayer de trouver leur propre financement », le FN fournissant « peut-être des affiches ».

    Il n’a pas exclu que des listes municipales associent aux candidats FN des candidats du MNR voire du MPF ou d’autres formations : « Ce n’est pas impossible, mais en tous les cas, s’il y a des accords, ils passeront par le visa national : il ne sera pas laissé à chacun licence de faire comme il l’entend. »

    Il a indiqué que la souscription lancée après les législatives a permis de recueillir « presque un million d’euros », et que « cela va continuer ».

  • « Débat pédagogique »

    Selon le porte-parole du gouvernement, Nicolas Sarkozy a souhaité, au cours du conseil des ministres d’hier, l’ouverture d’un « débat pédagogique » sur les quotas d’immigration. « Il ne s’agit pas de faire des quotas de personnes venant d’Afrique, du monde arabe ou d’Asie, il s’agit juste de dire que c’est une question légitime de savoir combien on veut d’ouvriers agricoles, d’ingénieurs, d’informaticiens, de techniciens. »

    Jusqu’ici, l’expression « débat pédagogique » ne s’utilisait que dans l’enseignement et désignait uniquement un débat sur les méthodes pédagogiques.

    Le « débat » que souhaite Nicolas Sarkozy n’a rien à faire avec les méthodes pédagogiques, puisqu’il s’agit de l’immigration. La seule « pédagogie » dont il puisse être question ici est la façon de présenter les choses aux citoyens. Autrement dit, le « débat pédagogique » est la nouvelle expression désignant la propagande. C’est la propagande présentée comme un « débat », alors qu’il n’y a pas de débat possible puisque la politique d’immigration « choisie » est un dogme sarkozyen.

  • L’affaire Nativel

    Le vice-procureur de Nancy, Philippe Nativel, qui avait refusé de requérir la peine plancher pour un récidiviste parce ce que « les magistrats ne sont pas les instruments du pouvoir » (voir ma note CQFD et le communiqué de Jean-Marie Le Pen) a été convoqué à la chancellerie, où il a été reçu hier après-midi par le directeur des services judiciaires et le directeur adjoint du cabinet de Rachida Dati.

    « Il lui a été demandé de venir pour savoir s’il a tenu oui ou non les propos rapportés par la presse », a déclaré le porte-parole du ministère.

    « M. Nativel a affirmé n’avoir jamais tenu de tels propos, comme peuvent l’attester les notes d’audience prises par le greffier », a affirmé le secrétaire général de l’USM, Laurent Bedouet, qui a dénoncé « une très grave remise au pas du parquet », car selon lui l’article 33 du code de procédure pénale stipule que « la parole est libre à l’audience ».

    Les magistrats de Nancy, réunis en intersyndicale (USM-Syndicat de la magistrature) ont dénoncé « un processus d’intimidation inacceptable » portant « gravement atteinte à l’indépendance de la justice ». Et le Syndicat de la magistrature a envoyé une lettre à Rachida Dati pour lui réclamer « un entretien rapide » à propos de cette convocation qui, s'effectuant « en dehors de tout cadre procédural précis, constitue une atteinte inacceptable au principe de la liberté de parole à l'audience du ministère public ».

    Il est difficile de croire que les journalistes locaux aient inventé les propos attribués au vice-procureur : « Je ne requerrai pas cette peine plancher de quatre ans car les magistrats ne sont pas les instruments du pouvoir. Ce n’est pas parce qu’un texte sort qu’il doit être appliqué sans discernement. »

    Ce qui est en cause ici est d’abord le fait qu’un représentant du parquet, qui est, comme le rappelle Rachida Dati, sous l'autorité du garde des Sceaux, demande à un tribunal de ne pas appliquer la loi pour un motif politique.

    On ne voit pas en quoi la convocation de Philippe Nativel porterait atteinte à l’indépendance de la justice et à la liberté de parole à l’audience, surtout si l’on affirme par ailleurs qu’il n’a pas tenu les propos qu’on lui impute. Et s’il ne les a pas tenus à quoi sert l’argument du code de procédure pénale ? Précisons du reste que la citation que fait Laurent Bedouet de l’article 33 est inexacte. Le texte dit que le ministère public « développe librement les observations orales qu’il croit convenables au bien de la justice ». Ces observations ne peuvent pas être des commentaires de la loi, et peuvent encore moins concerner une demande de non-application de la loi, comme le souligne l’article 31 : « Le ministère public requiert l’application de la loi. »

    Reste enfin le fait que les juges de Nancy sont allés encore plus loin que le vice-procureur, en condamnant à huit mois de prison le dealer qu’il voulait voir condamner à un an, et qui aurait dû être condamné à quatre ans si la loi Sarkozy-Dati n’était pas déjà vidée de sa substance, comme cela était prévisible.

  • Natonal Hebdo N° 1206

    « Avec Sarko, c’est la foire aux promesses. » Le moindre événement, le moindre fait divers, conduit Nicolas Sarkozy à promettre ceci et cela, généralement une nouvelle loi. Dans mon éditorial, je fais « l’autopsie » de la promesse sur la déduction des intérêts des emprunts immobiliers, dont je retrace l’histoire depuis le programme électoral de Nicolas Sarkozy jusqu’à son dernier avatar en date, au dernier conseil des ministres.

    Topoline constate qu’il vaut mieux être une mère infanticide qu’un voisin pédophile ou un chien de combat… après avoir dit tout le mal qu’elle pense de la politique compassionnelle de Sarkozy.

    Alexandre Martin s’interroge sur le coût, et les dérives, de la rentrée scolaire.

    Michel Limier brosse le portrait d’Anne-Marie Idrac, « le fusible de Sarkozy ». Elle est PDG de la SNCF. Elle était secrétaire d’Etat aux Transports pendant la grande grève de 1995…

    Béatrice Pereire ironise sur le voyage à Bagdad : « Il est minuit passé, docteur Kouchner… »

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Michel de Saint Pierre.

  • Saint Félix et saint Adaucte

    Félix, prêtre, et son frère, nommé aussi Félix et prêtre comme lui, furent présentés à Dioclétien et à Maximien. L'aîné ayant été amené au temple de Sérapis pour y sacrifier, souffla sur la statue qui tomba à l’instant. Conduit ensuite à la statue de Mercure, il souffla de la même manière et l’idole tomba aussitôt. Traîné en troisième lieu à l’image de Diane, il en fit autant. Il subit la torture du chevalet ; il fut mené en quatrième lieu à un arbre sacrilège, afin qu'il sacrifiât. Alors il se mit à genoux, fit une prière et souffla sur l’arbre qui fut déraciné et qui brisa en tombant l’autel et le temple. Le préfet, en ayant été informé, ordonna qu'on le décapitât au même endroit, et qu'on abandonnât son corps aux loups et aux chiens. Aussitôt un homme sortant du milieu de la foule se déclara de lui-même chrétien. Alors les deux confesseurs s'embrassèrent et furent décapités sur les lieux en même temps. Or, les chrétiens, qui ignoraient le nom du dernier, l’appelèrent adjoint (Adauctus) parce qu'il s'était adjoint à saint Félix pour recevoir la couronne du martyre. Les chrétiens les ensevelirent dans le trou creusé par la chute de l’arbre, et les païens, qui voulurent les en ôter, furent aussitôt saisis par le diable. Ils pâtirent vers l’an du Seigneur 287.

    (Bréviaire, cité par la Légende dorée)

  • L’histoire officielle (communiste) imposée aux enfants

    Non seulement la lettre de Guy Môquet devra être lue aux élèves à la rentrée, mais Sarkozy a aussi fixé la date : ce sera le 22 octobre, jour anniversaire de la mort du jeune militant communiste, et ce sera dans le cadre d'une journée de commémoration du souvenir de Guy Môquet et de ses 26 compagnons fusillés le 22 octobre 1941, a indiqué le ministre de l'Education Xavier Darcos.

    Ainsi il s’agit beaucoup plus que d’une lubie sarkozyenne. Il s’agit d’un hommage officiel aux fusillés communistes de Châteaubriant, imposé à tous les enfants de France. Sarkozy s’inscrit ouvertement dans le cadre de la propagande communiste sur l’occupation et la résistance. Il authentifie le mythe du « parti des 75.000 fusillés » dont les « martyrs de Châteaubriant » sont l’icône. (Rappelons que selon les historiens il n’y a pas eu plus de 25.000 fusillés et qu’ils n’étaient pas tous communistes, loin de là, d’autant qu’en 1940 les communistes défendaient le pacte germano-soviétique… Le premier résistant fusillé fut Honoré d’Estienne d’Orves, qui serait aujourd’hui qualifié d’intégriste catholique d’extrême droite.)

    Et ce n’est pas tout. Xavier Darcos fournit une « note explicative » aux équipes éducatives. Il y est donc précisé que « la commémoration au cours de la matinée du 22 octobre commencera par la lecture, en classe ou en grand groupe (...) de la lettre de Guy Môquet », et aussi : « Cette lecture pourra être confiée à tous ceux qui, résistants ou déportés, peuvent aujourd'hui encore témoigner directement des sacrifices consentis ». Les équipes éducatives sont donc, pour ce faire, invitées « à se rapprocher des fondations et associations de mémoire ». « Il sera également possible de solliciter toute personnalité dont l'engagement, le rayonnement ou la notoriété pourraient sensibiliser les élèves. »

    Fort bien. Je conseille aux équipes éducatives qui n’ont pas peur de la pensée unique de contacter le Front national, qui a dans ses rangs un certain nombre de vrais résistants qui pourront remettre les pendules à l’heure. Au premier chef Roger Holeindre (qui prépare du reste un livre sur la question).

    Xavier Darcos ajoute que la lecture de la lettre de Guy Môquet (dont on rappellera qu’elle n’évoque ni la résistance (et pour cause), ni la France), « pourra être suivie d'autres, laissées à l'initiative de chacun ». Merci, M. le ministre, pour cette petite part de liberté. Liberté encadrée, bien sûr, puisqu’un cahier, contenant des lettres d'autres résistants (on a hâte de savoir lesquels) ou encore le poème d'Aragon "La Rose et le Réséda", bien sûr, sera à disposition des enseignants.

    « Le programme se poursuivra par une réflexion collective menée dans le cadre de la classe », ajoute le ministre. Afin de bien faire rentrer la propagande communiste dans la tête des élèves. Et les établissements « pourront mettre en place d'autres initiatives à leur convenance (évocation de lieux de mémoire, jumelages interculturels, expositions, productions de documents, etc.) ».

    Sarkozy a institué une journée stalinienne à l’école.

  • Le rabbin n’a pas été viré, et il n’était pas vraiment rabbin…

    C’est du moins ce qu’indique la Communauté juive libérale de Montpellier (CJLM) : « Yonathan Lévy a démissionné le 25 juin de son poste de rabbin sans en préciser la raison » et « n'a jamais fait part ni officieusement ni officiellement de sa volonté de se marier avec Catherine Stoerkel, pasteur de son état ». La CJM ajoute : « L'ordination en tant que rabbin de M. Lévy n'a pas été confirmée par les autorités compétentes auxquelles il a fait référence. »

    Le président de la CJLM, Frédéric Calfond, précise à l’AFP : « J'ai appris son mariage par la presse, ce n'est pas la raison de sa démission. Nous sommes tolérants et ouverts, ça nous gêne de passer pour des intégristes religieux. »

    Il était curieux, aussi, que des juifs libéraux virent un rabbin marié à une femme pasteur, surtout quand celle-ci se dit aujourd’hui « juive messianique ».

  • Une loi poudre aux yeux : la preuve

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le tribunal correctionnel de Nancy vient d’apporter la preuve que la loi prévoyant des peines plancher pour les récidivistes n’est que de la poudre aux yeux, comme je l’avais dit à l’époque en soulignant que le plancher était amovible.

    Selon la loi Sarkozy-Dati, le dealer récidiviste devait être condamné à quatre ans de prison.

    Le procureur a requis un an, et le tribunal a prononcé une peine de huit mois. Il leur a suffi de faire jouer la possibilité de motiver la non-application de la peine prévue.

    Mais le plus important à noter dans cette affaire est que le premier motif avancé par le procureur est politique : « Je ne requerrai pas cette peine plancher de quatre ans car les magistrats ne sont pas les instruments du pouvoir », a déclaré le représentant du parquet !

    Le premier problème n’est donc pas celui de la récidive, mais celui de la politisation de la justice via l’Ecole de la magistrature et le syndicat de la magistrature.

    Si les magistrats refusent ouvertement d’appliquer les lois, il faut changer les magistrats avant de changer les lois.

  • Les « déplacés » d’Irak

    « Environ 4,2 millions d’Irakiens ont été déracinés avec un taux de déplacement atteignant plus de 60.000 personnes par mois en comparaison des 50.000 précédemment », déclare le HCR. Donc l’exode se poursuit et s’aggrave. « De nombreux Irakiens choisissent de quitter les régions ethniquement mixtes avant qu’ils ne soient obligés de les quitter par la force. » Sur ces 4 millions, la moitié sont réfugiés dans leur propre pays, l’autre moitié s’est exilée (1,4 million en Syrie).

    La purification ethnique fait sans doute partie des plans américains de remodelage du Proche Orient, puisque George Bush ne cesse de dire que la situation s’améliore.